En réalité, sur une vaste surface divisée en stands, les artistes et artisans (une quinzaine sur une centaine d’exposants) se perdent dans la foule de commerçants qui présentent là une marchandise très diversifiée: antiquités, tapis, cassettes, gadgets, livres, jouets et provisions. Par ci par là, on tombe sur un portraitiste à l’œuvre, un mosaïste, un calligraphe ou un sculpteur, prêts à répondre à des questions. L’ambiance est toutefois loin d’être aussi chaleureuse que promis. Certes, l’accueil est assuré par trois jeunes filles en habit folklorique qui offrent des fruits secs; mais le cachet «terroir et patrimoine» s’arrête là. On se sent très peu dans un «souk». Il n’y a pas de musique orientale. C’est dans un espace «café» réduit qu’on peut se faire dire la bonne aventure, assister au travail d’un souffleur de verre, fumer un narguilé ou faire une partie de trictrac. Un autre coin qui attire les «touristes»: le four où l’on peut déguster des manakiches au saj. Pour le reste, on a l’impression de déambuler dans une galerie marchande souterraine, banale, sans âme.
Jusqu’au 23 février, tous les soirs, de 17h30 à 22h30.
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