Traitor de Jeffrey Nachmanoof
Avec Don Cheadle et Guy Pearce.
Après un passage en prison au Yémen, Samir Horn (Don Cheadle) va se retrouver dans un groupuscule dangereux qui s’apprête à commettre des attentats aux États-Unis. En face de lui, Roy Clayton (Guy Pearce), un agent gouvernemental, accompagné d’un collègue (l’équilibre des forces étant respecté, il y a toujours un plus humain que l’autre) cherchent absolument à le saisir. Un jeu de poursuite s’installe sur fond de terrorisme, d’Arabes plus ou moins méchants et d’Américains plus ou moins gentils. À travers plusieurs grandes capitales de la planète, ce récit, mélange de Syriana en moins mystérieux, de The Kingdom en moins violent et de la trilogie des Bourne en cinématographie moins élaborée, au scénario tiré d’une idée du comédien Steve Martin, ne brille pas par son originalité. Il est question de violence, de religion et d’endoctrinement à une époque où la paranoïa est reine. Sur fond de terrorisme, cette idée est plus qu’éculée. Essorée jusqu’à la moelle, elle n’intéresse qu’un certain nombre de spectateurs férus du genre. Mais derrière cette première réalisation maîtrisée, manquant parfois d’imagination, le cinéaste s’en tire sans surprendre ni déplaire. Le film se laisse voir grâce surtout à la présence de ces deux solides acteurs qui se débrouillent bien, même dans des eaux troubles.
grand cinEmas ABC/grand concorde/grand las salinas
Seven Pounds de Gabriele Muccino
Avec Will Smith et Rosario Dawson.
Hanté par un secret, Ben Thomas cherche sa rédemption en transformant radicalement la vie de sept personnes qu’il ne connaît pas. Une fois son plan mis en place, rien ne va plus l’arrêter. Mais il ne se doute pas que l’amour l’attend au coin de la rue.
Au départ, le sujet paraît très bon, surtout que la première heure du film intrigue. Que cache Will Smith ? Est-il bon ou mauvais ? Est-il vraiment un percepteur d’impôts ? Le couple aussi « match » ensemble. Rosario Dawson, découverte par Quentin Tarentino dans Death Proof, est lumineuse et belle. Gabriele Muccino avait donné auparavant le touchant The Pursuit of Happyness mais là, dans ce film, entre le scénario qui risque d’être intéressant et la pathos-mélo, il n’y a qu’un pas et ce pas, il l’a franchi. Dommage.
CINEMACITY, empire DUNES/SODECO/GALAXY, espace
The Tale of Despereaux de Rob Stevenhagen et Sam Fell
Avec les voix de Matthew Broderick, Dustin Hoffman et Kevin Kline.
Le royaume de Dor est affligé par la perte de la reine. Au château, le roi est inconsolable, alors que la princesse est retenue prisonnière dans un royaume devenu gris. Les souris en sont bannies et Roscurro le rat est rejeté aux oubliettes chez les siens. C’est grâce à une petite souris à l’esprit vif, du nom de Despereaux, que la vie redeviendra normale.
Une fable pour les petits, très petits et non pour les parents qui risquent de s’ennuyer dans ce film animé. En effet, il est devenu difficile d’innover dans les animations surtout face aux pros comme Pixar et Disney. Bien que les couleurs soient chaudes et bien élaborées, la première moitié du film s’étire en longueur et le scénario est trop prévisible. Rien ne surprend dans ce conte qui a glané des idées de ses prédécesseurs et qui, pourtant, rassemble un bon casting de voix qu’on devine fort bien, notamment Hoffman, Sigourney Weaver et William H. Macey.
CINEMACITY, empire
sodeco/GALAXY, KASLIK, grand cinEmas abc, grand concorde, grand las salinas
Genghis Khan, To the Ends of the Earth and Sea de Shinichirô Sawai
Avec Takashi Sorimachi et Rei Kikukawa.
Nous connaissions déjà l’histoire de ce grand guerrier mongol qui réunifia toutes les tribus de la Mongolie. Les multiples productions américaines, russes (Sergueï Bodrov) ou sino-mongoles qui déboulent sur les écrans ne font qu’augmenter nos informations et amplifier le mythe de ce conquérant. Oui, il s’appelait Temudjin. Oui, son père avait séquestré la femme d’un autre chef pour l’engrosser par la suite. Oui, sa femme Borte a souffert de la même situation. Oui, les steppes de Mongolie sont très belles et les combattants très forts. Mais cela suffit. Nous n’allons pas faire de thèse sur la Mongolie. Et puis quand le cinéma commence à ressembler à une leçon d’histoire, cela risque d’être ennuyeux. À ce guerrier japonais (mal doublé), à l’interprétation gauche et grossière (parfois trop vociférante), nous préférons cet autre Genghis Khan ancré dans nos mémoires, celui à l’allure de Omar al-Sharif, qui faisait rêver sous ses capelines de fourrure. C’était à l’époque d’un certain cinéma et non d’un matraquage thématique.
PLANÈTE ZOUK/SAINT-ÉLIE/ABRAJ,CINEMACITY, empire
sodeco/dunes
Avec Don Cheadle et Guy Pearce.
Après un passage en prison au Yémen, Samir Horn (Don Cheadle) va se retrouver dans un groupuscule dangereux qui s’apprête à commettre des attentats aux États-Unis. En face de lui, Roy Clayton (Guy Pearce), un agent gouvernemental, accompagné d’un collègue (l’équilibre des forces étant respecté, il y a toujours un plus humain que l’autre) cherchent absolument à le saisir. Un jeu de poursuite s’installe sur fond de terrorisme, d’Arabes plus ou moins méchants et d’Américains plus ou moins gentils. À travers plusieurs grandes capitales de la planète, ce récit, mélange de Syriana en moins mystérieux, de The Kingdom en moins violent et de la trilogie des Bourne en cinématographie moins élaborée, au scénario tiré d’une idée du comédien Steve Martin, ne brille pas par son originalité. Il est question de violence, de religion et d’endoctrinement à une époque où la paranoïa est reine. Sur fond de terrorisme, cette idée est plus qu’éculée. Essorée jusqu’à la moelle, elle n’intéresse qu’un certain nombre de spectateurs férus du genre. Mais derrière cette première réalisation maîtrisée, manquant parfois d’imagination, le cinéaste s’en tire sans surprendre ni déplaire. Le film se laisse voir grâce surtout à la présence de ces deux solides acteurs qui se débrouillent bien, même dans des eaux troubles.
grand cinEmas ABC/grand concorde/grand las salinas
Seven Pounds de Gabriele Muccino
Avec Will Smith et Rosario Dawson.
Hanté par un secret, Ben Thomas cherche sa rédemption en transformant radicalement la vie de sept personnes qu’il ne connaît pas. Une fois son plan mis en place, rien ne va plus l’arrêter. Mais il ne se doute pas que l’amour l’attend au coin de la rue.
Au départ, le sujet paraît très bon, surtout que la première heure du film intrigue. Que cache Will Smith ? Est-il bon ou mauvais ? Est-il vraiment un percepteur d’impôts ? Le couple aussi « match » ensemble. Rosario Dawson, découverte par Quentin Tarentino dans Death Proof, est lumineuse et belle. Gabriele Muccino avait donné auparavant le touchant The Pursuit of Happyness mais là, dans ce film, entre le scénario qui risque d’être intéressant et la pathos-mélo, il n’y a qu’un pas et ce pas, il l’a franchi. Dommage.
CINEMACITY, empire DUNES/SODECO/GALAXY, espace
The Tale of Despereaux de Rob Stevenhagen et Sam Fell
Avec les voix de Matthew Broderick, Dustin Hoffman et Kevin Kline.
Le royaume de Dor est affligé par la perte de la reine. Au château, le roi est inconsolable, alors que la princesse est retenue prisonnière dans un royaume devenu gris. Les souris en sont bannies et Roscurro le rat est rejeté aux oubliettes chez les siens. C’est grâce à une petite souris à l’esprit vif, du nom de Despereaux, que la vie redeviendra normale.
Une fable pour les petits, très petits et non pour les parents qui risquent de s’ennuyer dans ce film animé. En effet, il est devenu difficile d’innover dans les animations surtout face aux pros comme Pixar et Disney. Bien que les couleurs soient chaudes et bien élaborées, la première moitié du film s’étire en longueur et le scénario est trop prévisible. Rien ne surprend dans ce conte qui a glané des idées de ses prédécesseurs et qui, pourtant, rassemble un bon casting de voix qu’on devine fort bien, notamment Hoffman, Sigourney Weaver et William H. Macey.
CINEMACITY, empire
sodeco/GALAXY, KASLIK, grand cinEmas abc, grand concorde, grand las salinas
Genghis Khan, To the Ends of the Earth and Sea de Shinichirô Sawai
Avec Takashi Sorimachi et Rei Kikukawa.
Nous connaissions déjà l’histoire de ce grand guerrier mongol qui réunifia toutes les tribus de la Mongolie. Les multiples productions américaines, russes (Sergueï Bodrov) ou sino-mongoles qui déboulent sur les écrans ne font qu’augmenter nos informations et amplifier le mythe de ce conquérant. Oui, il s’appelait Temudjin. Oui, son père avait séquestré la femme d’un autre chef pour l’engrosser par la suite. Oui, sa femme Borte a souffert de la même situation. Oui, les steppes de Mongolie sont très belles et les combattants très forts. Mais cela suffit. Nous n’allons pas faire de thèse sur la Mongolie. Et puis quand le cinéma commence à ressembler à une leçon d’histoire, cela risque d’être ennuyeux. À ce guerrier japonais (mal doublé), à l’interprétation gauche et grossière (parfois trop vociférante), nous préférons cet autre Genghis Khan ancré dans nos mémoires, celui à l’allure de Omar al-Sharif, qui faisait rêver sous ses capelines de fourrure. C’était à l’époque d’un certain cinéma et non d’un matraquage thématique.
PLANÈTE ZOUK/SAINT-ÉLIE/ABRAJ,CINEMACITY, empire
sodeco/dunes
Traitor de Jeffrey Nachmanoof Avec Don Cheadle et Guy Pearce. Après un passage en prison au Yémen, Samir Horn (Don Cheadle) va se retrouver dans un groupuscule dangereux qui s’apprête à commettre des attentats aux États-Unis. En face de lui, Roy Clayton (Guy Pearce), un agent gouvernemental, accompagné d’un...
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