Rechercher
Rechercher

Moyen-Orient - Dans la presse

Une voiture volante dans le ciel des Émirats dès 2027

La voiture volante a une autonomie de 500 km et peut accueillir deux passagers.

Une voiture volante dans le ciel des Émirats dès 2027

Le véhicule « Liberty » de la société néerlandaise PAL-V. Photo tirée de son site

Ce sera une première dans le monde entier. Avec un prix unitaire avoisinant les 800 000 dollars, le véhicule « Liberty » de la société néerlandaise PAL-V - équipé de trois roues, d’un rotor et d’une hélice et ayant la particularité de pouvoir à la fois rouler et voler - sera déployé en 2027 aux Émirats arabes unis (EAU), une fois certifié pour une utilisation aérienne, rapporte mardi le magazine Arabian Business. 

« La première voiture volante commercialement disponible au monde fera ses débuts aux EAU début 2027 », a révélé Marco van den Bosch, directeur commercial de l'entreprise au média émirati. Celui-ci indique que le modèle PAL-V « Liberty » dont la production débutera l'année prochaine aux Pays-Bas, « connaîtra ses premières livraisons en Europe à la fin de l'année prochaine, avant d’être déployé en 2027 dans le pays du Golfe grâce à un partenariat avec la société Jetex », l'un des leaders mondiaux dans le secteur de l'aviation d'affaires. 

La voiture volante, capable de parcourir environ 500 km en un seul plein de batterie, carbure au Super Sans Plomb et peut accueillir deux passagers. Sur route, elle peut atteindre les 160 km/h et parcourir 1 300 km. En l’air, à 3 000 mètres d’altitude, sa vitesse est identique. La transition d’un mode à l’autre prend une dizaine de minutes, le temps de déployer le rotor principal, l’hélice à l’arrière, et d’appuyer sur un bouton pour surélever le châssis.

Avant le lancement commercial, la société européenne effectuera cent heures de « vols de vérification » au début de l’année 2026, a expliqué M. van den Bosch au magazine. « Les obstacles réglementaires, qui prennent généralement de dix à douze ans pour les nouveaux aéronefs, ont désormais été franchis avec l’approbation de l'AESA et de la FAA », soit l'Agence européenne de la sécurité aérienne et à la Federal Aviation Administration des États-Unis, une agence gouvernementale chargée des réglementations et des contrôles concernant l'aviation civile dans le pays.

Lire aussi

Une compagnie « ultra-low cost » pousse pour se faire accepter à l’aéroport de Beyrouth

Début avril, l'AESA avait rendu un avis de non-objection technique concernant cet véhicule aux faux airs d’hélicoptère, une décision ayant marqué l’ouverture de la septième et dernière étape vers sa certification complète, synonyme d’autorisation de vol. Développé depuis 2008, le véhicule a déjà été certifié en 2020 pour une utilisation sur route.

Climat désertique des Émirats arabes unis

Le modèle PAL-V « Liberty » a été spécifiquement conçu pour résister aux environnements désertiques, faisant des Émirats arabes unis - pays caractérisé par des régimes climatiques arides et secs de type désertique - un « marché idéal », indique M. van den Bosch, expliquant que « l'appareil est particulièrement adapté aux conditions sablonneuses».

La voiture volante requiert une infrastructure relativement modeste : une zone de décollage de seulement 200 mètres sur 30 mètres, facilement aménageable en divers points de la région. Quant à l’atterrissage, l’espace nécessaire est encore plus restreint, se limitant à seulement 30 mètres, précise le média. 

Le responsable atténue en outre les risques que pourraient poser un tel moyen de transport, soulignant plusieurs éléments comme le fait qu'il possède deux moteurs, un parachute volant et la capacité d'effectuer des atterrissages d'urgence. 

Une double licence

« Pour les habitants de Dubaï, la voiture volante pourrait réduire considérablement les durées de trajet pendant les heures de pointe », précise encore M. van den Bosch. 

Les propriétaires de ces véhicules devront détenir à la fois un permis de conduire et une licence de pilote privé pour pouvoir les exploiter. Et pour les clients occupés, « majoritairement des entrepreneurs », PAL-V propose pour cela un programme privé et accéléré de formation. L'entreprise a déjà inauguré une école de pilotage aux Pays-Bas et prévoit d’étendre son réseau avec de nouvelles installations en Italie et aux Émirats arabes unis, afin de répondre à la demande croissante de sa clientèle.

La société reconnaît viser principalement les usages professionnels et les gouvernements, mais dit également disposer « d'un large carnet de commandes de particuliers ». 

Ce sera une première dans le monde entier. Avec un prix unitaire avoisinant les 800 000 dollars, le véhicule « Liberty » de la société néerlandaise PAL-V - équipé de trois roues, d’un rotor et d’une hélice et ayant la particularité de pouvoir à la fois rouler et voler - sera déployé en 2027 aux Émirats arabes unis (EAU), une fois certifié pour une utilisation aérienne, rapporte mardi le magazine Arabian Business. « La première voiture volante commercialement disponible au monde fera ses débuts aux EAU début 2027 », a révélé Marco van den Bosch, directeur commercial de l'entreprise au média émirati. Celui-ci indique que le modèle PAL-V « Liberty » dont la production débutera l'année prochaine aux Pays-Bas, « connaîtra ses premières livraisons en Europe à la fin de l'année...
commentaires (2)

Et dire que le pays du vol c'est le Liban...

Gros Gnon

19 h 09, le 08 avril 2025

Commenter Tous les commentaires

Commentaires (2)

  • Et dire que le pays du vol c'est le Liban...

    Gros Gnon

    19 h 09, le 08 avril 2025

  • Ce n'est ni p'us ni moins qu'un autogyre doté d'un habitacle à la Toyota avec peinrure métallisée. Rien de bien révoutionnaire en vue, si ce n'est une chose : si la propulsion arrière tombe en panne, c'est l a machine entière qui tombe, comme une feuille. Seuls les émirats acceptent de faire courir un tel risque à leurs passagers ! Yallah. Take-off ?

    Ca va mieux en le disant

    17 h 07, le 08 avril 2025

Retour en haut