La troupe de danse Fahd Abdallah présente, sur la scène du théâtre Piccadilly, un spectacle haut en couleur intitulé «Ibhar». Liban, Egypte, pays du Golfe, Algérie, Soudan, «Bilad el-Cham»... le folklore arabe explose dans des tourbillons vivants pleins de fraîcheur où les tableaux se succèdent à un rythme étourdissant.
Danses tribales, soufies, dabkés...Le spectacle de Fahd Abdallah est riche à souhait, tant sur le plan chorégraphique que musical et vestimentaire (les costumes sont de Gaby Abi-Rached et Badiaa Awar).
Sur des musiques entraînantes (Marcel Khalifé, Samir Koueifati, Riad es-Sinbati, Hassan Abou Seoud, Elie Choueiri), ou sur des airs d’Oum Koulsoum et d’Ali Hleyhel, les 14 danseurs et huit danseuses, tout sourire, évoluent avec une souplesse étonnante dans des froufrous de tissus aux couleurs chatoyantes. Les mouvements d’ensemble se suivent sans jamais se ressembler, pleins d’harmonie et de créativité. Cela va de la danse orientale traditionnelle à la danse moderne quasi mécanique.
Ouverture avec la «danse des marins», interprétée par la troupe au complet, en costumes patchwork où dominent le beige et l’ocre. En toile de fond (décors de Hassan Sadeck), la mer houleuse, d’un bleu gitane, des voiles, des cordes qui serviront ensuite à tendre des tapisseries.
Un moment
d’enchantement
Après le débarquement, les hommes exécutent une «danse du Golfe» pour célébrer la victoire de guerre, le retour et les retrouvailles avec leurs épouses. Cheveux lâchés, les femmes traduisent ensuite leur joie par une drôle de danse algérienne aux mouvements saccadés.
Danse des poignards et des épées; danse soufie d’élévation, où la troupe, voilée de blanc, entoure un derviche tourneur; danse-solo du Soudan interprétée par un homme masqué. Le rythme est maintenu tout au long des deux heures de spectacle, clôturé par une dabké du terroir qui résume l’histoire du folklore libanais.
Un moment d’enchantement et d’évasion dans la mémoire collective orientale.
Natacha SIKIAS
Danses tribales, soufies, dabkés...Le spectacle de Fahd Abdallah est riche à souhait, tant sur le plan chorégraphique que musical et vestimentaire (les costumes sont de Gaby Abi-Rached et Badiaa Awar).
Sur des musiques entraînantes (Marcel Khalifé, Samir Koueifati, Riad es-Sinbati, Hassan Abou Seoud, Elie Choueiri), ou sur des airs d’Oum Koulsoum et d’Ali Hleyhel, les 14 danseurs et huit danseuses, tout sourire, évoluent avec une souplesse étonnante dans des froufrous de tissus aux couleurs chatoyantes. Les mouvements d’ensemble se suivent sans jamais se ressembler, pleins d’harmonie et de créativité. Cela va de la danse orientale traditionnelle à la danse moderne quasi mécanique.
Ouverture avec la «danse des marins», interprétée par la troupe au complet, en costumes patchwork où dominent le beige et l’ocre. En toile de fond (décors de Hassan Sadeck), la mer houleuse, d’un bleu gitane, des voiles, des cordes qui serviront ensuite à tendre des tapisseries.
Un moment
d’enchantement
Après le débarquement, les hommes exécutent une «danse du Golfe» pour célébrer la victoire de guerre, le retour et les retrouvailles avec leurs épouses. Cheveux lâchés, les femmes traduisent ensuite leur joie par une drôle de danse algérienne aux mouvements saccadés.
Danse des poignards et des épées; danse soufie d’élévation, où la troupe, voilée de blanc, entoure un derviche tourneur; danse-solo du Soudan interprétée par un homme masqué. Le rythme est maintenu tout au long des deux heures de spectacle, clôturé par une dabké du terroir qui résume l’histoire du folklore libanais.
Un moment d’enchantement et d’évasion dans la mémoire collective orientale.
Natacha SIKIAS
La troupe de danse Fahd Abdallah présente, sur la scène du théâtre Piccadilly, un spectacle haut en couleur intitulé «Ibhar». Liban, Egypte, pays du Golfe, Algérie, Soudan, «Bilad el-Cham»... le folklore arabe explose dans des tourbillons vivants pleins de fraîcheur où les tableaux se succèdent à un rythme étourdissant.Danses tribales, soufies, dabkés...Le spectacle de...
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