Nous refermons cette couverture en direct et la reprendrons demain matin. Merci de nous avoir suivis.
Le Hamas a appelé à des "marches de solidarité" à travers le monde ce week-end pour protester contre un projet américain soutenu par Israël visant à déplacer les Palestiniens de la bande de Gaza ravagée par la guerre.
"Nous (…) appelons notre peuple, notre nation arabe et musulmane, ainsi que les gens libres à travers le monde à descendre en masse dans la rue pour des marches de solidarité" de vendredi à dimanche, afin de dénoncer "les plans visant à déplacer notre peuple palestinien de sa terre", a dit le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué
Gaza
Le Qatar a annoncé l'envoi de 15 millions de litres de carburant vers la bande de Gaza après une livraison équivalente au début de la trêve en place depuis le 19 janvier entre le Hamas et Israël, selon l'agence de presse officielle du Qatar (QNA).
Le petit pays gazier a annoncé "le début de l'approvisionnement de la bande de Gaza en 15 millions de litres de carburant", portant la livraison totale de carburant à 30 millions de litres, selon QNA, pour répondre aux besoins du territoire palestinien qui compte 2,4 millions d'habitants.
Liban-Sud
L'armée israélienne a fait exploser des habitations à Meis el-Jabal et ses véhicules militaires progressent dans cette localité du caza de Marjeyoun, rapporte notre correspondant.
Gaza
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a appelé Israël et le Hamas à "préserver le cessez-le-feu" dans la bande de Gaza, soulignant que "des centaines de milliers de vies en dépendent".
"Toutes les personnes encore retenues en otage doivent être libérées. Les habitants de Gaza ont besoin d'un répit face aux violences et d'un accès à l'aide humanitaire essentielle. Or cela ne sera possible que si l'accord de cessez-le-feu est maintenu", a indiqué le CICR dans un communiqué.
Liban
⚡ Deux très fortes détonations ont été entendues à Beyrouth et ses environs, mais aussi dans plusieurs régions du Liban. Selon plusieurs médias et sources, il s'agit de l'aviation israélienne qui a franchi le mur du son.
Gaza
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le roi Abdallah II de Jordanie ont souligné l'"unité" des positions de leurs pays sur Gaza, au lendemain d'une rencontre à Washington entre le souverain hachémite et le président américain Donald Trump.
"Les deux dirigeants ont affirmé l'unité des positions égyptienne et jordanienne, notamment la nécessité de l'accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, la poursuite de la libération des otages et des prisonniers et la facilitation de l'entrée de l'aide humanitaire", a indiqué un communiqué de la présidence égyptienne.
Liban-Israël
Les informations rapportées par la chaîne al-Hadath faisant état d’un accord entre le président du Parlement Nabih Berry et le Hezbollah pour une nouvelle prolongation du délai de la mise en œuvre du du cessez-le-feu entre le Liban et Israël, "sont totalement infondées et purement fictives", a assuré le bureau de presse de M. Berry.
Gaza
Le ministre de la Défense israélien a menacé d'un retour à la guerre si le Hamas ne libérait pas les otages enlevés en Israël et retenus dans la bande de Gaza d'ici à samedi.
"Si le Hamas ne libère pas les otages israéliens d'ici à samedi, les portes de l'enfer s'ouvriront sur eux, comme l'a promis le président américain", a déclaré Israël Katz à l'issue d'une rencontre avec l'armée, "la nouvelle guerre de Gaza sera d'une intensité différente de celle qui a précédé le cessez-le-feu (...) elle permettra également de donner corps au projet du président américain Trump pour Gaza".
Gaza
L'envoyé américain Steve Witkoff a déclaré que le Hamas "ne peut pas être autorisé" à gouverner Gaza, ajoutant qu'"il y aura un gros problème" si "quelque chose de différent" ne se produit pas samedi à midi, selon le Haaretz.
"Le président a dit tout ce que nous devions savoir [...]. Il s'attend à ce que quelque chose de différent se produise, et si ce n'est pas le cas, il y aura un gros problème", a-t-il déclaré.
Liban-Israël
🔴 "Le Liban reste ferme sur le retrait complet d'Israël dans le délai prévu, soit le 18 février prochain", indique la présidence libanaise dans un communiqué publié par le compte officiel de Baabda.
Le texte dément des informations publiées par la chaîne al-Hadath selon lesquelles "un accord aurait été trouvé entre le Liban et Israël pour prolonger l'accord de cessez-le-feu après la fête du Fitr", fête musulmane importante qui tombe à la fin mars cette année.
Syrie
La présidence syrienne indique que le président russe Vladimir Poutine a invité le ministre syrien des Affaires étrangères, Assaad el-Chaibani, à se rendre à Moscou, lors d'un entretien entre M. Poutine et Ahmad el-Chareh, président transitoire de la Syrie.
Liban-Sud
La Défense civile a indiqué dans un communiqué avoir retrouvé une dépouille sous les décombres dans le quartier Houma du village de Khiam (caza de Marjeyoun), rapporte notre correspondant.
La dépouille a été transférée à l'hôpital gouvernemental de Marjeyoun, en vue d'examens médicaux et juridiques nécessaires, y compris des tests ADN, pour identifier la victime.
Les équipes de secours de la Défense civile, en coordination avec l'armée libanaise, poursuivent les opérations de recherche et d'enquête dans les zones précédemment touchées par l'agression israélienne.

Photo envoyée par des habitants à notre correspondant Mountasser Abdallah
Liban-Sud
L'armée israélienne a fait dynamiter plusieurs habitations de Houla, village du caza de Marjeyoun, rapporte notre correspondant dans la région. Elle a mené de lourdes explosions qui ont été entendues à plusieurs kilomètres à la ronde.
Liban-Sud
Le porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichay Adraee, s'est adressé aux habitants du Liban-Sud, les exhortant à ne pas retourner dans certaines zones. « La période de mise en œuvre de l'accord [de cessez-le-feu] a été prolongée et l'armée israélienne est toujours déployée sur le terrain, il est donc interdit de se déplacer vers le sud », a déclaré Adraee dans un message publié sur X. « Pour votre sécurité, il vous est interdit de retourner dans vos maisons situées dans les zones touchées jusqu'à nouvel ordre », a-t-il ajouté.
Un peu plus tôt, un responsable libanais et un diplomate étranger avait indiqué à Reuters qu'Israël avait demandé à maintenir ses troupes dans cinq postes du Liban-Sud jusqu'au 28 février. En vertu d'un cessez-le-feu conclu en novembre entre le Liban et Israël, les troupes israéliennes avaient jusqu'au 26 janvier pour se retirer du Sud-Liban. L'accord a déjà été prolongé jusqu'au 18 février.
Gaza
Le gouvernement allemand a approuvé l’envoi de policiers dans deux missions de l’Union européenne en territoires palestiniens, rapporte Reuters. L’une vise à surveiller le passage de Rafah entre Gaza et l’Égypte, l’autre à soutenir la police palestinienne. "Il faut empêcher le Hamas de reprendre Gaza", a déclaré un porte-parole du gouvernement, précisant que ces missions y contribuent.
Syrie
La présidence syrienne est en train de former un comité préparatoire pour une "conférence de dialogue national" sur l'avenir politique du pays, a déclaré l'agence de presse gouvernementale Sana citée par Reuters.
L'organisation de cette conférence est un engagement clé des rebelles menés par le groupe dissous Hay'at Tahrir el-Cham, qui ont pris le contrôle de Damas le 8 décembre lors d'une offensive qui a chassé le président Bachar el-Assad.
Gaza
La branche armée du Jihad islamique, qui détient des otages israéliens à Gaza depuis le 7 octobre 2023, a déclaré que le sort de ces otages était lié aux actions du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
"Le seul moyen de récupérer les otages et de rétablir la stabilité est de conclure un accord d'échange", a déclaré le porte-parole du groupe sur Telegram.
Liban-Sud
L'artillerie israélienne a lancé deux obus aux entrées de la localité de Chebaa (caza de Hasbaya), rapporte notre correspondant, Mountasser Abdallah.
Liban-Sud
L’Office des eaux du Liban-sud a annoncé dans un communiqué relayé par notre correspondant Mountasser Abdallah que ses équipes procèdent à la réparation et à l’entretien des réseaux de pompage et de distribution de l’eau qui ont été fortement endommagés par les bombardements israéliens dans les cazas de Tyr et de Bint Jbeil.
L’institution précise que ces réparations se situent dans le cadre de la réponse d’urgence aux besoins des villages et villes du sud, après le retour des déplacés, suite au cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre 2024.
Gaza
L'Égypte et le Qatar communiquent avec les différentes parties prenantes du cessez-le-feu à Gaza alors que Washington et Tel-Aviv "font pression pour reprendre les opérations militaires si les otages ne sont pas libérés samedi", rapporte Reuters en citant la chaîne al-Qahera News TV.
Les deux pays "cherchent un moyen d'appliquer l'accord à Gaza en évitant une nouvelle escalade", ajoute la chaîne. Ils exhortent toutes les parties à "s'engager à respecter l'accord".
Gaza/Diplomatie
L'ambassadeur des Émirats arabes unis aux États-Unis, Yousef Al Otaiba, a déclaré mercredi à Reuters que l'approche américaine à l'égard de Gaza était difficile.
"Mais en fin de compte, nous sommes tous à la recherche d'une solution, nous ne savons simplement pas encore où elle va atterrir", a-t-il déclaré lors du Sommet mondial des gouvernements à Dubaï. Le président américain Donald Trump a déclaré que les États-Unis prendraient le contrôle de la bande de Gaza ravagée par la guerre et la développeraient économiquement après que les Palestiniens aient été réinstallés ailleurs, des actions qui briseraient des décennies de politique américaine à l'égard du conflit israélo-palestinien.
Interrogé sur la possibilité pour les Émirats arabes unis et les États-Unis de trouver un terrain d'entente sur Gaza, l'ambassadeur a déclaré que son pays allait essayer, ajoutant que les deux pays pouvaient toujours avoir des entretiens et se coordonner même s'ils n'étaient pas d'accord sur une question donnée.
Gaza
Le Hamas a annoncé l'arrivée au Caire d'une délégation du mouvement islamiste palestinien pour des discussions sur l'accord de cessez-le-feu à Gaza, visant selon un responsable à "mettre fin à la crise" liée à cette trêve, rapporte l'AFP.
"Une délégation dirigée par Khalil al-Hayya, chef du Hamas dans la bande de Gaza, est arrivée au Caire et a entamé des discussions avec les responsables égyptiens pour suivre la mise en oeuvre de l’accord de cessez-le-feu", a indiqué le mouvement dans un communiqué. Un responsable du Hamas a dit à l'AFP que la délégation "discutera des moyens de mettre fin à la crise actuelle et de s'assurer de l'engagement (d'Israël) à appliquer l'accord".
Palestine/Israël
Le président de la Fédération des Émirats arabes unis, Cheikh Mohammed ben Zayed, a déclaré mercredi au secrétaire d'État américain Marco Rubio que les efforts de paix dans la région devraient être basés sur une solution à deux États pour le conflit israélo-palestinien, a rapporté l'agence de presse nationale émiratie, citée par Reuters.
Liban-Sud
L'armée israélienne a incendié plusieurs maisons dans le village de Adayssé (caza Marjeyoun), ont indiqué des habitants à notre correspondant dans le sud Mountasser Abdallah.
Liban/Israël
Israël a bien demandé à maintenir ses troupes dans cinq postes du Liban-Sud jusqu'au 28 février, ont déclaré mercredi à Reuters un responsable libanais et un diplomate étranger.
En vertu d'un cessez-le-feu conclu en novembre entre le Liban et Israël, les troupes israéliennes avaient jusqu'au 26 janvier pour se retirer du Sud-Liban. L'accord a déjà été prolongé jusqu'au 18 février, mais des sources ont déclaré qu'Israël avait demandé une prolongation supplémentaire par l'intermédiaire du comité chargé de superviser le cessez-le-feu.
Gaza
Le ministère de la Santé de la bande de Gaza, contrôlé par le Hamas, a annoncé qu'au cours des dernières 24 heures, une personne a été tuée dans la bande de Gaza et les corps de deux personnes ont été récupérés dans les décombres, tandis que neuf personnes ont été blessées
Selon le ministère, 48 222 personnes ont été tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et Gaza le 7 octobre 2023, 111 674 ont été blessées et des milliers sont toujours portées disparues.
Gaza/Diplomatie
Selon des sources égyptiennes citées par Reuters, le président égyptien ne participera à aucune réunion à la Maison Blanche si le déplacement de Gaza est à l'ordre du jour.
Israël
Le ministre de la défense, Israël Katz, a annoncé que le comité consultatif pour la nomination des hauts responsables des forces armées avait approuvé la candidature du général de division (réserviste) Eyal Zamir au poste de prochain chef d'état-major de Tsahal, selon les médias israéliens.
M. Katz a également déclaré qu'il soumettrait la nomination à l'approbation du gouvernement lors de sa prochaine réunion.
Gaza
Le mouvement islamiste palestinien Hamas a loué mercredi la Jordanie et l'Egypte pour leur rejet d'un "déplacement" de la population de Gaza, comme le propose le président américain Donald Trump.
Le Hamas "apprécie les positions de nos frères en Jordanie et en Egypte qui rejettent le déplacement de notre peuple et font état d'un plan arabe pour reconstruire Gaza sans déplacer ses habitants", a déclaré le Hamas dans un communiqué. La Jordanie et l'Egypte, où M. Trump a suggéré de déplacer les quelque 2,4 millions d'habitants de Gaza, ont exprimé leur opposition à cette proposition.
Gaza
Les médiateurs qataris et égyptiens "travaillent intensément" pour résoudre la crise liée à l'accord de cessez-le-feu à Gaza, a déclaré mercredi une source palestinienne à l'AFP, après qu'Israël a menacé de reprendre les combats si le Hamas ne libère pas les otages samedi.
"Des médiateurs du Qatar et d'Egypte sont en contact avec la partie américaine (...) Ils travaillent intensément pour résoudre la crise et pousser Israël à appliquer le protocole humanitaire de l'accord de trêve et à entamer les négociations pour la deuxième phase", a indiqué la source sous couvert de l'anonymat.
Syrie
La Syrie se dotera le 1er mars d'un nouveau gouvernement, a déclaré mercredi le ministre des Affaires étrangères Assaad el-Chaibani, qui fait partie d'un gouvernement intérimaire mis en place après la chute de Bachar el-Assad.
"Le gouvernement qui sera mis en place le 1er mars représentera autant que possible le peuple syrien et prendra en compte sa diversité", a affirmé M. Chaibani en marge du Sommet mondial des gouvernements organisé à Dubaï, aux Emirats arabes unis.
Gaza
L'armée israélienne a annoncé avoir mené mercredi une frappe aérienne dans la bande de Gaza, ciblant deux personnes qui tentaient de récupérer un drone dans le territoire palestinien.
Dans un communiqué, elle a précisé que le drone avait survolé le territoire israélien avant d'être ciblé par un avion de combat israélien dans le sud de la bande de Gaza, voisine du sud d'Israël.
"Récemment, plusieurs tentatives de contrebande d'armes dans la bande de Gaza à l'aide de drones ont été détectées", a précisé l'armée.
Gaza
Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a déclaré dans une interview accordée à Fox News que le président américain Donald Trump "en avait tout simplement marre", faisant référence à la lenteur à laquelle les otages du Hamas était libéré compte tenu de la détérioration de leur état de santé, selon des propos repris par plusieurs médias israéliens dont Haaretz et le Times of Israel.
"Si ces types [en référence au Hamas] ne respectent pas leur accord samedi, je pense que nous en reviendrons à la situation d'il y a quelques mois, à savoir que le Hamas sera éliminé et que les Israéliens interviendront et s'occuperont du problème", a poursuivi M. Rubio, selon un extrait cité par Haaretz.
Dans un autre entretien avec NewsNation, cité cette fois par le Times of Israel, Marco Rubio a expliqué que, selon les États-Unis et Israël, "une partie du problème réside dans le fait que le Hamas continue d'utiliser des réseaux pour faire entrer clandestinement des armes et de l'aide afin de se reconstituer."
« Israël ne peut pas permettre cela. On ne peut pas permettre au Hamas d'utiliser le cessez-le-feu pour se reconstruire et reprendre des forces », poursuit-il. "C'est un cessez-le-feu, mais ce n'est pas un cessez-le-feu stupide ", a-t-il ajouté.
Liban/Syrie
Les deux Libanais enlevés en Syrie il y a trois jours l'ont été par les forces des nouvelles autorités syriennes, a déclaré une source du clan Zeaïter à notre correspondante dans la Békaa.
La source ajoute que l'un d'entre eux est dans un état critique à la suite de tortures et que le but de l'enlèvement n'était pas d'obtenir une rançon, mais de pousser les clans libanais à quitter les villages qu'ils occupent en Syrie, le long de la frontière.

Une femme regarde des photos d’otages enlevés lors de l’attaque du 7 octobre 2023, sur la place dite des « Otages », à la suite d’un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, à Tel Aviv, Israël, le 20 janvier 2025. REUTERS/Nir Elias.
Alors qu'Israël a menacé de reprendre les combats à Gaza si les otages n'étaient pas libérés samedi, après que le Hamas a agité le spectre d'un report de leur libération, retrouvez ici les principaux chiffres au sujet des personnes retenues dans l'enclave.
Liban/Israël
Le comité chargé de surveiller l'application du cessez-le-feu et de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU a été informé que l'armée israélienne demande à rester dans certains points du Sud-Liban jusqu'au 28 février, selon la chaîne de télévision locale LBCI.
La chaîne ajoute que la partie libanaise a catégoriquement rejeté cette demande.
Syrie/ Israël
Une force de l’armée israélienne est entrée aujourd’hui dans le village syrien de Saïda el-Golan, situé à la frontière administrative entre Deraa et Quneitra, révèle le site Janoubia informé par des sources locales.
Les forces israéliennes auraient mis en place un point de contrôle temporaire, où les soldats ont arrêté et fouillé les passants, précise le site, se basant sur les informations du média en ligne Daraa 24.
Cette incursion s'inscrit dans le cadre du renforcement de l'occupation militaire israélienne dans le sud de la Syrie, note Janoubia.
Reprenant des médias israéliens, le site indique que l'armée israélienne a établi neuf positions militaires permanentes à l'intérieur du territoire syrien, réparties entre deux zones principales : Deux dans le Mont Hermon et sept dans la région syrienne du Golan.
Liban/Syrie
Le calme a régné le long de la frontière libano-syrienne pendant la nuit, malgré la colère affichée par les clans libanais après la mort du neveu du député Ghazi Zeaïter, enlevé puis tué en Syrie, rapporte notre correspondante Sarah Abdallah.
Des sources tribales au nord du Hermel ont confirmé avoir perdu contact, il y a trois jours, avec deux autres membres libanais de la famille Zeaïter, originaires de la ville de Balouza (Hawiq), à l'intérieur du territoire syrien. Leur sort reste inconnu.
➡️ Lire le récapiltualtif des événements de mardi ici
Gaza
Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a jugé "inacceptable pour le monde arabe" de déplacer les Palestiniens de leur territoire, rapporte l'AFP.
"Nous, les Arabes, avons combattu cette idée pendant cent ans et nous ne sommes pas prêts à capituler maintenant", a déclaré M. Aboul Gheit devant le sommet mondial des gouvernements organisé à Dubaï en réponse à une question sur l'insistance du président américain Donald Trump à vider la bande de Gaza de ses habitants.
"L'attention se porte aujourd'hui sur le bande de Gaza et elle se portera demain sur la Cisjordanie avec pour objectif de vider la Palestine historique de ses habitants d'origine", a déclaré M. Aboul Gheit. "Ceci est inacceptable pour le monde arabe", a-t-il ajouté.
Gaza
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a rencontré son homologue indonésien Prabowo Subiantoon mercredi pour des discussions visant à renforcer les liens économiques et de défense entre les deux nations à majorité musulmane. Selon un communiqué turc relayé par Associated Press, les discussions porteront sur les questions régionales et mondiales actuelles, et plus particulièrement sur la guerre à Gaza.
Lundi, le dirigeant turc a rencontré le premier ministre malaisien, Anwar Ibrahim, et a réitéré son opposition à la proposition américaine de relocaliser les Palestiniens de Gaza et a déclaré qu'Israël devrait payer pour la reconstruction du territoire.
"Nous ne considérons pas la proposition d'exiler les Palestiniens des terres où ils vivent depuis des milliers d'années comme quelque chose à prendre au sérieux", a déclaré M. Erdogan.
Gaza/Diplomatie
Les médias d'État nord-coréens ont dénoncé mercredi la proposition du président américain Donald Trump de prendre le contrôle de Gaza et de reloger les Palestiniens, la qualifiant de ridicule et accusant Washington d'extorsion, a rapporté Reuters.
Les minces espoirs de sécurité et de paix des Palestiniens sont anéantis par cette proposition, a déclaré un commentaire publié par l'Agence centrale de presse coréenne (KCNA), sans nommer directement M. Trump.
« Le monde est en train de bouillir comme une marmite de porridge à cause de la déclaration fracassante des États-Unis », a déclaré KCNA.
Gaza
L'attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles israéliennes.
L'offensive israélienne menée en représailles à Gaza a fait au moins 48.219 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
Gaza
De nombreux Israéliens, dont des proches d'otages, ont manifesté mardi devant le bureau de Benjamin Netanyahu à Jérusalem, pour réclamer la mise en oeuvre de l'accord.
Parmi eux, Shahar Mor Zahiro, le neveu d'un otage tué, Avraham Munder. "Nous ne pouvons pas nous permettre un autre bras de fer entre les parties. Il y a un accord. Allez-y !", a-t-il dit.
Des négociations devaient en principe déjà être en cours sur la deuxième phase du cessez-le-feu, qui doit permettre la libération de tous les otages et la fin définitive de la guerre, mais le gouvernement israélien a jusque-là refusé de les reprendre.
La troisième et dernière étape devrait être consacrée à la reconstruction de Gaza, un gigantesque chantier estimé mardi par l'ONU à plus de 53 milliards de dollars.
Après avoir annoncé un plan visant à expulser la population de Gaza afin de reconstruire, Donald Trump a averti mardi qu'il envisageait d'arrêter l'aide à l'Egypte et à la Jordanie si ces pays refusaient d'accueillir les Palestiniens.
Une perspective qui suscite la colère en Egypte.
Gaza
La trêve a jusqu'à présent permis la libération de 16 otages israéliens, en plus de cinq Thaïlandais hors du cadre de l'accord, en échange de 765 prisonniers palestiniens.
Sur 251 personnes enlevées lors de l'attaque du Hamas contre Israël, qui a déclenché la guerre le 7 octobre 2023, 73 sont toujours otages à Gaza, dont au moins 35 sont mortes, selon l'armée israélienne qui a annoncé mardi la mort en captivité de Shlomo Mansour, un homme de 86 ans.
De nouvelles menaces sont aussi venues mardi des rebelles houthis du Yémen, alliés du Hamas, qui se sont dits prêts à reprendre leurs attaques contre Israël "en cas d'escalade" militaire à Gaza.
Gaza
Le ministre israélien d'extrême droite Bezalel Smotrich a lui appelé Benjamin Netanyahu à suivre l'avis de Donald Trump et à exiger du Hamas la libération de "tous" les otages.
Cette exigence va plus loin que les termes de l'accord de trêve, qui prévoit la libération de 33 otages au total durant la première phase, en échange de 1.900 Palestiniens.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé le mouvement islamiste à poursuivre les libérations, afin d'éviter "une reprise des hostilités à Gaza qui conduirait à une immense tragédie".
Gaza
Accusant Israël de plusieurs violations de l'accord de trêve, le Hamas avait menacé lundi de reporter la prochaine libération d'otages prévue samedi lors du sixième échange contre des prisonniers palestiniens.
"Si le Hamas ne libère pas nos otages d'ici à samedi midi, le cessez-le-feu prendra fin et [l'armée israélienne] reprendra des combats intenses jusqu'à ce que le Hamas soit définitivement battu", a déclaré mardi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, sans préciser s'il parlait de tous les otages ou du petit groupe censé être libéré samedi.
Le Hamas a répondu qu'il restait "attaché" à l'accord de trêve et a accusé Israël de ne pas avoir "tenu ses engagements".
Donald Trump a de son côté maintenu la date limite de samedi, affirmant "ne pas croire" que le Hamas la respecterait.
Gaza
Le cessez-le-feu entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, en vigueur depuis le 19 janvier pour six semaines, s'est fragilisé ces derniers jours et les négociations sur la deuxième phase de l'accord n'ont toujours pas commencé.
Le président américain, qui a soulevé un tollé international avec son projet de placer Gaza sous contrôle américain et de déplacer ses habitants vers l'Egypte et la Jordanie, a reçu mardi le roi Abdallah II de Jordanie.
Le souverain s'est dit prêt en sortant de cette rencontre à accueillir 2.000 enfants malades de Gaza, avant d'annoncer sur X avoir fait part à Donald Trump de sa "ferme opposition" à tout déplacement des Palestiniens.
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, qui est également attendu prochainement à la Maison Blanche, a lui aussi réaffirmé mardi le droit des Palestiniens "à vivre sur leurs terres".
La diplomatie égyptienne a en outre annoncé vouloir "présenter une vision globale pour la reconstruction" de la bande de Gaza "qui garantisse que le peuple palestinien reste sur sa terre, en conformité avec les droits légitimes et légaux de ce peuple".
La situation à Gaza
Israël a menacé mardi de reprendre des "combats intenses" dans la bande de Gaza si les otages n'étaient pas libérés d'ici samedi dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu, auquel le Hamas a affirmé rester "attaché".
Donald Trump, premier allié d'Israël, a promis "l'enfer" au Hamas s'il ne relâchait pas "tous les otages" retenus à Gaza avant samedi "à 12 heures", après des menaces du mouvement islamiste palestinien de reporter les libérations prévues ce jour-là.
Après avoir mobilisé dès lundi des troupes autour de la bande de Gaza, détruite par 15 mois de guerre, l'armée israélienne a annoncé mardi l'envoi de renforts supplémentaires.
Selon des médias palestiniens, une frappe israélienne sur Rafah, dans le sud de l'enclave assiégée à fait au moins un mort et plusieurs blessés. L'information a aussi été relayée par le Haaretz.
Au Liban-Sud, un calme précaire règne à moins d'une semaine de la date limite fixée pour le retrait israélien des zones qu'il occupe encore.
Selon notre correspondant Mountass'er Abdallah, le seul incident survenu depuis est une explosion qui a retenti depuis Yaroun vers 22h mardi soir.
Plusieurs médias israéliens ont rapporté que l'État hébreu avait demandé aux États-Unis la permission de maintenir la présence de l'armée israélienne sur cinq points le long de la frontière entre le Liban-Sud et le nord d'Israël, ce que Washington aurait refusé.
Bonjour et bienvenue dans notre couverture en direct des événements au Moyen-Orient, plus de trois semaines après l'entrée en vigueur de la trêve à Gaza, qui a mis fin, au moins temporairement, à une guerre de 471 jours ayant causé des dizaines de milliers de morts.
Nous suivrons également les derniers développements au Liban, où la période d'application des modalités du cessez-le-feu conclu le 27 novembre dernier entre Israël et le Hezbollah a été prolongée de 22 jours. Nous couvrirons également la situation en Syrie, plus de deux mois après la chute du régime Assad, le 8 décembre 2024.
Nominations, réformes, justice, cessez-le-feu... Quel avenir pour le Liban ?
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