M. Fakhoury, qui venait de s’entretenir avec le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, a par ailleurs annoncé le retour à la normale dans les échanges commerciaux entre le Liban et l’Egypte. Et de préciser que l’Egypte a prorogé jusqu’à fin mai l’autorisation d’importer des pommes libanaises, à concurrence de 10.500 tonnes.
L’Egypte a également décidé d’autoriser l’importation de la nouvelle récolte de pommes, entre octobre 97 et mai 98, à concurrence de 20.000 tonnes et aux mêmes conditions préférentielles qui sont en ce moment en vigueur, a ajouté le ministre de l’Agriculture.
En contrepartie, a poursuivi M. Fakhoury, le Liban autorisera l’entrée de toutes les quantités de pommes de terre égyptiennes chargées avant la décision d’interdire l’importation de ce légume (6 mars), à charge pour ces quantités de ne pas dépasser celles qui sont stockées en ce moment dans le port de Beyrouth.
Selon le ministre de l’Agriculture, ces quantités restent relativement «très limitées» et ne compromettront pas l’écoulement de la production locale de pomme de terre. «Si l’importation libre avait été autorisée, la production locale, notamment celle du Akkar, aurait été condamnée à une mévente catastrophique, et les agriculteurs à des pertes considérables», a-t-il conclu.
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