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Actualités - REPORTAGE

Les expositions de la semaine (photos)

Les toiles d’Assaad Arabi se présentent comme un espace saturé de matières. Formes géométriques, images juxtaposées formant une suite ininterrompue de couleurs. Des couleurs sombres et denses.
A travers ces 35 toiles, on découvre un artiste tiraillé par la dualité mysticisme-rationalisme. Il affirme vouloir atteindre «au-delà de la forme, le mystère même de l’être»... par la pureté des formes, des lignes et des couleurs.
La composition de ses tableaux s’articule autour d’une croix qui divise l’espace pictural en quatre carrés égaux «dans ma pensée comme dans l’art musulman, rationalité et mysticisme s’équilibrent: je découvre dans la géométrie le vocabulaire mathématique de la peinture, grâce auquel celui-ci se raproche de la musique...» dit-il. A déchiffrer. Chez Maraya jusqu’au 17 mai.
A noter: l’artiste donnera une conférence sur son œuvre et la peinture en général le mardi 29 avril, 18h.
Cinquante-trois toiles signées Christine Kfoury Jabbour garnissent les cimaises de la galerie Station des Arts, Badaro. Acrylique, encre de chine, aquarelle et une passion brûlante pour l’Orient. Des toiles aux couleurs chatoyantes: bleu indigo, jaune moutarde à reflets dorés, violets ou rougeâtres. Toute la «panoplie» du «conte-oriental-imprégné-de-mystère». Il y a là des coins ornés de tapisseries, de tentures, des babouches, le croissante de lune, des calligraphies, un oud. Et ce personnage en «abaya», turban sur la tête et chapelet à la main, en contemplation métaphysique.
Jusqu’au 30 avril.

Des toiles et des sculptures de Raya Sadi garnissent le hall du Théâtre de Beyrouth. L’artiste qui réside à Londres depuis 1985 semble avoir une prédilection pour le plâtre.
Elle le façonne en sculptures, le déverse sur ses toiles. Une quarantaine d’œuvres qui expriment des sentiments divers: colère, nostalgie, solitude. Mais aussi des sujets plus gais comme le tango ou la danse du ventre...
Un artiste éclectique qui «fait» aussi bien dans le paysage traditionnel libanais que dans le «Modern art» à l’américaine. A découvrir jusqu’au 7 mai.

Des montagnes, des villages, des plages et des forêts prennent d’assaut les toiles accrochées aux cimaises de la Salle de verre du ministère du Tourisme, Hamra. Amina Addada fait partie de ces artistes-témoins qui reproduisent les paysages tels qu’ils se présentent à l’œil. Une peinture presque photographique n’était la palette de couleurs qui diffèrent de celles qu’on trouve dans la nature.
Une centaine de peintures à l’huile qui baignent dans un immobilisme figé. Jusqu’au 26 avril.
Les toiles d’Assaad Arabi se présentent comme un espace saturé de matières. Formes géométriques, images juxtaposées formant une suite ininterrompue de couleurs. Des couleurs sombres et denses.A travers ces 35 toiles, on découvre un artiste tiraillé par la dualité mysticisme-rationalisme. Il affirme vouloir atteindre «au-delà de la forme, le mystère même de l’être»... par la...