Rechercher
Rechercher

Société - Reportage

Dans un Liban en reconstruction, des employées de maison s'émancipent

Après avoir fui des employeurs abusifs et survécu au chaos de la guerre, des travailleuses domestiques repartent de zéro. 

Dans un Liban en reconstruction, des employées de maison s'émancipent

Zeina Fofana et Kolako Kamara dans leur nouvel appartement d'une chambre à Sabra. Renee Davis/L'Orient Today

Dans cet appartement d'une pièce de Sabra, dans la banlieue sud de Beyrouth, les murs sont écaillés, l'eau et l'électricité peu fiables. Son loyer mensuel de 200 dollars est bien trop élevé, dans ce quartier encore récemment visé par les bombardements de l'armée israélienne. Peu importe, pour Zeina Fofana et Kolako Kamara, c'est enfin chez elles. C'est la première fois qu'elles vivent de manière indépendante, loin de leurs employeurs, depuis leur arrivée au Liban pour travailler comme employées de maison il y a deux ans.La dernière guerre entre le Hezbollah et Israël a déraciné les deux femmes sierra-léonaises des foyers où elles étaient employées et les a coupées de leur seule source de revenus, mais le soulagement d'avoir trouvé un endroit où s'établir est palpable. « Nous sommes heureuses d'avoir enfin notre chez-nous », dit Zeina...
Dans cet appartement d'une pièce de Sabra, dans la banlieue sud de Beyrouth, les murs sont écaillés, l'eau et l'électricité peu fiables. Son loyer mensuel de 200 dollars est bien trop élevé, dans ce quartier encore récemment visé par les bombardements de l'armée israélienne. Peu importe, pour Zeina Fofana et Kolako Kamara, c'est enfin chez elles. C'est la première fois qu'elles vivent de manière indépendante, loin de leurs employeurs, depuis leur arrivée au Liban pour travailler comme employées de maison il y a deux ans.La dernière guerre entre le Hezbollah et Israël a déraciné les deux femmes sierra-léonaises des foyers où elles étaient employées et les a coupées de leur seule source de revenus, mais le soulagement d'avoir trouvé un endroit où s'établir est palpable. « Nous sommes heureuses d'avoir enfin...
commentaires (5)

Il faudrait demander à la banque mondiale de'integrer l'abolition de cette loi esclavagiste dite KAFALA à leur liste de reformes demandées pour l'octroi de prêts sinon ce ne sont pas nos egoistes profiteurs qui vont avoir un regain de conscience.

Liban Libre

19 h 01, le 23 décembre 2024

Commenter Tous les commentaires

Commentaires (5)

  • Il faudrait demander à la banque mondiale de'integrer l'abolition de cette loi esclavagiste dite KAFALA à leur liste de reformes demandées pour l'octroi de prêts sinon ce ne sont pas nos egoistes profiteurs qui vont avoir un regain de conscience.

    Liban Libre

    19 h 01, le 23 décembre 2024

  • Bravo aux femmes qui gèrent le foyer ! L’humain a besoin se s’émanciper peu importe où il se trouve. Tout le respect au courage de ces travailleurs étrangers !

    Abi Nasr Tony

    16 h 43, le 23 décembre 2024

  • Merci à ces femmes qui encore une fois montrent la force du cœur et de la fraternité. Où sont les partis politiques qui engrangent l'argent de leurs commanditeurs et s'engraissent alors que leur rôle est de prêter main forte aux démunis quelque soit leur origine et leur couleur. Encore une fois nos femmes sont à l'honneur et elles seules detiennent le monopole de la charité. Merci à vous Mesdames.

    Citoyen

    16 h 10, le 23 décembre 2024

  • Bravo à ces dames qui gèrent le refuge de Hazmieh!

    N.A.

    13 h 02, le 23 décembre 2024

  • Bravo. Mille fois Bravo.

    Jules Lola

    12 h 01, le 23 décembre 2024

Retour en haut