Il a été reçu par Audeh à la tête d'une délégation de la CGTL Abou Rizk : nous sommes la direction légitime de la centrale syndicale

Le métropolite grec-orthodoxe de Beyrouth, Mgr Elias Audeh, a reçu samedi M. Elias Abou Rizk à la tête d’une délégation de la Confédération générale des travailleurs au Liban (CGTL) hostile au gouvernement.
A l’issue de l’entretien, M. Abou Rizk a réaffirmé qu’il représente, avec ses camarades, «la direction légitime de la centrale syndicale et tout ce qui s’est passé (en allusion aux élections du 24 avril qui ont porté à la tête de la CGTL M. Ghanim Zoghbi) est illégitime, illégal et anticonstitutionnel».
Le leader syndical a une nouvelle fois déclaré que les élections du 24 avril étaient caractérisées par «de graves atteintes aux libertés publiques et syndicales, aux droits de l’homme et à l’intégrité du siège de la CGTL (à Badaro) qui a été pris d’assaut par les forces de l’ordre. Ces élections ont été imposées par la force des armes», a-t-il dit.
M. Abou Rizk a accusé les FSI d’avoir «agressé des syndicalistes et d’avoir empêché les journalistes et les délégués de l’Organisation internationale du travail, de la Fédération des syndicats arabes et de la Confédération internationale des syndicats libres d’assister au processus électoral».
«Le conflit n’oppose plus aujourd’hui des syndicalistes comme par le passé, a-t-il dit. Il oppose une CGTL décidée à défendre les droits des travailleurs et les libertés publiques et syndicales et le pouvoir qui veut détruire la centrale syndicale indépendante à l’aide de personnes qui lui sont acquises. Le gouvernement est gêné par le fait que la CGTL n’a cessé, toutes ces années, de dénoncer la corruption, le gaspillage et les difficultés dans lesquelles vivent les gens».