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Actualités - REPORTAGE

Les expos de la semaine

«C’est toujours moi, mais avec de nouvelles idées, de nouvelles matières et de nouvelles couleurs», dit Hrair de son exposition qui se déroule jusqu’au samedi 1er février à la galerie Epreuve d’Artiste.
Le style de Hrair, on le sait, est très particulier. Original. Il nous revient dans cette exposition plus passionné que jamais. Avec, toutefois, quelques nouveautés, résultat de sa «recherche permanente d’un symbolisme aussi onirique qu’esthétique».
«Variations crépusculaires» illustre à merveille cette nouvelle vision. Des maisons croquées à contre-jour, en lignes verticales, surplombées par le fameux soleil de Hrair symbolisant le mouvement perpétuel. «La toile représente un retour à la terre nostalgique. La ville peut être Beyrouth mais elle peut être également toute ville ayant souffert».
«Je ne change pas pour le fait de changer; je suis mon âme. J’ai mon style, je le garde». En effet, l’icône est là avec ses enluminures d’argent et d’or… Les femmes mystérieuses à longue chevelure ondoyante également… quelques chevaux réapparaissent çà et là… Le matériau par contre est moins épais. «Je suis un coloriste mais aussi un technicien. J’aime jouer avec les techniques».
Les camaïeux sont là. Incontournables…
Arnal chez Alice Mogabgab

Vingt-trois toiles signées François Arnal sont accrochées aux cimaises de la galerie Alice Mogabgab jusqu’au 8 février. Peintre né en 1924, il fait partie de ces artistes qui ont vécu le grand sursaut de révolte de l’après-guerre et il en incarne aujourd’hui toute l’énergie existentielle. Préoccupé constamment de donner à sa peinture une signification communicable, il a expérimenté différents systèmes d’écriture picturale, passant de la description minutieuse des formes à une ample effusion lyrique de la couleur. Il en est venu, enfin, à abandonner l’exécution manuelle et à pratiquer de nouvelles techniques par projection d’empreintes, souvent en noir et blanc. Ses toiles exposées aujourd’hui à Beyrouth illustrent une approche particulière du support et des procédés — bombage, glacis, couleurs superposées. Vingt-trois toiles, entre huiles et acryliques, où l’abstraction minimaliste n’empêche pas les grandes effusions. Car même dans ses toiles les plus dépouillées, Arnal exprime sa joie de vivre. Et de peindre…
Une exposition collective où les artistes rendent un hommage à la nature libanaise se tient au foyer de l’art du Kulturzentrum jusqu’au 30 janvier. Les aquarelles de Jean Jabbour dépeignent des vallées, des montagnes, un paysage côtier, une vallée et les ruines de Baalbeck... Bref, rien ne manque à... ces tableaux, surtout pas les petits toits de tuile orangés.
Les aquarelles de Mireille el Khoury rendent un hommage à la nature des choses. Le pinceau de l’artiste s’attarde sur les détails: la terrasse d’une maison, la courbe d’une épaule portant une jarre de terre cuite. El Khoury croque également une galerie de personnages du quotidien villageois.
Rosine Klinger a le discours pictural un peu plus théâtral. Elle met en scène des femmes fières, des paysages à l’heure du crépuscule.
Résolument modernes en noir, rouge et blanc ou carrément «anciennes» style phénicien, les mosaïques de Tony Abi Assad complètent cet hommage au patrimoine libanais.
«C’est toujours moi, mais avec de nouvelles idées, de nouvelles matières et de nouvelles couleurs», dit Hrair de son exposition qui se déroule jusqu’au samedi 1er février à la galerie Epreuve d’Artiste.Le style de Hrair, on le sait, est très particulier. Original. Il nous revient dans cette exposition plus passionné que jamais. Avec, toutefois, quelques nouveautés, résultat de sa...