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Société - Justice

Liban-Nord : un père ayant violé ses quatre filles mineures condamné à 112 ans de travaux forcés

L'affaire avait été ouverte en janvier 2019, suite aux plaintes des deux filles aînées.

Liban-Nord : un père ayant violé ses quatre filles mineures condamné à 112 ans de travaux forcés

Le bâtiment du Palais de justice à Beyrouth. Photo P.H.B.

La justice a rendu vendredi son verdict sur l'affaire sordide, ouverte en janvier 2019, du viol répété par un père de famille, A.A., de ses quatre filles mineures : il a été condamné à 112 années de travaux forcés par le tribunal pénal du Liban-Nord, présidé par le juge Dany Chebli, rapporte l'Agence nationale d'information (AniANI, officielle). La mère des quatre filles, qui a reconnu dès les premiers interrogatoires être au courant des agissements de son mari, tout en affirmant ne pas être capable de l'en empêcher, a écopé de la même peine, en vertu de l’article 219 du Code pénal libanais, qui traite de la complicité.

A.A. a ainsi été condamné pour avoir agressé sexuellement ses quatre filles mineures, et les avoir violées à de multiples reprises au domicile familial pendant sept années consécutives. Il a également envoyé l’une de ses filles à l’étranger, où il l’a remise, contre une somme d’argent, à un homme qui a eu des rapports sexuels répétés avec elle pendant un mois, avant de la ramener au Liban, rapporte l'ANI.

Aucun circonstance atténuante

Il a ainsi été reconnu coupable des crimes prévus aux articles 503, 505, 506, 507, 509, 510 et 511 du Code pénal libanais, relatifs au harcèlement sexuel, aux actes contraires à la pudeur, au viol, à la copulation avec une mineure, ainsi qu’à la traite des personnes, visée par l’article 586 du même code.

Pour rappel

Liban-Nord : un père avoue avoir violé ses filles

Le tribunal n'a pas souhaité accorder de circonstances atténuantes, ni au père de famille ni à la mère, considérant que rien ne justifiait une quelconque clémence à leur égard.

Le 16 janvier 2019, la police judiciaire de Tripoli avait indiqué avoir reçu une plainte de la part de deux sœurs, F. A., 20 ans, et A. A., 18 ans, qui accusaient leur père, A. A. de les avoir violées à plusieurs reprises, et ce depuis qu'elles avaient 14 ans. Le suspect de 50 ans à l'époque avait reconnu avoir violé ses deux filles dès l'âge de 14 ans et avoir continué à le faire depuis. Il avait également reconnu avoir agressé sexuellement ses deux autres filles âgées de 15 ans et 17 ans.

La justice a rendu vendredi son verdict sur l'affaire sordide, ouverte en janvier 2019, du viol répété par un père de famille, A.A., de ses quatre filles mineures : il a été condamné à 112 années de travaux forcés par le tribunal pénal du Liban-Nord, présidé par le juge Dany Chebli, rapporte l'Agence nationale d'information (AniANI, officielle). La mère des quatre filles, qui a reconnu dès les premiers interrogatoires être au courant des agissements de son mari, tout en affirmant ne pas être capable de l'en empêcher, a écopé de la même peine, en vertu de l’article 219 du Code pénal libanais, qui traite de la complicité.A.A. a ainsi été condamné pour avoir agressé sexuellement ses quatre filles mineures, et les avoir violées à de multiples reprises au domicile familial pendant sept années...
commentaires (6)

Animal a l'état PUR ...,

Derwiche Ghaleb

15 h 21, le 27 avril 2025

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Commentaires (6)

  • Animal a l'état PUR ...,

    Derwiche Ghaleb

    15 h 21, le 27 avril 2025

  • En réponse à "citoyen", s'il vous plaît épargnez les "bêtes". Aucune bête dans toute la faune terrestre ne commet ces horreurs. Révisez votre vocabulaire. Sinon, oui, la mère pouvait réagir. Aller déposer plainte comme ses filles l'ont fait. Elle a un devoir de protection envers ses enfants. Mais c'est vrai aussi qu'il y a l'emprise, l'ignorance, la terreur mais ce n'est pas vraiment une justification. Et peut être que ce cas servira d'exemple et incitera d'autres femmes à dénoncer leur tortionnaire/violeur sachant qu'elles vont être entendues et que le coupable sera jugé.

    FADIA YARED

    13 h 46, le 27 avril 2025

  • On sait que ces pères pervers ont une violence non maîtrisée face à laquelle aucune femme ne peut qu'être tétanisée et effrayée. La mère a été injustement condamnée car elle était impuissante face à une telle bête décérébrée. Que pouvait elle faire ? C'est facile d'être assis confortablement, dans un tribunal, sur une chaise, et de juger une mère qui a déjà été condamnée à vivre toute une vie avec une telle bête.

    Citoyen

    19 h 11, le 25 avril 2025

  • Contrairement aux deux autres commentaires, je félicite le tribunal qui a condamné le père violeur et la mère silencieuse et complice. C’est par une telle sentence que d’autres violeurs réfléchirons avant de commettre ces crimes odieux

    Khoury-Haddad Viviane

    18 h 38, le 25 avril 2025

  • Mais quelle justice !! Condamner la mère à la même peine que le père, c'est d'une absurdité. Quelque soit l'interprétation, les motivations de la mère (que ce soit par son silence ou même par une complicité active) ne sont pas du même ordre que les motivations du père. Ce manque de discernement n'est que le reflet d'une société brutale ....

    cury luc

    13 h 54, le 25 avril 2025

  • "A.A. a ainsi été condamné pour avoir agressé sexuellement ses quatre filles mineures, et les avoir violées à de multiples reprises au domicile familial pendant sept années consécutives" Est-ce à dire que, si elles avaient été majeures, le crime de cet animal aurait été moins horrible, et qu'on lui aurait trouvé des circonstances atténuantes, genre: ce sont elles qui l'ont séduit??? Horresco referens!

    Georges MELKI

    13 h 26, le 25 avril 2025

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