
L’émissaire américaine, Morgan Ortagus, à Baabda, le 7 février 2025. Photo tirée du compte X de la présidence de la République
« L’Orient-Le Jour » a appris que l’émissaire américaine se rendra à Clemenceau lors de sa prochaine visite en mai, quelques semaines après la joute verbale qui l’a opposée au leader druze.
OLJ / Par Yara ABI AKL, le 26 avril 2025 à 00h00
L’émissaire américaine, Morgan Ortagus, à Baabda, le 7 février 2025. Photo tirée du compte X de la présidence de la République
(Suite) Par la preuve de la dernière guerre, pour effectuer un changement majeur, la politique américaine dans la région s’appuie sur ses propres alliés. Ses alliés sûrs, et non pas de pions libanais. En ménageant les chiites du Hezbollah, le zaïm national druze craint une réédition, non celle de Majdel Chams, mais de l’invasion (13 mai 2008) de la milice chiite pour desserrer l’étau sur Dahyé et son fief du Chouf devenait l’enjeu de nouveaux affrontements. Additionner tous les zaïms nationaux libanais, il ne font pas le poids devant la représentante américaine.
C’est de l’analyse politique de comptoir. Les pions libanais qui exécutent les desideratas américains se présentent souvent devant leur public comme étant des fins joueurs en politique. Aïe, aïe, il faut bien vivre avec le trumpisme, et pour un derviche tourneur, le vent tourne, comme il faut bien vivre avec l’homme fort de la Syrie jusqu’à lui effectuer une visite à la tête d’une délégation de notables druzes.
Une prochaine visite à joumblatt pour clôre l’incident. Le message de la dame Ortegus est bien passé et joumblatt doit choisir son camp. Le grand écart n’est plus de mise et jouer sur tous les tableaux ne plaît visiblement pas au taureau Trump. Avec son pragmatisme d’usage, joumblatt devrait choisir le camp du plus fort.
(Suite) Par la preuve de la dernière guerre, pour effectuer un changement majeur, la politique américaine dans la région s’appuie sur ses propres alliés. Ses alliés sûrs, et non pas de pions libanais. En ménageant les chiites du Hezbollah, le zaïm national druze craint une réédition, non celle de Majdel Chams, mais de l’invasion (13 mai 2008) de la milice chiite pour desserrer l’étau sur Dahyé et son fief du Chouf devenait l’enjeu de nouveaux affrontements. Additionner tous les zaïms nationaux libanais, il ne font pas le poids devant la représentante américaine.
09 h 48, le 26 avril 2025