Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Il a eu un entretien d'une heure samedi avec le patriarche Sfeir "Accélération du processus de retour des déplacés" annonce le chef du gouvernement (photos)

Laconique, le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, a préféré évoquer en termes de généralités la teneur de son entretien d’une heure, samedi, avec le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir. Il s’est félicité des résultats «positifs pour le Liban», de la visite du pape Jean-Paul II, et souligné la participation de tous les Libanais au pouvoir «à travers les institutions».
Et, bien qu’ils soient imprécis, ses propos au sujet d’une accélération du processus de retour des déplacés à partir du mois prochain et de l’élaboration d’une loi sur les municipalités devant «garantir la participation de tous à la vie publique» ont démontré que le chef du gouvernement souhaite ouvrir une nouvelle page dans les rapports du pouvoir avec l’église maronite. Le retour des déplacés et l’organisation d’élections qui ne soient pas entachées d’irrégularités, figurent, rappelle-t-on, parmi les principales revendications de Bkerké.
M. Hariri s’est rendu en fin de matinée à Bkerké, en compagnie de son conseiller, M. Daoud Sayegh. Après une réunion qu’ils ont tenue au salon du siège patriarcal en présence de l’évêque Roland Abou Jaoudé et des pères Zakhia Bassil et Boutros Alam, le patriarche Sfeir et le chef du gouvernement ont eu un entretien en tête-à-tête au bureau du chef de l’église maronite. L’échange de vues a duré une heure. Après quoi, M. Hariri a affirmé avoir passé en revue avec son interlocuteur «la situation générale dans le pays, les résultats de la visite du souverain pontife au Liban (les 10 et 11 courant) ainsi que ses répercussions positives sur le pays». Il a souligné que son point de vue concernant les résultats de cette visite concorde avec celui du patriarche.
Le président du Conseil a ensuite indiqué avoir abordé avec le patriarche Sfeir le dossier des déplacés, «un des sujets évoqués par le pape». Il n’a pas précisé davantage, mais il a exprimé «l’espoir qu’avec le début du mois prochain, le processus de retour sera accéléré».

La participation au
pouvoir

M. Hariri a nié avoir débattu avec son hôte de la question du dialogue entre Bkerké et Damas. Interrogé ensuite sur le point de savoir s’il a senti que Mgr Sfeir avait des appréhensions déterminées, il a répondu: «Le dialogue avec Sa Béatitude se poursuit. Nous sommes parfaitement conscients des choses qui le rassurent et de celles qui l’inquiètent. Nous sommes d’accord sur le point selon lequel les Libanais partagent tout, qu’il s’agisse de choses positives ou négatives». Et de poursuivre: «Pour ce qui est de la participation au pouvoir, elle ne concerne pas seulement les chrétiens mais tout le peuple libanais. Elle est garantie par la Constitution. Nous sommes dans un pays démocratique, ce qui suppose une participation (au pouvoir) à travers les institutions démocratiques». Après avoir estimé que ce sont «les élections législatives), le gouvernement et les municipalités qui garantissent cette participation», M. Hariri a exprimé le souhait d’une nouvelle loi sur les municipalités «qui garantirait la participation sérieuse» (au pouvoir) et l’unité nationale».
Le chef du gouvernement a ensuite déjeuné à la table du patriarche qui avait reçu dans la matinée une délégation allemande, ainsi qu’une autre de la paroisse maronite de Jbeil.
Laconique, le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, a préféré évoquer en termes de généralités la teneur de son entretien d’une heure, samedi, avec le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir. Il s’est félicité des résultats «positifs pour le Liban», de la visite du pape Jean-Paul II, et souligné la participation de tous les Libanais au pouvoir «à travers...