« Dieu merci, il n’y avait plus personne à l’intérieur au moment des frappes. » Joint par téléphone, Mohammad Chahine essaie de voir le positif au milieu de la série de frappes ayant visé son village au Liban-Sud dimanche soir, peu avant minuit. « Les personnes qui dormaient dans ces maisons préfabriquées étaient parties chez des voisins depuis l’heure de l’iftar », explique à L’Orient-Le Jour le moukhtar de Yaroun (caza de Bint Jbeil), l’une des localités frontalières libanaises les plus largement détruites par l’armée israélienne, dont les dernières troupes ne se sont retirées que depuis le 18 février dernier. « Depuis notre retour, c’est la première fois que nous entendions le bruit d’hélicoptères de l’ennemi de façon aussi rapprochée et qu’ils frappent le village. Ils ont tiré six missiles au total, détruisant des maisons...