Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Retrait unilatéral du Liban-sud : vive polémique en Israël

Une vive polémique a éclaté hier entre des ministres israéliens sur un possible retrait unilatéral du Sud, après la mort de trois soldats israéliens dans la bande frontalière, la semaine dernière.
Cité par l’AFP, le ministre de la Sécurité intérieure, Avigdor Kahalani, a déclaré qu’il n’était plus «possible que nos soldats se fassent tuer comme des canards au Liban, sans que nous réagissions».
Il a préconisé un «retrait graduel» de la «zone de sécurité», et le remplacement des soldats israéliens qui l’occupent par une force internationale.
«Un autre moyen serait de durcir nos opérations en détruisant les centrales électriques au Liban pour un soldat israélien tué, les routes pour deux soldats, et les ponts pour trois soldats (tués)», a ajouté M. Kahalani.
Le ministre de la Défense, Yitzhak Mordehaï, a catégoriquement rejeté ces propositions qui selon lui «portent atteinte au moral et à la motivation de nos soldats déployés au Liban».
«Un retrait unilatéral du Liban-Sud mettrait en danger les localités du nord d’Israël qui seraient directement sous la menace des terroristes qui pourraient s’approcher impunément de la frontière», a ajouté M. Mordehaï.
«De plus, a-t-il poursuivi, aucune force internationale n’est capable d’arrêter les terroristes du Hezbollah».
«Bombarder des villages, des installations électriques ou des routes ne serait pas efficace», a estimé M. Mordehaï à la sortie d’une réunion de la commission de la Défense et des Affaires étrangères du Parlement israélien.
Le chef d’état-major israélien, le général Amnon Shahak, avait exclu vendredi un retrait unilatéral du Sud car «il n’y a personne avec qui conclure un accord au Liban, le gouvernement de Beyrouth ne peut pas ou ne veut pas prendre la responsabilité de ce qui se passe» dans cette région.

30 avions iraniens

Par ailleurs, le ministre israélien des A.E., M. David Lévy, a affirmé «qu’une trentaine d’avions iraniens chargés d’armes au profit du Hezbollah au Liban ont atterri à l’aéroport de Damas depuis la fin de l’opération (israélienne) «Raisins de la colère en avril».
M. Lévy a indiqué que ces informations «proviennent de très bonne source». Avant cette opération israélienne de bombardements massifs, seuls trois avions iraniens par an livraient des armes au Hezbollah, selon des sources militaires israéliennes.
M. Lévy a par ailleurs reproché à la Syrie «sa politique extrémiste» et indiqué que des forces syriennes équipées de missiles sol-sol à ogives chimiques fournis par la Chine et la Corée du Nord étaient déployées le long de la frontière nord d’Israël.
Une vive polémique a éclaté hier entre des ministres israéliens sur un possible retrait unilatéral du Sud, après la mort de trois soldats israéliens dans la bande frontalière, la semaine dernière.Cité par l’AFP, le ministre de la Sécurité intérieure, Avigdor Kahalani, a déclaré qu’il n’était plus «possible que nos soldats se fassent tuer comme des canards au...