Monsieur Trump, je m’apprête à vendre la célèbre Trump Tower, ainsi que la Maison-Blanche. Mais ce n’est pas tout ! Je me permets également de mettre en vente vos biens et de confisquer votre fortune. Pourquoi ? Simplement pour mon plaisir de mâle dominant. Ma décision est irrévocable et prend effet immédiatement. Après tout, si vous pouvez bien décider du sort du monde avec une simple érection cérébrale, pourquoi ne pourrais-je pas, moi aussi, jouer aux dés avec votre empire ?
Et qui sait ? Peut-être que dans un futur proche, la Trump Tower deviendra un refuge pour les âmes déplacées, ou une abbaye où l’on apprendra l’art de la paix. Rêvons un peu, après tout, l’ironie de l’histoire a souvent le dernier mot.
Trêve de plaisanterie, quand le vainqueur se nomme États-Unis ou Israël, le destin du vaincu semble tragique. Gaza et le Liban aujourd’hui ? Un simple hors-d’œuvre. Demain, la Cisjordanie, puis Jérusalem, puis le reste, jusqu’à ce que le projet d’un Israël de l’Euphrate au Nil devienne réalité, avalant peuples et terres sans même un hoquet de conscience.
La paix proposée par Trump, avec le choix de « la valise ou le cercueil », n’est qu’une lente asphyxie, une agonie en tranches fines, où chaque capitulation creuse un peu plus la tombe de celui qui s’agenouille. Le loup, vorace et déchaîné, ne s’arrêtera jamais tant qu’il a affaire à des brebis incultes, désunies et égarées. À bon entendeur salut.
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