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Actualités - CHRONOLOGIE

Le ramadan, mois de la générosité et de la solidarité

Le Ramadan est un mois de jeûne, de prière, de pureté et de générosité. Durant ce mois, les croyants ont apporté beaucoup d’aide aux plus démunis. Les caisses des associations caritatives qui s’occupent des orphelins et des personnes âgées ont été renflouées. Cet argent servira, tout au long de l’année en cours, à nourrir, vêtir, soigner et scolariser les enfants et à faire vivre dignement les personnes du troisième âge.
Institué par le Prophète en souvenir de la Révélation (du Coran), le Ramadan est le neuvième mois (29 jours) de l’année lunaire musulmane. Il y est prescrit (comme on sait) de jeûner du lever au coucher du soleil. Mais le mois du Ramadan est aussi une période d’intense retour à toutes les sources de la foi islamique. Le croyant se recueille pour un examen de conscience, il entre en communion avec le Créateur. Durant le Ramadan, le musulman est donc appelé à être pur, en paroles, en actions, en pensée…
Il doit également être généreux avec les pauvres et il lui faut verser une dîme dont le montant est fixé par un juge religieux.
Le jeûne est un devoir qui doit être respecté dès l’âge de 9 ans pour les filles et de 14 ans pour les garçons. Seuls les malades, les aliénés et les voyageurs (44 km aller-retour) en sont dispensés, ainsi que les personnes sujettes aux évanouissements ou âgées.
Les patients atteints de la «maladie de la soif» sont autorisés à boire de l’eau mais pas à se nourrir. Quant à ceux qui craignent la maladie comme conséquence du jeûne (le risque doit être certifié par un médecin), il leur est interdit de jeûner.
En cas de maladie ou de voyage durant le Ramadan, le jeûne est donc interrompu. Cependant, le croyant le reprend plus tard, après la fin du Ramadan, pour autant de jours qu’aura duré l’interruption.
Les musulmans qui n’obéissent pas au jeûne peuvent se racheter s’ils le désirent. On distingue toutefois entre les «pécheurs» volontaires et les «pécheurs» involontaires. Pour racheter chaque jour de faute, les premiers devront jeûner deux mois de suite (à n’importe quel moment de l’année) et nourrir 120 miséreux (ou payer 120 repas soit 120 fois 5.000 L.L.). Quant aux autres, ils devront soit jeûner deux mois de suite, soit nourrir 60 miséreux (ou payer 60 fois 5.000 L.L.). Sont appelés «pauvres» ceux dont le salaire ne suffit pas à couvrir les besoins et «miséreux» ceux qui ne parviennent pas à assurer leur pain quotidien.

Dîme

Durant le Ramadan, tout musulman possédant de l’or, de l’argent, un troupeau ou un lopin de terre sur lequel il cultive des dattes, du blé, des céréales… doit payer une dîme appelée «Zakat». C’est là un pourcentage fixé par un juge imam, à soustraire également de la valeur de tout bijou en or non porté durant l’année en cours.
Pour les chiites, il existe une autre sorte d’obole, appelée «Khoums» (un cinquième), calculée à partir des gains de l’année en cours et versée aux orphelins, aux vieillards, aux pauvres ou aux miséreux par l’intermédiaire d’un cheikh ou d’une association. Des caisses sont installées à cette fin un peu partout dans le pays durant tout le mois du Ramadan.
Ce même pourcentage est également prélevé sur tout objet ou vêtement acheté durant l’année mais non utilisé.
Le jour de la fête du Fitr, chaque personne doit remettre, avant la prière du matin, 5.000 L.L. à un pauvre ou à un miséreux. Cette aumône, appelée «Zakat el-Fitr» est un devoir pour tous. Le père de famille payera pour chaque membre de sa famille.
Pour les musulmans, par le jeûne, le Tout-Puissant veut montrer à l’homme qu’il n’existe aucune différence entre pauvres et riches. En les appelant à jeûner il leur confère, pour un moment, une des caractéristiques des anges, et les invite à transcender la matière. Le Ramadan est donc une période de solidarité concrète. En jeûnant, le riche expérimente la faim et partage avec le pauvre le sentiment de privation. Cela le rend plus compréhensif et donc plus généreux envers ceux qui sont dans le besoin.
N.S.
Le Ramadan est un mois de jeûne, de prière, de pureté et de générosité. Durant ce mois, les croyants ont apporté beaucoup d’aide aux plus démunis. Les caisses des associations caritatives qui s’occupent des orphelins et des personnes âgées ont été renflouées. Cet argent servira, tout au long de l’année en cours, à nourrir, vêtir, soigner et scolariser les enfants et à faire...