Le ministère français de l’Intérieur a récemment publié un rapport aussi rigoureux qu’inquiétant, mettant en lumière l’influence croissante de la confrérie des Frères musulmans sur le territoire français. Cette alerte n’a rien de sensationnaliste : elle repose sur une réalité silencieuse mais profonde, qui touche au cœur des valeurs républicaines et de la cohésion nationale.
Lors du dernier Conseil de défense, le président de la République française a appelé le gouvernement à évaluer les risques liés à cette organisation, en insistant sur la nécessité d’une approche stratégique et responsable. Le danger ne réside pas dans une violence immédiate, mais dans une forme d’entrisme idéologique, diffus et structuré, qui utilise les écoles, les mosquées et les associations comme leviers d’influence à long terme.
Ce qui interpelle particulièrement, c’est le double discours tenu par certains membres de la confrérie : modération affichée dans l’espace public, mais discours radicalisé et séparatiste dans la sphère privée. Il ne s’agit pas ici de stigmatiser une religion ou une communauté, mais de préserver un islam de France serein et compatible avec les lois de la République.
La campagne de sensibilisation, intitulée « Les menaces des Frères musulmans sur la sécurité nationale française », vise ainsi à alerter sans diviser, à informer sans accuser. Les signaux sont clairs : financements étrangers, stratégies d’implantation politique locale, ciblage des publics vulnérables.
Face à ces constats, la République française doit répondre avec fermeté et humanité, en défendant la laïcité, la liberté d’expression et le vivre-ensemble. Car préserver la République, c’est aussi protéger ses citoyens de toute tentative d’embrigadement – fût-elle subtile et silencieuse.
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