Nous adressons nos félicitations à tous les Libanais pour l’élection du général Joseph Aoun à la présidence de la République libanaise ainsi que la nomination du Premier ministre Nawaf Salam.
Cet événement marque un tournant dans l’histoire du pays, porteur d’espoir et de renouveau. À travers son discours d’investiture, le nouveau président a fait naître l’espérance d’un Liban qui se reconstruit, un Liban qui redonne espoir à ses citoyens. Nous nous engageons, en tant que citoyens responsables, à soutenir cette vision et à contribuer à bâtir un avenir meilleur pour notre nation.
Mais ce chemin ne sera pas sans défis. Pour que ce mandat soit réellement celui du renouveau, il est impératif que la classe politique abandonne les calculs étroits et les intérêts personnels au profit d’un véritable changement. Car le fossé entre les aspirations du peuple libanais et les pratiques des dirigeants est immense.
Le cri strident du peuple libanais est un appel à tous les responsables politiques à écouter et agir.
Le Libanais rêve de paix, mais ses dirigeants ne connaissent que les querelles destructrices.
Le Libanais veut une sécurité économique, une stabilité qui lui permette d’atteindre l’autosuffisance, mais ses dirigeants se limitent à chercher des solutions temporaires et des profits immédiats.
Le Libanais aspire à retrouver sa place de leader au Moyen-Orient, mais ses dirigeants entraînent le pays dans des conflits étrangers sur son propre sol.
Le Libanais désire un système nouveau, garantissant la coopération entre toutes les composantes de la société, mais ses dirigeants se contentent de marchandages politiques pour quelques sièges au Parlement ou au gouvernement.
Le Libanais réclame une stratégie claire, basée sur des données scientifiques, qui lui donne confiance en son avenir, mais ses dirigeants se perdent dans des calculs mesquins.
Le Libanais a besoin d’un projet éducatif réformateur, capable de s’attaquer aux causes profondes de la crise, mais ses dirigeants ne voient en l’État qu’un outil pour satisfaire leurs intérêts personnels.
Le Libanais exige un discours politique rassembleur, capable de traverser les époques, mais ses dirigeants sont pris dans un labyrinthe d’orgueil et de rivalités personnelles.
Le Libanais veut une véritable nation, mais ses dirigeants ne cherchent que des gains immédiats.
La fracture entre le peuple libanais et le club des élites politiques est béante. Il est temps de tourner la page d’un système usé et de construire un Liban moderne, prospère et transparent, où chaque citoyen, quelle que soit son appartenance, peut aspirer à un avenir digne et harmonieux.
Ce moment marque le début d’un engagement collectif. Monsieur le Président Joseph Aoun, la nation place en vous ses espoirs. La route sera longue et ardue, mais avec une vision claire et le soutien des citoyens, le Liban peut enfin devenir un modèle de renaissance et d’unité dans la région.
Il est temps de rêver grand et d’agir encore plus grand pour que vive le
Liban.
Président Jubhet el-Hurrya
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