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Moyen-Orient - Frappes US sur l'Iran

L’Iran pose un premier jalon vers la fermeture du détroit d’Ormuz

Le déclenchement de la guerre inédite entre Israël et l’Iran, il y a plus d'une semaine, fait craindre un choc économique qui commencerait par une hausse des prix du pétrole et ses conséquences inflationnistes.

L’Iran pose un premier jalon vers la fermeture du détroit d’Ormuz

Le détroit d'Ormuz Photo d'illustration AFP

Après les frappes américaines, les yeux sont rivés sur Téhéran en attendant sa riposte, qui pourrait commencer par la fermeture du détroit d'Ormuz - où environ 20 % de la demande mondiale en pétrole et en gaz transite par ce détroit stratégique.

Dans la nuit du 21 au 22 juin, les États-Unis ont mené des frappes sans précédent sur l'Iran, visant trois sites nucléaires : l'installation de Fordo, enfouie entre 80 et 110 mètres sous une montagne, une usine d'enrichissement plus importante à Natanz qu'Israël a frappée il y a quelques jours, et un troisième site près de la ville antique d'Ispahan. 

Le Parlement iranien a approuvé dans la foulée la fermeture du détroit d’Ormuz, une décision que l’instance suprême de sécurité doit encore valider pour qu'elle entre en application. Le Conseil suprême de sécurité nationale iranien doit donc encore prendre la décision finale mais le député et commandant des gardiens de la révolution, Esmail Kosari, a déclaré au Young Journalist Club que la fermeture du détroit est à l’ordre du jour et qu’elle « sera mise en œuvre si nécessaire ». Plus tôt dans la journée, lors d'un point presse, interrogé sur une possible fermeture du détroit d'Ormuz, Abbas Aragchi a déclaré que l’Iran dispose « de diverses options ».

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L’Iran prendra-t-il le risque de fermer le détroit d’Ormuz ?

Le déclenchement de la guerre inédite entre Israël et l’Iran, il y a plus d'une semaine, fait craindre un choc économique qui commencerait par une hausse des prix du pétrole et ses conséquences inflationnistes. Celles-ci sont restées, pour le moment, contenues, malgré la fébrilité ambiante sur les marchés, les perturbations du trafic aérien et du tourisme au Moyen-Orient.

Jusqu’au bombardement américain de samedi, suivi par le vote du Parlement iranien en faveur de la fermeture du détroit d’Ormuz, les cours du brut avaient certes augmenté, mais restaient encore sous la moyenne de 2024, qui gravitait autour de 81 dollars le baril. Une donne qui pourrait rapidement changer si la situation venait à se dégrader davantage.

La menace pesant actuellement sur la navigation commerciale associée aux États-Unis en mer Rouge et dans le golfe de Aden est considérée comme élevée, rapporte Reuters, ajoutant qu'elle survient dans un contexte d’hostilités persistantes entre Israël et l’Iran. Les navires de Maersk continuent de naviguer dans le détroit d'Ormuz, mais la compagnie est prête à réévaluer la situation en fonction des informations disponibles, a affirmé le groupe dans un communiqué, à la suite des frappes américaines au cours de la nuit. « Nous surveillerons en permanence le risque de sécurité pour nos navires dans la région et sommes prêts à prendre des mesures opérationnelles si nécessaire », a déclaré la compagnie danoise de transport maritime par conteneurs.

Le secrétaire d'État américain Marco Rubio avait « encouragé » dans une interview la Chine à prendre contact avec l'Iran au sujet du détroit d'Ormuz.

Situé au large du port iranien de Bandar Abbas et large d’environ 50 kilomètres, le détroit d’Ormuz, considéré comme la voie maritime « la plus importante du monde » par l’Agence américaine d’information sur l’énergie, marque la jonction entre le golfe Arabo-Persique et le golfe d’Oman. Il constitue un point de passage stratégique dans la région, en particulier pour les navires pétroliers dont environ 30 à 40 % du trafic mondial transitent par ce verrou maritime de 180 km de long – soit 20 millions de barils de pétrole par jour.

Après les frappes américaines, les yeux sont rivés sur Téhéran en attendant sa riposte, qui pourrait commencer par la fermeture du détroit d'Ormuz - où environ 20 % de la demande mondiale en pétrole et en gaz transite par ce détroit stratégique.Dans la nuit du 21 au 22 juin, les États-Unis ont mené des frappes sans précédent sur l'Iran, visant trois sites nucléaires : l'installation de Fordo, enfouie entre 80 et 110 mètres sous une montagne, une usine d'enrichissement plus importante à Natanz qu'Israël a frappée il y a quelques jours, et un troisième site près de la ville antique d'Ispahan. Le Parlement iranien a approuvé dans la foulée la fermeture du détroit d’Ormuz, une décision que l’instance suprême de sécurité doit encore valider pour qu'elle entre en application. Le...
commentaires (5)

L'Augmentation du prix de l'énergie inéluctable entrainera une inflation mondiale et une nouvelle crise économique généralisée. Les Etats voudront utiliser les ressources bancaires vers l'armement avec des conséquences inévitables sur les déposants. La Chine privée de son pétrole iranien le fera payer à Taîwan et les russes accroitront leurs attaques en Ukraine en profitant du chaos généralisé. Bref, Nethanyaou en provoquant un risque de guerre mondial pourra rester à son poste et annexer la Palestine.

Fredo

22 h 45, le 23 juin 2025

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Commentaires (5)

  • L'Augmentation du prix de l'énergie inéluctable entrainera une inflation mondiale et une nouvelle crise économique généralisée. Les Etats voudront utiliser les ressources bancaires vers l'armement avec des conséquences inévitables sur les déposants. La Chine privée de son pétrole iranien le fera payer à Taîwan et les russes accroitront leurs attaques en Ukraine en profitant du chaos généralisé. Bref, Nethanyaou en provoquant un risque de guerre mondial pourra rester à son poste et annexer la Palestine.

    Fredo

    22 h 45, le 23 juin 2025

  • Premier, et....dernier jalon ! Avant de se faire déculotter encore plus sérieusement !

    LeRougeEtLeNoir

    18 h 30, le 23 juin 2025

  • Ils ne sont plus à la première balle tirée par leurs soins dans leurs pieds. Ce sera le seul moyens de mettre fin aux seules ressources qui leur parviennent de la Chine et de Moscow de leur trafic illégal. L’arroseur sera ainsi arrosé. A se demander s’ils méritent vraiment leur réputation de fins stratèges.

    Sissi zayyat

    10 h 11, le 23 juin 2025

  • Même si le détroit n’est pas formellement fermé, les tarifs des primes des compagnies d’assurance vont augmenter exponentiellement, ce qui va entrainer une hausse conséquente des prix de tout ce qui passe par là…

    Gros Gnon

    08 h 42, le 23 juin 2025

  • Troisième guerre mondiale

    Eleni Caridopoulou

    22 h 06, le 22 juin 2025

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