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Actualités - OPINION

"Les sept vies de Yasser Arafat" de Christophe Boltanski et Jihan el Tahri - Grasset - 400 p.

Le journaliste américain Thomas Friedman l’avait comparé à une poêle Tefal: les balles des tueurs, les débâcles militaires et les revers diplomatiques glissaient sur sa cuirasse sans même l’érafler. Boltanski et El-Tahri voient en lui un chat à sept vies, «qui ressuscite après chacune de ses disparitions et sait, mieux que quiconque, tourner ses défaites en victoires».
Boltanski est correspondant du journal «Libération» à Jérusalem, El-Tahri a collaboré au «Washington Post» à Tunis et travaille actuellement pour la BBC. Ils ont suivi le leader palestinien «pas à pas, dans sa démarche chaotique vers la paix» de la guerre du Golfe à son retour triomphal à Gaza. Ils se sont penchés sur sa personnalité à facettes. Seigneur de la guerre ou pacifiste? Moine-soldat ou homme d’affaires? Symbole de l’exode d’un peuple ou hâbleur politicien?
Au terme de cette enquête nourrie de centaines d’interviews, où l’on découvre quelques faces cachées de Monsieur Palestine, une chose demeure certaine pour les auteurs: il n’y aura ni paix, ni guerre sans Yasser Arafat.
Le journaliste américain Thomas Friedman l’avait comparé à une poêle Tefal: les balles des tueurs, les débâcles militaires et les revers diplomatiques glissaient sur sa cuirasse sans même l’érafler. Boltanski et El-Tahri voient en lui un chat à sept vies, «qui ressuscite après chacune de ses disparitions et sait, mieux que quiconque, tourner ses défaites en victoires».Boltanski...