Après un appel de Hariri l'informant des résultats de son entretien avec Chirac Berry optimiste au sujet d'une prochaine reprise des négociations

Le chef du Parlement, M. Nabih Berry, est optimiste au sujet du processus de paix arabo-israélien, et convaincu d’une prochaine reprise des négociations syro-israéliennes et libano-israéliennes. Telle est, en tout cas, l’impression des députés qui se sont entretenus hier avec lui, dans le cadre de ses rencontres du mercredi.
L’optimisme de M. Berry, précisent les députés, fait suite à une conversation téléphonique qu’il a eue hier avec le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, qui l’a mis au courant des résultats de son entretien, mardi, avec le président français Jacques Chirac.
Selon le chef de l’Assemblée, cité par les députés, les récents développements au Liban-Sud vont probablement inciter le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à exprimer lors de sa visite aux Etats-Unis, qu’il entame aujourd’hui, le souhait d’une reprise des négociations avec le Liban et la Syrie. Les négociations pourraient très bien reprendre au point où elles avaient été interrompues à l’époque où elles étaient menées par le Cabinet travailliste dirigé par Shimon Pérès, a ajouté M. Berry.
Les pertes humaines enregistrées par l’armée israélienne au Liban-Sud, et les appels israéliens à un retrait unilatéral de cette région auraient poussé M. Netanyahu à renoncer à une reprise «sans conditions préalables» des négociations, estiment des sources parlementaires.
Le «Hezbollah»:
Israël a perdu la
bataille du Liban-Sud

Il convient de noter que l’optimisme de M. Berry est partagé par certains députés du «Hezbollah», qui ont relevé hier qu’Israël «a perdu la bataille du Liban-Sud et ne demande plus qu’à retirer son armée».
Pour ces députés, qui ont été reçus hier par le président Berry, le retrait du Liban-Sud n’est plus qu’une question de temps, et Israël qui sait à présent à quoi s’en tenir avec le Liban, va concentrer tous ses efforts sur le règlement de ses autres contentieux, notamment le litige avec la Syrie sur le plateau du Golan.