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Économie - Commentaire

Reconstruction post-guerre au Liban : une facture synonyme d'impasse annoncée

Si l’État s’avère incapable d’assumer la note, et si la communauté internationale maintient ses exigences, le Hezbollah pourrait occuper le vide.

Reconstruction post-guerre au Liban : une facture synonyme d'impasse annoncée

Dans la banlieue sud de Beyrouth, après une nuit de bombardements israéliens, le 6 octobre 2024 au matin. Photo Mohammad Yassine/L'OLJ

Alors que depuis plus d’un an les hostilités se poursuivent sans relâche, parfois avec une intensité accrue, la facture ne cesse de s’alourdir : pour la Banque mondiale, la note a déjà atteint près de 8,5 milliards de dollars à la fin octobre 2023 – les dégâts matériels dans les zones particulièrement sinistrées par les bombardements israéliens comme le Liban-Sud, la plaine de la Békaa ou encore la banlieue sud de Beyrouth pesant environ 60 % du total, le reste étant dû aux pertes économiques subies dans le commerce, l’agriculture, le tourisme et les autres secteurs. D’autres estimations, fournies par le gouvernement libanais, des experts ou des cabinets d’études privées oscillent entre 10 et 13 milliards de dollars, en incluant ou non les dommages survenus en novembre. Et chaque jour d'intensification des bombardements alourdit cette...
Alors que depuis plus d’un an les hostilités se poursuivent sans relâche, parfois avec une intensité accrue, la facture ne cesse de s’alourdir : pour la Banque mondiale, la note a déjà atteint près de 8,5 milliards de dollars à la fin octobre 2023 – les dégâts matériels dans les zones particulièrement sinistrées par les bombardements israéliens comme le Liban-Sud, la plaine de la Békaa ou encore la banlieue sud de Beyrouth pesant environ 60 % du total, le reste étant dû aux pertes économiques subies dans le commerce, l’agriculture, le tourisme et les autres secteurs. D’autres estimations, fournies par le gouvernement libanais, des experts ou des cabinets d’études privées oscillent entre 10 et 13 milliards de dollars, en incluant ou non les dommages survenus en novembre. Et chaque jour d'intensification des...
commentaires (8)

Le Liban est prisonnier d’un cercle vicieux. Il faut le soumettre un « reset » complet, que seul un plan d’action international est capable de mener dans le cadre du « devoir d’ingérence humanitaire ». Un concept justement créé par la communauté internationale pour ce type de situation.

Sam

10 h 21, le 25 novembre 2024

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Commentaires (8)

  • Le Liban est prisonnier d’un cercle vicieux. Il faut le soumettre un « reset » complet, que seul un plan d’action international est capable de mener dans le cadre du « devoir d’ingérence humanitaire ». Un concept justement créé par la communauté internationale pour ce type de situation.

    Sam

    10 h 21, le 25 novembre 2024

  • Si nous avions état doté d’institutions solides il n’y aurait pas de barbus armés il n’y aurait pas eu de guerre et il n’y aurait pas eu non plus une reconstruction à financer… Il est anormal que les Libanais payent le prix d’une guerre qu’ils n’on ni décidé ni soutenu.

    Zeidan

    20 h 56, le 21 novembre 2024

  • Israël, l’occident et les pays arabes ne permettront jamais à l’Iran de se réimplanter. Suleimani est mort et son projet tentaculaire de domination régional s’effrite sous nos yeux. l’Iran a déjà bien du mal a vendre son pétrole pour nourrir son peuple, Croire qu’il va réinvestir des sommes colossales pour reconstituer des armes qu’Israël fera sauter est illusoire.

    Liban Libre

    19 h 19, le 21 novembre 2024

  • ENCORE ET TOUJOURS CETTE MILICE HORRIBLE. J’espère qu’a la fin de la guerre elle aura tellement perdu de dents qu’elle sera incapable de mordre, car croire un seul instant qu’elle se Libanisera relève de la fiction. Son essence est contraire à un véritable état de droit. Demandez au peuple Iranien ce qu’il pense de Wilaye El Fakih

    Liban Libre

    19 h 12, le 21 novembre 2024

  • C'est le plan des puissance occidentales , soi-disant amies !

    Chucri Abboud

    09 h 18, le 21 novembre 2024

  • Tout à fait clair. Il semble qu’effectivement aucune aide occidentale ou arabe ne soit prévue pour la reconstruction, si le tandem chiite maintient son emprise désastreuse sur le Liban. Aprés tous nos déboires insurmontables, le hezb et son décideur, l’Iran, ont lancé une guerre de soutien criminelle qui a mis le pays à genoux. Si on ne règle pas le problème du chiisme politique, on ne pourra jamais se relever.

    Goraieb Nada

    07 h 39, le 21 novembre 2024

  • "Qui casse les verres les paie". Il serait donc normal que l’Iran qui a détruit le Liban soit condamné à le reconstruire. Mais il ne faudrait surtout pas que cela soit considéré comme un DON, susceptible de reconnaissance de la part du Liban, mais comme un Dû. Il faudrait aussi veiller à ce qu’aucune somme ne parvienne au Hezbollah ni ne transite par lui, ce qui lui oermettrait de reconstituer sa base populaire.

    Yves Prevost

    07 h 17, le 21 novembre 2024

  • Dans un État doté d’institutions solides, il serait naturel que le gouvernement assume le coût de la reconstruction!!! Dans la mesure où la responsabilité de cet état serait directement engagée, ce qui n'est pas le cas et l'on voit mal des aides émanant des pays étrangers qui n'ont eu de cesse de condamner le parti qui a causé toutes ces ruines et désolations.

    C…

    07 h 12, le 21 novembre 2024

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