L’encre indélébile ou la carte électorale ?

À l’heure où le monde progresse dans son mode de démocratie pour élire les conseillers municipaux, on se demande si le Liban mérite encore après des décennies, l’utilisation toujours de l’encre indélébile pour le contrôle du citoyen, alors que les électeurs dans le monde ont tous des cartes électorales.

Les scènes qui se sont déjà produites dans les bureaux de vote au Mont-Liban et dans le Nord, et qui se produiront dans tout le Liban sont plus que désolantes.

Oui en effet, il est triste quand on constate que tout assesseur doit donner à chaque électeur un, voire deux mouchoirs blancs pour se nettoyer après avoir trempé son doigt dans l’encre indélébile. Des scènes qui font frémir tout environnementaliste ou toute personne soucieuse de son environnement.

Quel est le poids de ces déchets électoraux qu’on peut bien éviter ? Et surtout combien peuvent coûter ces milliers de paquets de mouchoirs ?

Seule réponse à ces deux questions : éliminer une fois pour toutes l’encre indélébile et donner à chaque citoyen sa carte électorale pour voter. Ensuite si une personne réside dans une commune de moins de 1 000 habitants, il n’a pas besoin de présenter une carte électorale et le président du bureau de vote se contente de vérifier son identité. Ici il est à signaler que même beaucoup de petits villages n’ont même pas besoin de municipalités et pourront dépendre d’autres agglomérations.

Enfin messieurs les responsables, les élections législatives de 2026 sont proches. Si des cadres jeunes ont réussi à percer cette fois les municipalités pour devenir modernes, il est grand temps de sortir de l’illettrisme et doter au plus vite le peuple de cartes électorales et oublier pour toujours cette encre de « honte bleue », faite en plus de produis chimiques.

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