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Politique - Conseil des ministres

L’aéroport de Qleyaat « à l’étude » au sein du gouvernement libanais

Une autre décision majeure du cabinet est celle d’avoir approuvé l’exportation des déchets chimiques stockées dans les centrales électriques de Jiyé et de Zouk.

L’aéroport de Qleyaat « à l’étude » au sein du gouvernement libanais

Le Conseil des ministres réuni vendredi au Grand sérail. Photo ANI

Un Conseil des ministres s’est tenu vendredi dans l’après-midi au Grand Sérail, sous la présidence du Premier ministre Nawaf Salam. L’une des questions phares devant être discutée au cours de cette réunion est celle de l’ouverture d’un autre aéroport au Liban, en l’occurrence celui de Qleyaat, dans le Akkar.

A l’issue de la réunion, le ministre de l’Information Paul Morcos a annoncé que « le projet d’étude concernant l’aéroport de Qleyaat a été lancé, et le débat se poursuivra à la séance prochaine ».

Le Premier ministre Nawaf Salam avait présidé le 18 juin une réunion au Grand Sérail consacrée au projet de réhabilitation de cet aéroport situé au Liban-Nord, en présence du ministre des Travaux publics et des Transports Fayez Rassamny et des représentants du cabinet d’ingénierie Dar al-Handassa. Au cours de la réunion, les consultants avaient présenté un plan directeur préliminaire, commandé par le gouvernement. Selon un communiqué officiel, ce plan comprend notamment une proposition pour le terminal passagers, la tour de contrôle, ainsi qu’un état des lieux des pistes.

Peu avant la réunion de vendredi, le ministre des Déplacés Kamal Chehadé avait affirmé aux journalistes que « le projet de l’aéroport de Qleyaat s’apprête à décoller », selon l’agence al-Markaziya.

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« Contrairement à ce qui a été relayé par certains médias, le gouvernement envisage sérieusement la conception, la construction, la réhabilitation, le développement et l'exploitation de l'aéroport René Moawad en mode BOT ou DBOT, ainsi que la modification de la loi sur les partenariats public-privé (PPP) », a déclaré M. Morcos.

Interrogé par les journalistes sur ce report, le ministre de l’Information a assuré que ce n’en est pas un, que l’examen de cette question sera terminé la semaine prochaine et que « la décision sera prise à la lumière de ce débat ».

La question de l’ouverture d’un second aéroport au Liban se pose depuis de longues années. Les guerres successives qui ont mené au bombardement de la banlieue-sud de Beyrouth (où se trouve l’actuel aéroport) ont poussé de nombreuses voix à s’élever pour en revendiquer un deuxième.

Les déchets chimiques de Jiyé et Zouk

Une autre décision majeure du gouvernement est celle d’avoir approuvé l’exportation des déchets chimiques stockées dans les centrales électriques de Jiyé (Iqlim el-Kharroub, au sud de Beyrouth) et de Zouk (Kesrouan). Ces déchets dangereux résultant du fonctionnement de ces centrales vétustes sont restés stockés pendant des années dans les locaux. Après l’explosion meurtrière et catastrophique au port de Beyrouth le 4 août 2020, due à la présence illégale de tonnes de nitrate d’ammonium, la présence de ces matières chimiques dans les centrales avaient alimenté toutes les peurs. La décision de les exporter en conformité avec les législations internationale est inévitable, du fait de l’incapacité du Liban à les traiter sur place.

Le gouvernement a également approuvé la délimitation des critères suivant lesquels l’État pourra surveiller et gérer les installations des eaux usées. Cette question a été soulevée dans les médias récemment après la publication en avril dernier d’un rapport explosif de la Cour des comptes montrant que le secteur a contribué au gaspillage d’environ un milliard de dollars en dilapidation de fonds publics et projets avortés. D’autant plus que la majorité de ces stations d’épuration, notamment le long de la côte, ne sont pas opérationnelles.

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Le Conseil des ministres a également autorisé le ministère des Télécommunications à préparer les cahiers des charges en vue de procéder à l'évaluation des actifs du ministère, ceux d'Ogero et ceux des deux opérateurs de téléphonie mobile. Il devra par la suite soumettre au Conseil des ministres une demande pour lancer un appel d'offres conformément à la loi sur les marchés publics.

Par ailleurs, le Conseil des ministres a décidé de maintenir en activité les écoles publiques qui occupent des bâtiments en location et dont les élèves ne peuvent être accueillis dans aucune des écoles publiques voisines. Il a enfin prévu de former un comité dirigé par le vice-Premier ministre et comprenant les ministres de la Défense, des Finances, de la Justice, de l’Éducation, de l'Intérieur, du Développement administratif et des Affaires sociales afin d'examiner la situation des bâtiments loués par l'État et de proposer des solutions adéquates.

Un Conseil des ministres s’est tenu vendredi dans l’après-midi au Grand Sérail, sous la présidence du Premier ministre Nawaf Salam. L’une des questions phares devant être discutée au cours de cette réunion est celle de l’ouverture d’un autre aéroport au Liban, en l’occurrence celui de Qleyaat, dans le Akkar.A l’issue de la réunion, le ministre de l’Information Paul Morcos a annoncé que « le projet d’étude concernant l’aéroport de Qleyaat a été lancé, et le débat se poursuivra à la séance prochaine ».Le Premier ministre Nawaf Salam avait présidé le 18 juin une réunion au Grand Sérail consacrée au projet de réhabilitation de cet aéroport situé au Liban-Nord, en présence du ministre des Travaux publics et des Transports Fayez Rassamny et des représentants du cabinet...
commentaires (3)

Il faut arrêter d’être démagogue et voir les réalités en face. Cela fait plus de 50 ans que le pays est soumis a la corruption, que les dirigeants faisaient semblant d'accomplir des projets et dilapidé les sous du peuple sur des chimères. Le présent pouvoir exécutif essaye de remettre le train sur les rails de manière légale et aussi transparente que possible. Ce n'est pas une sinécure avec le degré de pourriture que nous savons. Il faut avoir espoir que les choses se feront petit a petit, bien et avec toute la transparence que nous souhaitons. Nous les sanctionnerons aux prochaines élections.

Pierre Christo Hadjigeorgiou

09 h 51, le 23 juin 2025

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Commentaires (3)

  • Il faut arrêter d’être démagogue et voir les réalités en face. Cela fait plus de 50 ans que le pays est soumis a la corruption, que les dirigeants faisaient semblant d'accomplir des projets et dilapidé les sous du peuple sur des chimères. Le présent pouvoir exécutif essaye de remettre le train sur les rails de manière légale et aussi transparente que possible. Ce n'est pas une sinécure avec le degré de pourriture que nous savons. Il faut avoir espoir que les choses se feront petit a petit, bien et avec toute la transparence que nous souhaitons. Nous les sanctionnerons aux prochaines élections.

    Pierre Christo Hadjigeorgiou

    09 h 51, le 23 juin 2025

  • Mais surtout attention! N’engagez surtout pas une action, vous serez très vite dépassés

    Lecteur excédé par la censure

    09 h 03, le 21 juin 2025

  • Étudiez étudiez, ça vous occupera un peu sinon les ministres vont se tourner les pouces

    Lecteur excédé par la censure

    09 h 02, le 21 juin 2025

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