Rechercher
Rechercher

Actualités - REPORTAGE

Le ministre de l'industrie a entamé sa visite à Paris Salem se prononce pour un partenariat avec la France

Pour sa première visite en France en tant que ministre d’Etat chargé de l’Industrie, M. Nadim Salem, arrivé en début de semaine à Paris, s’est fixé un objectif doublement ambitieux. Tout d’abord, obtenir l’envoi d’experts français pour aider les services de son ministère naissant à élaborer une politique de développement des petites et moyennes industries (PMI).
En second lieu, proposer à des entreprises françaises des partenariats avec des industries libanaises avides de savoir-faire au niveau des normes de qualité et des moyens de production.
Au cours d’une conférence de presse donnée à l’ambassade du Liban hier, M. Salem a déclaré qu’il fondait de grands espoirs sur cette visite et que les entreprises libanaises avaient toujours été d’excellents partenaires pour aider les exportateurs européens à s’implanter ou à renforcer leur présence sur les marchés arabes.
Il a souligné que l’industrie agroalimentaire libanaise représentait environ cinq mille unités de production et qu’elle était bien placée pour servir de tremplin aux entreprises françaises de ce même secteur intéressées par le Moyen-Orient.
«Donnez le savoir-faire aux Libanais et eux, à leur tour, se chargeront de vous offrir les marchés arabes», a affirmé le ministre avant de s’entretenir avec son homologue français Franck Borotra.
S’adressant aux industriels français qu’il a invités à s’engager dans des projets communs, M. Salem a rappelé que les Libanais étaient «bien implantés dans les pays du Golfe», un marché dominé, selon lui, par les Américains.
«Une collaboration plus accrue entre les industriels français et leurs homologues libanais ne peut qu’être bénéfique à la promotion des intérêts stratégiques des deux parties», dans diverses régions du monde où «la diaspora libanaise est bien implantée, sans oublier les marchés voisins et en tête le marché syrien de 16 millions de consommateurs», a-t-il dit.

Estimant à 80 le nombre de joint-ventures franco-libanaises, il a rappelé qu’un des plus récents de ces partenariats avait été l’acquisition en octobre par Perrier-Vittel (Groupe Nestlé) de 49% de la société productrice des eaux minérales Sohat.
Le ministère français de l’Industrie a indiqué que l’entretien entre les deux ministres avait permis de décider l’envoi d’une mission pour faire un «état des lieux» du ministère libanais de l’Industrie et des moyens d’accroître les investissements français dans des secteurs tels que les matériaux de construction, les nouvelles technologies et l’agroalimentaire.

Une mission du ministère français de l’Agriculture est également attendue dans les prochaines semaines au Liban.
M. Salem doit également rencontrer le ministre français de l’Agriculture Philippe Vasseur, et celui des PME, Jean-Pierre Raffarin.
Outre ses rencontres avec MM. Borotra, Vasseur et Raffarin, M. Salem et la délégation qui l’accompagne, qui comprend notamment une dizaine de patrons de l’agroalimentaire libanais, visiteront aujourd’hui mercredi le Salon international du machinisme agricole, à Villepinte, près de Paris, et rencontreront demain les dirigeants de l’ANIA (Association nationale des industries alimentaires). Vendredi, ils rendront visite au directeur de la Banque des PME, M. Jean-François Tassin.
Pour sa première visite en France en tant que ministre d’Etat chargé de l’Industrie, M. Nadim Salem, arrivé en début de semaine à Paris, s’est fixé un objectif doublement ambitieux. Tout d’abord, obtenir l’envoi d’experts français pour aider les services de son ministère naissant à élaborer une politique de développement des petites et moyennes industries (PMI).En second...