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Actualités - OPINION

Tribune Enfermer un port dans un port


«L’Orient-Le Jour» du 6 octobre publie un article signé Suzanne Baaklini et intitulé, à juste titre, «Le site de Byblos serait-t-il en danger?» L’auteur évoque, entre autres, l’inquiétude de Me Zakhia, responsable de l’environnement au sein de l’Organisation nationale du patrimoine, au sujet des projets qui menacent de défiguration, d’un lieu classé par l’UNESCO comme élément du patrimoine mondial.
Me Zakhia a raison de s’inquiéter.
Les notables libanais connaissent sans doute Nice, Cannes, Monaco et peut-être même Marseille ou Portofino.
Il suffit de jeter un regard rapide sur l’évolution du littoral Méditerranéen pour comprendre que les localités dotées d’un vieux port, quand elles sont soumises à la nécessité d’une navigation de l’aisance exigeant un port nouveau, construisent celui-ci, mais plus loin de quelques kilomètres. Tout simplement. En effet, on n’enferme pas un port dans un port, comme ce serait le cas pour Byblos.
Mme Soueid et M. Naufal n’auraient pas alors à choisir entre conservation et développement, car, en suivant l’exemple méditerranéen, ils auraient, ainsi que les habitants de Byblos, un port historique intact, et, plus loin, un port moderne qui pourrait se développer sans écraser le passé.
A Saïda, le «château de la mer» est déjà devenu un «îlot dans le port», en attendant d’être transformé , la rage du béton aidant, en «rond-point de la corniche».
Jusqu’où se poursuivra la métamorphose?
«L’Orient-Le Jour» du 6 octobre publie un article signé Suzanne Baaklini et intitulé, à juste titre, «Le site de Byblos serait-t-il en danger?» L’auteur évoque, entre autres, l’inquiétude de Me Zakhia, responsable de l’environnement au sein de l’Organisation nationale du patrimoine, au sujet des projets qui menacent de défiguration, d’un lieu classé par...