— «On constate malheureusement que le processus de paix dans la région n’avance pas et que les actes de violence augmentent au lieu de diminuer. Toutes les tentatives d’améliorer la situation ont échoué jusqu’à présent. La tournée dans la région du secrétaire d’Etat américain Madeleine Albright nous donne toutefois des raisons d’espérer, quoique cette visite englobe cinq Etats de la région à l’exclusion du Liban. C’est pourtant dans ce pays que meurent des citoyens au Sud et à Jezzine en particulier, sans compter l’absence de souveraineté, d’indépendance et de libre décision. On dirait que le Liban n’existe plus sur la carte politique puisque d’autres parties sont consultées pour ce qui a trait à ses affaires».
La mission des écoles
catholiques
«La crise économique ne cesse d’angoisser le peuple libanais d’autant plus qu’il est question d’un projet de loi prévoyant l’augmentation des impôts et des taxes sur différents produits. Les pères s’adressent ainsi à ceux qui détiennent la solution en leur demandant de bien étudier la question et d’alléger le joug des impôts indirects qui pèse sur les classes défavorisées. Il incombe de majorer l’impôt sur le revenu et de solliciter les riches pour subvenir aux besoins des nécessiteux».
— «Les pères encouragent dans leur mission pédagogique, religieuse et nationale, les responsables des écoles privées catholiques qui tiennent actuellement leur congrès annuel pour traiter du service de la foi. Les remerciant des facilités qu’ils offrent, les pères leur demandent, à l’approche de la rentrée scolaire, de s’employer à geler les écolages étant donné, d’une part, la gêne dans laquelle se trouvent les grandes familles en particulier, et conformément, d’autre part, à l’Exhortation apostolique qui recommande de ne laisser aucun enfant sans école parce qu’il manque de moyens».
Enfin, le communiqué des évêques maronites a félicité tous les jeunes Libanais qui ont participé à la rencontre avec le pape Jean-Paul II, à Paris.
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