
Dans la banlieue sud de Beyrouth, après une nuit de bombardements israéliens, le 6 octobre 2024 au matin. Photo Mohammad Yassine/L'OLJ
Si l’État s’avère incapable d’assumer la note, et si la communauté internationale maintient ses exigences, le Hezbollah pourrait occuper le vide.
OLJ / Par Mounir YOUNES, le 21 novembre 2024 à 00h00
Dans la banlieue sud de Beyrouth, après une nuit de bombardements israéliens, le 6 octobre 2024 au matin. Photo Mohammad Yassine/L'OLJ
Le Liban est prisonnier d’un cercle vicieux. Il faut le soumettre un « reset » complet, que seul un plan d’action international est capable de mener dans le cadre du « devoir d’ingérence humanitaire ». Un concept justement créé par la communauté internationale pour ce type de situation.
Si nous avions état doté d’institutions solides il n’y aurait pas de barbus armés il n’y aurait pas eu de guerre et il n’y aurait pas eu non plus une reconstruction à financer… Il est anormal que les Libanais payent le prix d’une guerre qu’ils n’on ni décidé ni soutenu.
Israël, l’occident et les pays arabes ne permettront jamais à l’Iran de se réimplanter. Suleimani est mort et son projet tentaculaire de domination régional s’effrite sous nos yeux. l’Iran a déjà bien du mal a vendre son pétrole pour nourrir son peuple, Croire qu’il va réinvestir des sommes colossales pour reconstituer des armes qu’Israël fera sauter est illusoire.
ENCORE ET TOUJOURS CETTE MILICE HORRIBLE. J’espère qu’a la fin de la guerre elle aura tellement perdu de dents qu’elle sera incapable de mordre, car croire un seul instant qu’elle se Libanisera relève de la fiction. Son essence est contraire à un véritable état de droit. Demandez au peuple Iranien ce qu’il pense de Wilaye El Fakih
C'est le plan des puissance occidentales , soi-disant amies !
Tout à fait clair. Il semble qu’effectivement aucune aide occidentale ou arabe ne soit prévue pour la reconstruction, si le tandem chiite maintient son emprise désastreuse sur le Liban. Aprés tous nos déboires insurmontables, le hezb et son décideur, l’Iran, ont lancé une guerre de soutien criminelle qui a mis le pays à genoux. Si on ne règle pas le problème du chiisme politique, on ne pourra jamais se relever.
"Qui casse les verres les paie". Il serait donc normal que l’Iran qui a détruit le Liban soit condamné à le reconstruire. Mais il ne faudrait surtout pas que cela soit considéré comme un DON, susceptible de reconnaissance de la part du Liban, mais comme un Dû. Il faudrait aussi veiller à ce qu’aucune somme ne parvienne au Hezbollah ni ne transite par lui, ce qui lui oermettrait de reconstituer sa base populaire.
Dans un État doté d’institutions solides, il serait naturel que le gouvernement assume le coût de la reconstruction!!! Dans la mesure où la responsabilité de cet état serait directement engagée, ce qui n'est pas le cas et l'on voit mal des aides émanant des pays étrangers qui n'ont eu de cesse de condamner le parti qui a causé toutes ces ruines et désolations.
Le Liban est prisonnier d’un cercle vicieux. Il faut le soumettre un « reset » complet, que seul un plan d’action international est capable de mener dans le cadre du « devoir d’ingérence humanitaire ». Un concept justement créé par la communauté internationale pour ce type de situation.
10 h 21, le 25 novembre 2024