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Actualités - DISCOURS

Arslan et Hélou réclament un retour rapide des déplacés

Le retour des déplacés, condition essentielle de la survie de la convivialité nationale, et plus particulièrement dans la montagne, a été au centre des deux discours de circonstance que M. Talal Arslan, député d’Aley et ministre des Emigrés, et M. Pierre Hélou, président de la Ligue maronite, ont prononcé lors du dîner que le premier a offert en l’honneur du second à l’occasion de son élection à la présidence de la Ligue maronite.
M. Arslan, après avoir rappelé les qualités de M. Hélou qui ont fait de lui une des figures de proue du monde politique national, a évoqué l’urgence que revêt le dossier des déplacés.
«Un des piliers de notre unité nationale reste notre convivialité qu’il s’agit absolument de sauver en accélérant le retour des déplacés qui reste une responsabilité nationale», a dit M. Arslan.
Le ministre des Emigrés a évoqué aussi dans son discours les développements au Sud et a appelé à la vigilance extrême pour ne pas faire le jeu d’Israël qui cherche à diviser les Libanais.
M. Hélou, après avoir rappelé l’amitié qui l’a toujours lié aux Arslan et notamment à l’émir Magid «un des artisans de l’indépendance», n’a pas caché ses inquiétudes quant à l’avenir de l’expérience libanaise.
«Je me dois d’être sincère avec vous, a-t-il dit à l’assistance, et je ne puis vous cacher mon inquiétude quant à l’avenir de la formule libanaise dont la convivialité a toujours constitué sa profonde originalité. Actuellement les communautés chrétiennes, et plus précisément la communauté maronite, sont inquiètes, suite aux accords de Taëf autour desquels ils se sont divisés».
Et M. Hélou de poursuivre: «Ceux qui ont refusé ces accords continuent à le faire, mais ceux qui les ont avalisés se sentent frustrés du fait qu’ils n’ont obtenu en contrepartie que la sécurité aux dépens de toutes les autres clauses des accords».
Après avoir expliqué que les choses ont commencé à aller légèrement mieux juste après la visite du pape, M. Hélou a indiqué que les inquiétudes ont repris le dessus suite à certaines décisions-surprises dont notamment «l’évocation d’une nouvelle loi électorale à base d’une circonscription unique, proposition dangereuse pour le Liban en l’absence de partis politiques bien structurés, le report des élections municipales qui auraient redynamisé la vie politique nationale et abouti à la décentralisation administrative, une nouvelle loi pour les FSI, et enfin ce retour des déplacés, mille fois évoqué et jamais exécuté pour raison de manque perpétuel de crédits».
Etaient notamment présents à ce dîner, les ministres Nadim Salem et Chahé Barsoumian, les députés Tammam Salam, Robert Ghanem, Mohammad Youssef Beydoun, Zaher el-Khatib, Nassib Lahoud, Abdel-Latif el-Zein, Chaker Abou-Sleiman, Ali el-Khalil et le directeur général de la Sûreté M. Raymond Rouphaël, ainsi que le directeur de l’ANI, M. Rafic Chélala.
Le retour des déplacés, condition essentielle de la survie de la convivialité nationale, et plus particulièrement dans la montagne, a été au centre des deux discours de circonstance que M. Talal Arslan, député d’Aley et ministre des Emigrés, et M. Pierre Hélou, président de la Ligue maronite, ont prononcé lors du dîner que le premier a offert en l’honneur du second à...