Jones : après Hébron, les autres volets des négociations (photo)

L’ambassadeur américain à Beyrouth, M. Richard Jones, a déclaré hier que Washington va être le théâtre prochainement d’une intense activité dans le but de réactiver les «autres volets des négociations de paix» israélo-arabes, après l’application de l’accord sur Hébron.
M. Jones a tenu ces propos à l’issue d’une rencontre d’une heure et demie avec le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri. L’ambassadeur US était accompagné de Mme Deborah Potlander, assistante pour les affaires du Proche-Orient du président de la commission des Affaires étrangères au Congrès.
Le diplomate a précisé que l’entretien avec M. Hariri a porté sur «les développements dans la région, en Israël, ainsi que sur l’accord sur Hébron».

L’accord sur
Hébron, «une
grande victoire»

M. Jones a d’autre part déclaré ne pas être au courant d’une initiative de la France visant à réactiver les négociations sur le volet israélo-syrien. Il a qualifié «de grande victoire» l’accord sur Hébron, précisant que «c’est la première fois que le gouvernement israélien accepte de mettre en œuvre les accords d’Oslo et considère que l’Autorité palestinienne est son partenaire dans la paix. Nous estimons qu’il s’agit d’une évolution importante. Et comme vous devez le savoir, la capitale américaine va prochainement être le théâtre d’une intense activité à la suite des invitations qui ont été adressées à plusieurs dirigeants de la région. Et vous verrez que dès la fin de l’application de l’accord sur Hébron les autres volets des négociations de paix vont être réactivés. Je pense qu’il s’agit d’un pas positif»

Pas d’immixtion
dans les affaires
intérieures

Interrogé au sujet des propos qu’il avait tenus la veille au sujet de la troïka, M. Jones a déclaré que son intention n’était pas de «commenter le système politique libanais mais d’expliquer le fonctionnement des institutions aux Etats-Unis, où la séparation des pouvoirs est appliquée». «Je ne me mêle jamais des affaires intérieures d’un autre pays», a-t-il dit. M. Jones avait déclaré que «la troïka n’existe pas aux Etats-Unis».