Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, à Aïn el-Tiné, le 5 mars 2024. Photo Mohammad Yassine / L'Orient-Le Jour
Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, a rejeté dans un entretien à la presse publié mardi toute tentative de la communauté internationale de conditionner une aide à la reconstruction au désarmement du Hezbollah.
Dans une interview avec le quotidien ad-Diyar, Nabih Berry a affirmé qu'il « n'acceptera aucune tentative de troquer une aide ou la reconstruction du Liban contre des conditions politiques ou militaires, qu'elles concernent les armes de la résistance (le nom que se donne le Hezbollah et ses alliés, ndlr) au nord du fleuve Litani ou d'autres dossiers internes ».
Depuis son investiture, le nouveau président libanais, Joseph Aoun, a fait du monopole des armes aux mains de l'Etat, et donc du désarmement du parti chiite, son leitmotiv. Le mouvement Amal, dirigé par M. Berry, est un des alliés fidèles du Hezbollah. Concernant la reconstruction et les aides internationales, le chef du législatif a expliqué que « la reconstruction de ce qui a été détruit par l'agression israélienne doit être une priorité nationale et que le Liban cherche un soutien international sans compromettre ses droits souverains ni faire de concessions qui porteraient atteinte à ses principes nationaux. »
Dans le cadre du programme d’urgence pour la reconstruction du Liban d’un milliard de dollars, la Banque mondiale a annoncé jeudi, lors d'une réunion avec le Premier ministre Nawaf Salam, qu’elle contribuerait à hauteur de 250 millions de dollars.
« Position nationale unifiée » face à l'occupation israélienne
M. Berry a en outre souligné que l’occupation israélienne continue au Liban-Sud ne se limite pas aux « cinq collines » sur lesquelles l'armée israélienne a confirmé établir des positions « stratégiques », mais s’étend à l’établissement d’une bande frontalière occupée d'une profondeur d’un à deux kilomètres dans le territoire libanais, ce qui crée une « nouvelle zone occupée » le long de la frontière. Ces positions restent occupées par Israël, malgré que l'accord de cessez-le-feu avec le Liban prévoit que l'armée israélienne se soit retirée totalement du sud du pays du Cèdre avant le 18 février. Les Etats-Unis ont avalisé cette présence continue dans le Sud. Le chef du mouvement Amal a ajouté que le Liban surveille de près ces mouvements et ne « permettra pas » cette situation sur son territoire. Il a insisté sur le fait que « tout changement dans la situation frontalière nécessite une position nationale unifiée » et a appelé la communauté internationale à assumer sa responsabilité pour mettre fin à ces violations répétées de la souveraineté.
Le secrétaire général du Hezbollah, Naïm Kassem, avait affirmé que le gouvernement libanais devait agir contre l'occupation israélienne dans le Sud et qu'il lui avait donné « le temps et l'espace nécessaires pour le faire », tout en avertissant que si aucune action n'était entreprise par les autorités libanaises, le parti « prendrait les choses en main ».
Joumblatt et les Druzes de Syrie
Nabih Berry a par ailleurs dénoncé le fait qu'Israël cherche à « intervenir dans les affaires intérieures des pays voisins, en particulier la Syrie, en manipulant sa structure démographique et en prétendant protéger certaines communautés, comme les Druzes ». Il a dans ce cadre salué la « position inébranlable du leader du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, face à ces manœuvres en Syrie et au Liban ».
Ses commentaires font suite aux déclarations du ministre israélien de la Défense, Israël Katz, samedi soir, qui a menacé les nouvelles autorités syriennes d'une intervention militaire « si le régime portait atteinte aux Druzes », après des tensions notamment dans le quartier de Jaramana, dans le sud de Damas.
Lors d'une conférence de presse dimanche, Walid Joumblatt, qui a remis la direction de son parti à son fils Taymour, avait accusé Israël de chercher à « fragmenter la région ». « En Syrie, il y a un projet de sabotage. Il y a un complot de sabotage dans la région et contre la sécurité nationale arabe », avait lancé M. Joumblatt.
Pour des « relations directes » avec l'Arabie saoudite
Concernant en outre la visite du président Joseph Aoun en Arabie saoudite lundi, M. Berry a « exprimé son optimisme quant à la possibilité d'une aide saoudienne à l'économie libanaise, en particulier avec les discussions sur d'éventuels projets d'investissement au Liban ». Il a souligné que l’Arabie saoudite a « toujours été un soutien », exprimant l’espoir que le gouvernement libanais « réussira à établir des relations directes avec Riyad, soit par l'intermédiaire de ministres, soit via des institutions gouvernementales ».
L’Arabie saoudite est la première destination étrangère de Joseph Aoun depuis son élection le 9 janvier. Fin janvier, il s'était engagé à reconstruire les liens du Liban avec les États du Golfe, affirmant vouloir établir de « nouvelles bases de coopération ». Les relations entre le Liban et le Golfe ont été tendues ces dernières années en raison de l’influence du Hezbollah sur la scène politique, au grand dam du royaume wahhabite à celle-ci. Le parti chiite, soutenu par l’Iran, a été militairement affaibli après sa dernière guerre avec Israël et l’assassinat de son chef, Hassan Nasrallah, en septembre 2024, incitant les nations du Golfe à reconsidérer leur position vis-à-vis du Liban.
-CE QU,ON AVAIT SIGNE, -OU L,AVAIT ACCEPTE, -ETANT LA MEME CHOSE, -FALLAIT LIRE LES CLAUSES, -ET NON A L,AVEUGLETTE, -EN SOUDAIN COUP DE TETE, -POUR SAUVER SANS ATTENTE, -D,UNE MORT EVIDENTE, -AVEC LES DEUX MILICES, -LES TROIS DES TROIS CAPRICES, -IMBERBES ET BARBU, -GRACIES PAR LE YAHU. =BERRY OSE NOUS DIRE, -QU,IL FAUT TOUT RECONSTRUIRE, -(TOUT CE QUE L,AVENTURE, -DU TANDEM LA BAVURE, -CAUSA DE DESTRUCTIONS,) -PAR DES TIERCES NATIONS, -SANS EXIGER AVANT, -LE FULL DESARMEMENT, -DU TANDEM QUI DE RUINES, -NOUS MENE A D,AUTRES RUINES, =AUCUNE CONSTRUCTION, -SANS LE DESARMEMENT !!!
09 h 23, le 05 mars 2025