
L'entrée du camp de réfugiés palestiniens de Aïn el-Héloué, au Liban-Sud. Photo d'illustration Mountasser Abdallah/ L'Orient-Le Jour
La Sûreté générale libanaise a arrêté vendredi à Beyrouth le cheikh Saïd Khattab, l'accusant d'être impliqué dans les affrontements de 2023 dans le camp de réfugiés palestiniens de Aïn el-Héloué, près de Saïda au Liban-Sud, selon des sources palestiniennes citées par notre correspondant dans la région, Mountasser Abdallah.
Saïd Khattab est le fils du cheikh Jamal Khattab, chef du Mouvement des moudjahidines, un groupe salafiste qui fait partie de l'alliance des Forces islamiques au sein des forces de sécurité conjointes palestiniennes. Selon les informations, il a été arrêté dans un bureau de la Sûreté générale à Beyrouth, où il s'était rendu pour demander un passeport pour son fils.
Des membres de la famille ont contesté les accusations de la Sûreté, affirmant que Saïd Khattab n'était pas présent à Aïn el-Héloué pendant les affrontements de 2023, qui avaient eu lieu avant l'offensive du Hamas contre Israël qui a déclenché la guerre de Gaza.
La Sûreté générale n'a pas encore répondu aux demandes de commentaires.
Aïn el-Héloué abrite environ 80 000 réfugiés palestiniens et le camp a régulièrement été le théâtre d'affrontements dus à des différends personnels et des tensions entre diverses factions palestiniennes.
Les affrontements meurtriers de l'été 2023, qui avaient débuté pendant la deuxième quinzaine d'août, ont fait au moins trente morts au total, répartis sur deux vagues entrecoupées d'une pause dans les combats. Les derniers accrochages, survenus entre le 7 et le 14 septembre, opposaient le mouvement Fateh, proche du président palestinien Mahmoud Abbas, à des groupes islamistes tels que Jund el-Cham et al-Chabab al-Moslem.
Un cessez-le-feu a été accepté en septembre par les belligérants après plusieurs tentatives infructueuses. L'accord prévoyait le déploiement d'une force de sécurité conjointe palestinienne, composée de plusieurs factions, qui est parvenue à maintenir un certain calme, malgré quelques incidents. En juin dernier, Yassine Akl, membre du Fateh, a été mortellement blessé par balle dans le camp de Aïn el-Héloué, selon des sources à l'intérieur du camp rapportées à L'Orient-Le Jour.
Reprenons le contrôle de notre pays et exigeons le départ forcé de tous ces extrémistes qui ont été invités par le HB pour semer le chaos et les utiliser comme, le boucher syrien le moment venu. HN en fait des alliés et prétendait les combattre. Ils sont installés sur notre sol illégalement pour semer le chaos et personne pour leur demander des comptes. On envoie l’armée à les affronter à chaque fois qu’ils se montrent dangereux alors qu’il suffisait de les empêcher de fouler notre terre en amont. L’armée sait ce qui lui reste à faire dorénavant
11 h 21, le 04 janvier 2025