
Le Premier ministre Nawaf Salam salué par la garde républicaine, à l’occasion de la Saint-Maron, à Beyrouth, le 9 février 2025. Photo tirée de son compte X
Si tout porte à croire que le cabinet bénéficiera de l’appui de la majorité des députés, la position des blocs sunnites pourrait compliquer les choses... en attendant le discours de Saad Hariri.
OLJ / Par Yara ABI AKL, le 11 février 2025 à 00h00
Le Premier ministre Nawaf Salam salué par la garde républicaine, à l’occasion de la Saint-Maron, à Beyrouth, le 9 février 2025. Photo tirée de son compte X
Le duo infernal rêve de pouvoir exercer leur chantage sur ce nouveau gouvernement pour l’entendre prononcer ses trois mots. Ils n’en fera rien. Ils savent qu’ils ont beaucoup à perdre en premier lieu, ces ministères obtenus sous pression. Au premier désaccord il seront privés de toute participation au gouvernement et ce, définitivement. Si ce gouvernement échoue à avoir la confiance le nouveau ne comportera aucun des leurs. Ils ne le savent que trop. Quant au CPL, il sait que les cadavres dans les placards et attendent d’être révélés au grand jour et devraient se tenir à carreaux.
La confiance sera accordée de gré ou de force comme pour l’élection de M. Salam. Ils viennent tous nous vendre leur patriotisme en acceptant d’élire ce dernier, contraints et forcés par les puissances étrangères. Le bloc sunnite a toujours cédé aux exigences du HB qui nommait leurs représentants pour mieux les bloquer et les pousser à démissionner sans que ceux là ne trouvent à redire. Quant au CPL qui a largement profité de son alliance pour avoir la part du lion dans un gouvernement usurpé il a fait ses preuves en matière d’incompétence dans tous les ministères qu’il avait occupés. Rien à
La seule légitimité que la constitution reconnait est celle du peuple a ses élus et des élus au gouvernement après le vote de confiance. Nulle part il n'est mentionné dans la constitution que le Président de la République ou le gouvernement doivent avoir une quelconque légitimité confessionnelle. Si les députés donnent leur vote a un Président Maronite que les Maronites ne veulent pas nécessairement, et alors? Idem pour le Premier ministre Sunnite et le chef du parlement Chiite et alors? C'est déjà arrivé par le passé et il semble que cela arrivera a l'avenir. Avalez la couleuvre!
La maladie chronique du Liban, pinaillages de parlementaires, ne permettront pas de résoudre les problèmes existentiels car eux-mêmes sont à la source de ces problèmes. Tous se cachent derrière des prétextes d'équilibres interconfessionnels pour, en fait, s'approprier des parts du budget à l'usage de leurs groupes confessionnels respectifs. Voir l'exemple du Hezb...
A propos de « légitimité confessionnelle », j’ai eu beau lire et relire, en long, en large et en travers, la Constitution, je ny ai trouvé nulle trace d;un article précisant que le vote de confiance nécessite la voix d’au moins un membre de chaque communauté.
Mécontenter les sunnites a été une erreur. Conformément au discours d’investiture du président, lla déclaration ministérielle devra mentionner le rétablissement de l’autorité de l’État sur tout le territoire et le monopole des armes. La confrontation avec le tandem chiite que Salam a voulu éviter sera inévitable et la confiance du Parlement incertaine, A moins que le premier ministre ne courbe la tête une nouvelle fois devant la milice iranienne, ce qui serait une véritable trahison. Quand on a commencé à céder au maître chanteur, on en devient l’esclave.
Non. Trés perdant. Le CPL a tout fait a l'envers et continue.
Le CPL, au vue des resultats et de la corruption endémique de ce parti, des avancées foudroyantes dans la gestion de l'électricité du bassil, au passage, on remercie les bateaux turcs pour avoir engraisse le compte bancaire du nabot, on se demande pourquoi et comment le parti aurait pu obtenir un poste au gouvernement. Un pari gagnant pour les prochaines elections? C'est du journalisme ça?
Quelle mascarade que cette légitimité confessionnelle constamment utilisée pour reconduire les incompétents et corrompus au pouvoir. Les 4 deputes Taghyeer sunnites voteront pour ce gouvernement et cela suffit!
La nouvelle donne de la politique libanaise semble être les pressions internationales sur nos honorables élus. Les positions en flèche changent du jour au lendemain. Gageons que les contestataires baisseront le ton et accorderont la confiance au gouvernement. Quant au CPL il semble perdu ne sachant où aller comme disait l’autre. Il compte être dans l’opposition. C’est finalement sa place car en bon allié opportuniste du hezbollah, il a toujours èté opposé à l’édification de l’Etat de Droit.
Le duo infernal rêve de pouvoir exercer leur chantage sur ce nouveau gouvernement pour l’entendre prononcer ses trois mots. Ils n’en fera rien. Ils savent qu’ils ont beaucoup à perdre en premier lieu, ces ministères obtenus sous pression. Au premier désaccord il seront privés de toute participation au gouvernement et ce, définitivement. Si ce gouvernement échoue à avoir la confiance le nouveau ne comportera aucun des leurs. Ils ne le savent que trop. Quant au CPL, il sait que les cadavres dans les placards et attendent d’être révélés au grand jour et devraient se tenir à carreaux.
12 h 34, le 11 février 2025