Le ministre libanais de la Défense, Michel Menassa, avec son homologue syrien, Mourhaf Abou Qasra, lors de la signature à Djeddah d'un accord de coopération, le 27 mars 2025. Photo Saudi Press Agency.
Après la chute du régime de Bachar el-Assad, la communauté internationale s'est mobilisée pour établir des contacts avec les nouvelles autorités syriennes, dirigées par le président Ahmad el-Chareh. Même l'Irak, dont les gouvernement successifs ont pourtant soutenu l'ancien régime, a récemment accueilli à Bagdad le ministre syrien des Affaires étrangères, Assaad Chibani. Dans ce défilé diplomatique vers la nouvelle Syrie, un acteur brille par son absence : le nouveau Liban. Certes, début mars, le président Joseph Aoun s'est entretenu avec son homologue syrien en marge du sommet de la Ligue arabe tenu au Caire. Mais ce bref (et inévitable) entretien était surtout un exercice de forme, d'autant que le général Aoun, ancien chef de l'armée, se méfie visiblement de Ahmad el-Chareh, ancien chef du mouvement jihadiste Hay'at Tahrir el-Cham. Au...
Après la chute du régime de Bachar el-Assad, la communauté internationale s'est mobilisée pour établir des contacts avec les nouvelles autorités syriennes, dirigées par le président Ahmad el-Chareh. Même l'Irak, dont les gouvernement successifs ont pourtant soutenu l'ancien régime, a récemment accueilli à Bagdad le ministre syrien des Affaires étrangères, Assaad Chibani. Dans ce défilé diplomatique vers la nouvelle Syrie, un acteur brille par son absence : le nouveau Liban. Certes, début mars, le président Joseph Aoun s'est entretenu avec son homologue syrien en marge du sommet de la Ligue arabe tenu au Caire. Mais ce bref (et inévitable) entretien était surtout un exercice de forme, d'autant que le général Aoun, ancien chef de l'armée, se méfie visiblement de Ahmad el-Chareh, ancien chef du mouvement jihadiste...
Comme le montre bien l'article, ces contacts diplomatiques sont d'une grande importance historique. Le fait de tracer les frontières est vraiment la base de la constitution de tout état-nation. Une telle démarche ne peut que renforcer le Liban comme nation, tout en établlssant enfin des liens d'amitié d'égal à égal entre les deux peuples. Restera à établir les frontières du Sud, ce qui sera plus difficile... Mais c'est un très bon début !
23 h 43, le 02 avril 2025