
Le Grand Sérail de Beyrouth. Photo d'illustration Anwar Amro/AFP
Malgré le vent de changement porté par Joseph Aoun et Nawaf Salam, la pratique du partage des quotes-parts politiques persiste.
OLJ / Par Jeanine JALKH, le 12 juin 2025 à 00h00
Le Grand Sérail de Beyrouth. Photo d'illustration Anwar Amro/AFP
L’actuel président est le seul responsable du sort peu luisant de notre pays. Il continue de vouloir négocier avec ceux qui ont détruit notre nation, comme si cela était une chose logique, alors que n’importe quel président au monde aurait choisi la méthode forte pendant qu’il a les cartes en mains pour sauver ce qui reste avec l’appui du peuple et des pays amis. Personne n’arrive à comprendre son raisonnement et encore moins sa naïveté qui vont nous mener droit en enfer promis par son prédécesseur.
Tout l'espoir mis dans l'élection de ce nouveau président est parti en fumée. Si lors de ce mandat rien ne change, plus jamais rien ne changera dans ce p. de pays.
Question : Pourquoi le President Joseph Aoun sait dire non au premier ministre, pour le choix du gouverrneur de la BDL. Mais il ne sait pas dire non a Nabih Berry, pour le choix du procureur financier. Republique de peu ....
Rien n'a changé. Le troc généralisé à pour conséquences un déni de la démocratie
Encore et toujours Berry qui fourre son nez partout tout en se targuant de la complicité et de la nouvelle amitié qui le lie à notre président actuel pour lui soutirer le plus de pouvoir possible. M. Aoun agit comme si Berry n’avait pas d’antécédents et il croit pouvoir sortir vainqueur face à ce malfrat qui a fait de la roublardise son leitmotiv pour embobiner tout nouveau président en lui faisant croire à des chimères tout en le poignardant dans le dos. N’y a-il pas un moyen légal pour mettre hors d’état de nuire, ce parasite qui, même vaincu coninue à se comporter comme le sauveur du pays?
hallelujah , hallelujah , le Liban a ressuscite !
Pays fédéral svp
Tant qu’il y a des représentants de l’ancienne classe politique, aucune amélioration n’est envisageable. Bien au contraire, le pays va continuer à reculer, preuve sa dernière mise sur liste noire. Ces gangsters qui ont pillé et détruit le pays ne vont pas lâcher prise facilement, ils sont prêts à utiliser tous les subterfuges pour continuer leurs méfaits
Bravo Mme Jalkh, Peut-on encore parler d’indépendance de la justice au Liban ? Ce n’est plus de la gouvernance, c’est une prise en otage des institutions. La justice est étouffée, transformée en instrument aux mains d’une caste politique corrompue qui recycle les mêmes visages au sein d’un système toujours aussi pourri. Quelle farce. Et on ose encore nous parler de réformes ? Quant aux nominations diplomatiques ? À chaque seigneur, son fief. Plutôt présenter leurs lettres de créance à leurs parrains politiques. Et on s’étonne que le Liban ait perdu toute crédibilité sur la scène international
Quand vont-ils travailler pour un Liban Libre et Sain ??? Toutes ces guerres n’auront servi à rien ???
Bazar, "consensus", compromis(sions) … "Plus ça change, plus c'est toujours la même chose". "On ne change pas une équipe qui perd, ni une méthode qui échoue"... Quelques principes de base de la politique libanaise. On l'a bien vu lors de la formation du gouvernement, et il n'y a vraiment aucune raison pour ne pas poursuivre sur la lancée!
Groundhog day... Welcome to Lebanon !
Après des décennies de mauvaise gouvernance, il faudrait encore du temps pour nettoyer la saleté du Pouvoir. Un candidat même honnête nous devient suspect (à juste raison) dès qu’il obtient l’aval de Berry. Celui-ci nous a habitués à choisir les plus corrompus et les plus soumis pour occuper les postes clés. Et ça passait comme une lettre à la poste. Il semble que même la mort ne veut pas de ce pourri.
L’actuel président est le seul responsable du sort peu luisant de notre pays. Il continue de vouloir négocier avec ceux qui ont détruit notre nation, comme si cela était une chose logique, alors que n’importe quel président au monde aurait choisi la méthode forte pendant qu’il a les cartes en mains pour sauver ce qui reste avec l’appui du peuple et des pays amis. Personne n’arrive à comprendre son raisonnement et encore moins sa naïveté qui vont nous mener droit en enfer promis par son prédécesseur.
10 h 03, le 13 juin 2025