Le diplomate japonais devait, par ailleurs, souligner que cette affaire n’influera pas sur les relations libano-nippones pour ce qui est, notamment, de l’assistance promise à l’issue du forum des «Amis du Liban» qui avait eu lieu à Washington.
M. Ishigaki devait rencontrer, en premier, le ministre des Emigrés, M. Talal Arslan, à qui il a fait part du grand respect que voue son pays à la diaspora libanaise dans le monde, soulignant qu’il existe au Japon une petite colonie libanaise qui s’adapte parfaitement à la société japonaise.
Interrogé ensuite sur les derniers développements de l’affaire des détenus de l’Armée rouge japonaise, M. Ishigaki a exprimé sa pleine confiance dans la justice libanaise.
Sur le point de savoir s’il existe des démarches en vue de l’extradition des détenus, le diplomate japonais a souligné que la décision du gouvernement libanais est inchangée à ce sujet, mais que son pays désire toujours les voir extradés afin qu’ils comparaissent devant les instances judiciaires du Japon.
Il a conclu en remarquant que cette affaire n’aura aucune retombée négative sur les rapports libano-nippons.
M. Ishigaki a rencontré ensuite le ministre d’Etat pour la réforme administrative, M. Béchara Merhej, qui a indiqué que la conversation a porté sur la permanence de la coopération entre le Liban et le Japon pour ce qui est de l’assistance technique en matière d’informatisation de l’administration.
Enfin, le diplomate japonais a été reçu par le ministre de l’Enseignement professionnel et technique, M. Farouk Berbir. Au terme de cette rencontre, il a déclaré que la conversation a porté sur la situation de ce département, soulignant que son pays est disposé à aider dans le domaine professionnel et technique. Il a conclu en affirmant que les rapports entre les deux pays sont «excellents», souhaitant qu’ils restent ainsi.
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Don européen : suite à la levée de boucliers, Berry et Mikati s’activent
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes