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Politique - Focus

Nominations : on prend le même système et on recommence

Malgré le vent de changement porté par Joseph Aoun et Nawaf Salam, la pratique du partage des quotes-parts politiques persiste. 

Nominations : on prend le même système et on recommence

Le Grand Sérail de Beyrouth. Photo d'illustration Anwar Amro/AFP

Le Conseil des ministres est appelé dans les prochains jours à nommer les nouveaux diplomates et à finaliser l’examen des candidats aux postes à pourvoir au sein de la Banque du Liban. Or, à la lumière des informations qui fuitent des coulisses et malgré la nouvelle ère inaugurée par le tandem réformateur formé par président de la République, Joseph Aoun, et le Premier ministre, Nawaf Salam, l’ancienne pratique de la répartition des quotes-parts politiques persiste. D'autant que le président de la Chambre, Nabih Berry, tient – encore – à avoir son mot à dire. En imposant des candidats qui leur sont inféodés, certains partis pourraient chercher, selon les observateurs, à avoir des leviers à plusieurs niveaux de l’administration pour bloquer, voire travestir, l’application des lois et textes destinées à enclencher les réformes...
Le Conseil des ministres est appelé dans les prochains jours à nommer les nouveaux diplomates et à finaliser l’examen des candidats aux postes à pourvoir au sein de la Banque du Liban. Or, à la lumière des informations qui fuitent des coulisses et malgré la nouvelle ère inaugurée par le tandem réformateur formé par président de la République, Joseph Aoun, et le Premier ministre, Nawaf Salam, l’ancienne pratique de la répartition des quotes-parts politiques persiste. D'autant que le président de la Chambre, Nabih Berry, tient – encore – à avoir son mot à dire. En imposant des candidats qui leur sont inféodés, certains partis pourraient chercher, selon les observateurs, à avoir des leviers à plusieurs niveaux de l’administration pour bloquer, voire travestir, l’application des lois et textes...
commentaires (13)

L’actuel président est le seul responsable du sort peu luisant de notre pays. Il continue de vouloir négocier avec ceux qui ont détruit notre nation, comme si cela était une chose logique, alors que n’importe quel président au monde aurait choisi la méthode forte pendant qu’il a les cartes en mains pour sauver ce qui reste avec l’appui du peuple et des pays amis. Personne n’arrive à comprendre son raisonnement et encore moins sa naïveté qui vont nous mener droit en enfer promis par son prédécesseur.

Sissi zayyat

10 h 03, le 13 juin 2025

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Commentaires (13)

  • L’actuel président est le seul responsable du sort peu luisant de notre pays. Il continue de vouloir négocier avec ceux qui ont détruit notre nation, comme si cela était une chose logique, alors que n’importe quel président au monde aurait choisi la méthode forte pendant qu’il a les cartes en mains pour sauver ce qui reste avec l’appui du peuple et des pays amis. Personne n’arrive à comprendre son raisonnement et encore moins sa naïveté qui vont nous mener droit en enfer promis par son prédécesseur.

    Sissi zayyat

    10 h 03, le 13 juin 2025

  • Tout l'espoir mis dans l'élection de ce nouveau président est parti en fumée. Si lors de ce mandat rien ne change, plus jamais rien ne changera dans ce p. de pays.

    Citoyen

    15 h 42, le 12 juin 2025

  • Question : Pourquoi le President Joseph Aoun sait dire non au premier ministre, pour le choix du gouverrneur de la BDL. Mais il ne sait pas dire non a Nabih Berry, pour le choix du procureur financier. Republique de peu ....

    Michel Trad

    12 h 29, le 12 juin 2025

  • Rien n'a changé. Le troc généralisé à pour conséquences un déni de la démocratie

    Moi

    12 h 06, le 12 juin 2025

  • Encore et toujours Berry qui fourre son nez partout tout en se targuant de la complicité et de la nouvelle amitié qui le lie à notre président actuel pour lui soutirer le plus de pouvoir possible. M. Aoun agit comme si Berry n’avait pas d’antécédents et il croit pouvoir sortir vainqueur face à ce malfrat qui a fait de la roublardise son leitmotiv pour embobiner tout nouveau président en lui faisant croire à des chimères tout en le poignardant dans le dos. N’y a-il pas un moyen légal pour mettre hors d’état de nuire, ce parasite qui, même vaincu coninue à se comporter comme le sauveur du pays?

    Sissi zayyat

    11 h 32, le 12 juin 2025

  • hallelujah , hallelujah , le Liban a ressuscite !

    L’acidulé

    11 h 06, le 12 juin 2025

  • Pays fédéral svp

    LE FRANCOPHONE

    10 h 25, le 12 juin 2025

  • Tant qu’il y a des représentants de l’ancienne classe politique, aucune amélioration n’est envisageable. Bien au contraire, le pays va continuer à reculer, preuve sa dernière mise sur liste noire. Ces gangsters qui ont pillé et détruit le pays ne vont pas lâcher prise facilement, ils sont prêts à utiliser tous les subterfuges pour continuer leurs méfaits

    Lecteur excédé par la censure

    08 h 53, le 12 juin 2025

  • Bravo Mme Jalkh, Peut-on encore parler d’indépendance de la justice au Liban ? Ce n’est plus de la gouvernance, c’est une prise en otage des institutions. La justice est étouffée, transformée en instrument aux mains d’une caste politique corrompue qui recycle les mêmes visages au sein d’un système toujours aussi pourri. Quelle farce. Et on ose encore nous parler de réformes ? Quant aux nominations diplomatiques ? À chaque seigneur, son fief. Plutôt présenter leurs lettres de créance à leurs parrains politiques. Et on s’étonne que le Liban ait perdu toute crédibilité sur la scène international

    A. Y.

    08 h 24, le 12 juin 2025

  • Quand vont-ils travailler pour un Liban Libre et Sain ??? Toutes ces guerres n’auront servi à rien ???

    Claudine Homsy

    07 h 24, le 12 juin 2025

  • Bazar, "consensus", compromis(sions) … "Plus ça change, plus c'est toujours la même chose". "On ne change pas une équipe qui perd, ni une méthode qui échoue"... Quelques principes de base de la politique libanaise. On l'a bien vu lors de la formation du gouvernement, et il n'y a vraiment aucune raison pour ne pas poursuivre sur la lancée!

    Yves Prevost

    07 h 04, le 12 juin 2025

  • Groundhog day... Welcome to Lebanon !

    Sfeir walid

    06 h 42, le 12 juin 2025

  • Après des décennies de mauvaise gouvernance, il faudrait encore du temps pour nettoyer la saleté du Pouvoir. Un candidat même honnête nous devient suspect (à juste raison) dès qu’il obtient l’aval de Berry. Celui-ci nous a habitués à choisir les plus corrompus et les plus soumis pour occuper les postes clés. Et ça passait comme une lettre à la poste. Il semble que même la mort ne veut pas de ce pourri.

    Goraieb Nada

    06 h 37, le 12 juin 2025

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