
Karl Gedda, directeur de l’incubateur Smart ESA de l’ESA Business School, lors de la finale du prix Entrepreneur ESA-HEC en 2024. Photo Matthieu Karam
Organisée par l’incubateur libanais Smart ESA et L’Orient-Le Jour, en partenariat avec l’ambassade de France au Liban, HEC Paris Alumni Liban, Air France et TotalEnergies, la sixième édition du prix Entrepreneur ESA-HEC, un événement qui vise à développer le potentiel entrepreneurial du pays et à encourager l’innovation est déjà lancée depuis mi-avril.
L’appel à candidature reste ouvert jusqu’au 11 mai et les candidats sélectionnés devront présenter leur entreprise ou leur projet devant un jury le 11 juillet. L’inscription se fait exclusivement en ligne et les candidats intéressés peuvent s’inscrire ici.
Les projets éligibles doivent compter au moins un fondateur de nationalité libanaise et développer un produit minimum viable (MPV) valide. Les start-up dans les domaines des technologies de l’éducation et de la culture, ou des technologies de la médecine et de la santé numérique, ainsi que de l’écologie et de la durabilité, sont vivement encouragées à postuler, mais le concours reste ouvert à d’autres domaines également, souligne Karl Gedda, directeur de l’incubateur Smart ESA à l’ESA Business School.
Le concours inclut un processus de sélection en deux étapes, qui comprendra une « présélection » en ligne des meilleurs projets, et les noms des présélectionnés seront dévoilés le 16 mai. Ils se verront offrir un coaching entre le 23 mai et le 11 juillet, date de la finale du prix Entrepreneur ESA-HEC, et au bout de laquelle un vainqueur sera désigné. À la clé : une période d’incubation de six mois en France, tous frais payés à Incubateur HEC Paris, à Station F, le plus grand campus de start-up au monde, où le vainqueur pourra profiter d’opportunités de visibilité et de réseautage. Les projets bénéficieront également d’une couverture médiatique importante assurée par L’Orient-Le Jour.
Udaress, vainqueur de l’édition de 2024
« Un des objectifs du prix Entrepreneur ESA-HEC est d’aider les start-up prometteuses à se professionnaliser et se préparer à lever des fonds en Europe, tout en restant basées et actives au Liban », explique Karl Gedda.
En 2024, c’est la start-up Udaress, fondée par Waël Saadé, qui a remporté la cinquième édition. Udaress est une plateforme qui se base sur l’intelligence artificielle pour permettre aux enseignants de créer un tuteur personnalisé pour chaque élève, afin de combler ses lacunes. Les sociétés Cogny et Eflow, respectivement spécialisées dans l’analyse du système cognitif des enfants et dans l’apprentissage, se sont placées à la deuxième et troisième position, remportant un soft landing (un ensemble de services offerts à une entreprise étrangère qui souhaite tester son projet de faire des affaires dans une région) au sein d’Accélérateur M à Marseille pour une période de trois mois.
Pour cette sixième édition, les organisateurs ont préféré mettre en place une compétition – qui devrait se tenir vers la fin de l’année – au bout de laquelle les vainqueurs bénéficieront de soft landing à Paris ou à Marseille, précise Karl Gedda.