Le Koweït est l'un des grands pays pétroliers du Golfe, accueillant depuis plusieurs décennies de nombreux cadres et ouvriers libanais, partis seuls ou en famille à la recherche d'un emploi stable. Dans ce pays, l'éloge de Dieu, de la nation et du pétrole est de rigueur, et les petits Libanais étudiant dans les écoles privées de la capitale apprennent bien cette leçon.
Ils constituent près de la moitié de l'effectif du Lycée français dépendant de la Mission laïque française, partageant les bancs de l'école avec d'autres enfants maghrébins, égyptiens ou autres. Et à partir de l'âge de 6 ans, se pose la question religieuse : en effet, fait inhabituel, l'enseignement du Coran est obligatoire pour les écoliers musulmans dès la classe de CP dans cet établissement français, comme dans les autres écoles étrangères, anglaise et américaine.
Cela provoque des discussions parfois drôles entre enfants, s'étendant aux parents, dans un climat qui demeure cependant convivial. Surtout que, cette année, la leçon coranique hebdomadaire est devenue bihebdomadaire, ce qui a entraîné quelques plaintes discrètes de la part de parents musulmans libanais et maghrébins, souhaitant donner à leurs enfants un enseignement laïque selon la tradition française.
Une petite écolière chrétienne libanaise de 4 ans, tombée un jour amoureuse d'un camarade de classe, annonce à sa sœur aînée qu'elle veut l'épouser, laquelle lui répond : « Tu ne peux pas, il est musulman. » La petite renchérit : « Non, il est Libanais ! » puis, comprenant la différence religieuse, poursuit : « Je vais le faire chrétien. » La veille de Noël, elle convainc un groupe d'amis que Jésus est plus fort que « Power Ranger », entraînant des appels téléphoniques de leurs parents musulmans, qui reprochent de façon amusée à la maman le prosélytisme de sa fille.
Un autre écolier chrétien libanais plus âgé récite à ses parents étonnés des versets du Coran. Il leur explique alors, tout content, que ces versets se trouvent dans le programme d'enseignement de la langue arabe au Lycée, et que les élèves chrétiens qui les apprennent par cœur ont un point de plus ! D'autres parents musulmans ont trouvé leurs enfants jouant hors de l'école au moment de la leçon coranique, qui est toutefois appréciée par plusieurs familles.
L'important dans tout cela est que le dialogue n'est jamais rompu, et que les élèves surmontent sans difficulté majeure ces problèmes qui n'entravent en rien le bon niveau scolaire du Lycée français.
Ils constituent près de la moitié de l'effectif du Lycée français dépendant de la Mission laïque française, partageant les bancs de l'école avec d'autres enfants maghrébins, égyptiens ou autres. Et à partir de l'âge de 6 ans, se pose la question religieuse : en effet, fait inhabituel, l'enseignement du Coran est obligatoire pour les écoliers musulmans dès la classe de CP dans cet établissement français, comme dans les autres écoles étrangères, anglaise et américaine.
Cela provoque des discussions parfois drôles entre enfants, s'étendant aux parents, dans un climat qui demeure cependant convivial. Surtout que, cette année, la leçon coranique hebdomadaire est devenue bihebdomadaire, ce qui a entraîné quelques plaintes discrètes de la part de parents musulmans libanais et maghrébins, souhaitant donner à leurs enfants un enseignement laïque selon la tradition française.
Une petite écolière chrétienne libanaise de 4 ans, tombée un jour amoureuse d'un camarade de classe, annonce à sa sœur aînée qu'elle veut l'épouser, laquelle lui répond : « Tu ne peux pas, il est musulman. » La petite renchérit : « Non, il est Libanais ! » puis, comprenant la différence religieuse, poursuit : « Je vais le faire chrétien. » La veille de Noël, elle convainc un groupe d'amis que Jésus est plus fort que « Power Ranger », entraînant des appels téléphoniques de leurs parents musulmans, qui reprochent de façon amusée à la maman le prosélytisme de sa fille.
Un autre écolier chrétien libanais plus âgé récite à ses parents étonnés des versets du Coran. Il leur explique alors, tout content, que ces versets se trouvent dans le programme d'enseignement de la langue arabe au Lycée, et que les élèves chrétiens qui les apprennent par cœur ont un point de plus ! D'autres parents musulmans ont trouvé leurs enfants jouant hors de l'école au moment de la leçon coranique, qui est toutefois appréciée par plusieurs familles.
L'important dans tout cela est que le dialogue n'est jamais rompu, et que les élèves surmontent sans difficulté majeure ces problèmes qui n'entravent en rien le bon niveau scolaire du Lycée français.
Le Koweït est l'un des grands pays pétroliers du Golfe, accueillant depuis plusieurs décennies de nombreux cadres et ouvriers libanais, partis seuls ou en famille à la recherche d'un emploi stable. Dans ce pays, l'éloge de Dieu, de la nation et du pétrole est de rigueur, et les petits Libanais étudiant dans les écoles privées...