Dans une interview publiée dans le quotidien français «Le Monde» à la veille de l’arrivée du pape Jean-Paul II à Beyrouth, le patriarche maronite a réitéré ses griefs concernant les pratiques actuelles et les orientations générales du pouvoir. «Les élections, a-t-il notamment déclaré, ont été organisées sous le contrôle de la Syrie et (...) les chrétiens ne se sentent pas représentés par ceux d’entre eux qui siègent au gouvernement ou au Parlement... Le Liban n’est pas un pays libre».
Selon le cardinal Sfeir, il est faux de croire que la visite du souverain pontife signifie que le pape approuve «l’occupation de notre pays... ou au contraire qu’elle va permettre un changement politique radical».
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