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Actualités - REPORTAGE

Les expos de la semaine

Mohammed Ghani
chez 50x70

Ses sculptures ont de l’allure. Ses ancêtres sumériens étaient des statuaires émérites. Mohammed Ghani perpétue avec bonheur cette tradition. Orfèvre du bois, il lui donne de quelques coups de burin l’essence d’une forme précise. Il dit avoir une prédilection pour les «sujets populaires» comme la maternité, la mythologie, les contes des mille et une nuits... Il est également connu pour ses portes en bois ciselées de calligraphie et d’arabesques.

Ghani travaille aussi le bronze. Il en façonne des sculptures méticuleuses, totémiques et des poignées de portes d’allure gothique.
Jusqu’au 26 avril.
La galerie Bekhazi présente une expo collective qui célèbre la saison fleurie. Vingt-deux artistes, soixante-deux toiles glanées dans des collections privées. Moustafa Farroukh, César Gemayel, Georges Corm, Farid Awad, Rachid Wehbé. Un autoportrait d’Omar Ounsi, Nicolas Nammar, Michel Mir, Assem Stétié, Juliana Saroufim. Des artistes qui ne recherchaient ni le pittoresque ni les interprétations plus ou moins abstraites de la peinture contemporaine.

Et aussi des orientalistes — G. Michelet, Limanski, Rimbaud, Novikoff, Cyr — dont les toiles s’inspirent de la nature libanaise. De l’ancien, de l’authentique.
Jusqu’au 19 avril.
Connaissance académique, créativité et appartenance à la gente féminine. Réunies par ces critères, une pléiade d’artistes — diplômées de la LAU — racontent, en formes et en couleurs harmonieuse leur vie et leurs émotions. C’est au cheikh Zayed Hall (LAU) que cet art éclectique coule à flots.

Depuis 1993, l’Alumni Association de la LAU organise une expo annuelle à thème.

Après avoir présenté des thèmes comme «La nature morte», «Le pastel», «L’abstrait», «Les figures humaines», nous avons droit cette année à un florilège de soixante toiles, fruit de l’imagination de femmes dont les douces mains ont visiblement travaillé dans l’exaltation, sinon dans la qualité.
Jusqu’au 15 avril.
Soixante panneaux nous invitent à un voyage dans les châteaux et les demeures de l’empereur germanique Frédéric II de Souabe (1194-1250) à travers les témoignages existants dans les Pouilles. Une occasion de parcourir l’itinéraire de l’histoire personnelle politique et culturelle mouvementée de ce grand souverain, récemment évoqué dans une conférence par l’historien italien Fonseca.
Les lieux majestueux sont richement décorés. Les panneaux offrent un style artistique imposant et recherché. De Sannicandradi à Lucera en passant par Trani, Bartello, Brindisi, Monte Sant-Angelo et les ruines de Fiorentino.
Le fameux Castel de Monte et la cathédrale d’Altamura semblent être une métaphore évidente du pouvoir de cet homme, de son sceptre et de sa couronne.
Des illustrations de monuments architecturaux à voir jusqu’au 24 avril.
Une féerie de couleurs habite les cimaises de l’espace Jacques Dessange à Achrafieh. Etienne Ritter (1934-1994), artiste autodidacte français, a toujours obéi à des impulsions profondes, inexplicables, indéfinissables et mystérieuses. «J’essaye de fixer sur la toile ce que je ressens devant la beauté de la nature, des êtres, des choses, dans l’espoir de faire partager mes émotions à ceux qui regarderont ma peinture», disait-il.

Un univers pictural unique modulé par des touches vigoureuses, une matière généreuse, voie sensuelle, une palette acidulée.
Jusqu’au 24 avril.
Mohammed Ghanichez 50x70Ses sculptures ont de l’allure. Ses ancêtres sumériens étaient des statuaires émérites. Mohammed Ghani perpétue avec bonheur cette tradition. Orfèvre du bois, il lui donne de quelques coups de burin l’essence d’une forme précise. Il dit avoir une prédilection pour les «sujets populaires» comme la maternité, la mythologie, les contes des mille et une...