Rechercher
Rechercher

Idées - Commentaire

Hezbollah : les raisons d’un effondrement

Hezbollah : les raisons d’un effondrement

Un portrait du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, au milieu des destructions dans une zone ciblée par des frappes aériennes israéliennes à Saksakiyé, le 26 septembre. Photo d'illustration Mahmoud Zayyat/AFP

Les coups terribles portés au Hezbollah par Israël ont bouleversé l’échiquier politique libanais. Un parti qui avait dominé par sa milice surarmée la vie politique interne du pays et constitué un relais de puissance pour l’État iranien s’est trouvé pris, après un an d’engagement militaire déclaré « en soutien » au Hamas, au piège de sa stratégie. L’engagement militaire conduit au Sud a entraîné le Liban dans une spirale de la violence qui a culminé par un retournement de situation : le « front de soutien » est devenu le front principal. Les opérations militaires perdant de leur intensité à Gaza, c’est le Liban qui s’est trouvé en position de subir l’essentiel de l’effort de guerre israélien. Étrange situation que celle d’un acteur pensant maintenir un équilibre « convenu » de la terreur avec son ennemi qui se voit déborder par la décision de ce dernier de casser subitement les règles du jeu. Les « paramètres de la confrontation » établis de facto entre le Hezbollah et Israël en limitant quasi tacitement la zone de déroulement des hostilités, la puissance de feu utilisée et, en principe, les seuls objectifs militaires à cibler ont créé l’illusion qu’entre des forces d’inégale grandeur, un « équilibre de la terreur » avait été atteint.

Certes, l’escalade, comme dans toute rivalité, ne pouvait être exclue. Elle ne l’était d’ailleurs pas de la part de feu Hassan Nasrallah, qui menaçait de répondre à toute montée des hostilités par une autre tout aussi équilibrée. De la sorte, la gradation de l’escalade était calculée. Et, à défaut d’une dissuasion véritable susceptible de prévenir toute attaque, au moins une réplique proportionnée était-elle prévue. Jusqu’au jour où cet équilibre fut rompu par le déplacement du champ de bataille de Gaza vers le Liban, Israël étant sous la pression de son opinion publique pour ramener les déplacés du nord du pays vers leurs habitations. La guerre ce jour-là changea de direction.

Lire aussi

Détruire le Hezbollah, au risque de la guerre civile ?

La nouvelle tournure guerrière des événements surprit le Hezbollah. Elle comportait, en effet, une sortie du théâtre terrestre des opérations à laquelle il ne s’attendait pas. L’attaque fut de type électronique qui élimina les cadres de la milice avant d’en liquider les plus hauts responsables. Nombreux ont vu dans ces frappes technologiques, qui auront sans nul doute stupéfait au plus haut point les esprits, l’illustration de la supériorité miliaire de l’État hébreu et, du coup, les raisons de la débâcle. S’il est vrai que les attaques israéliennes ont constitué ce que les stratèges appellent une « surprise stratégique », il ne faut pas en faire toutefois les seules causes de la catastrophe calamiteuse qui s’est abattue sur la milice libanaise. Bien en amont de l’événement, le discours politique du Hezbollah s’était enhardi au point de manifester une assurance dans les capacités dissuasives de ses moyens militaires et dans son aptitude à empêcher l’ennemi de s’aventurer sur le terrain d’une confrontation guerrière. L’équation ne relevait pas du simple orgueil, de l’hubris, comme les commentateurs pressés ont coutume de le nommer. Elle s’apparentait davantage à une lecture faussée des réalités politiques qu’à une confiance exagérée dans ses capacités militaires. Ce ne sont ni la technologie ni la puissance d’Israël qui ont défait le Hezbollah ; c’est l’idéologie propre à la milice chiite qui l’a perdue. À force de défigurer la réalité, le Hezbollah a créé une image alternative fantasmée d’Israël qui a affaibli sa perception et renforcé en lui la conviction d’un ennemi sur le point de s’effondrer. Toute une rhétorique s’était mise en place pour dépeindre la fragilité de l’État hébreu et la possibilité de le vaincre.

Dé-réalisation

De fait, les prises de parole régulières du secrétaire général du Hezbollah portées par une stratégie d’emprise avaient fini par faire croire à l’invincibilité d’une force militaire aguerrie par son implication dans la guerre de Syrie dans les années 2010. En face, toujours pour ce discours triomphaliste, Israël n’apparaissait plus, lui, invincible, mais éminemment faible et comme sur le point de tomber.

Le premier effet du discours de Hassan Nasrallah fut de « débaptiser » Israël. Ce dernier n’était pas un État avec lequel le Liban avait pourtant conclu une convention d’armistice et une autre de délimitation des frontières maritimes, mais une « entité », terme on ne peut plus vague et comme évanescent. Ses nationaux n’étaient pas des citoyens mais des « colons ». Ses militaires, des conscrits titulaires de « nationalités étrangères » qui auraient tôt fait de déserter le champ de bataille. En outre, cette entité était « précaire » (hash), plus « fragile qu’une toile d’araignée », « se tenant sur une jambe et demie », destructible en « quelques minutes », « en pressant sur un bouton ». Politiquement, pour le Hezbollah, Israël n’existait pas : il n’était que « la Palestine occupée », en somme, pour le parti, une situation politique figée en 1948 que le temps n’avait fait que prolonger. L’entreprise rhétorique du chef du Hezbollah aura, en définitive, contribué à totalement faire ignorer la réalité d’Israël, à évider ce dernier de sa substance, en quelque sorte, à « dé-réaliser » l’État hébreu. À la fin, ne subsistait plus dans la représentation d’Israël que le parti cherchait à imposer qu’une baudruche à laquelle pouvaient désormais s’en prendre, sans peur, les valeureux combattants du parti de Dieu galvanisés par le discours de leur chef et leur foi dans les victoires dispensées par la divine providence.

Le Hezbollah a créé une image alternative fantasmée d’Israël

Le projet militaire du Hezbollah est mort non pas du fait des attaques d’Israël contre le parti, mais d’abord des illusions du parti lui-même sur un ennemi dont il a sous-estimé le poids et la consistance, d’abord par et dans le langage qu’il tenait sur lui. Son surarmement joint à une perception erronée du rapport de force stratégique l’a emporté dans l’esprit de la milice chiite sur la dissymétrie fondamentale qui caractérisait la relation avec Israël. Sur cette inflation linguistique s’est bâtie une théorie de la dissuasion qui s’est avérée un leurre et la source d’une déconvenue tragique. « Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde », disait Albert Camus.

Enferrement stratégique

Par-delà le discours, ce fut ensuite la stratégie choisie face à Israël qui acheva d’enferrer la milice dans une situation inextricable. Sans consultation, peut-on dire aussi sans préparation, le chef du Hezbollah proclama son soutien à l’équipée sanglante du commandant du Hamas à Gaza. Tel César se décidant à franchir le Rubicon, le chef du Hezbollah lia le sort de son pays à celui de Gaza. Aucune décision n’a été aussi grave que celle-ci. Hassan Nasrallah pensait-il que la guerre serait de courte durée ? Croyait-il que l’escalade sur le front libanais serait contenue et confinée à des échanges limités susceptibles de « fixer » l’ennemi sur un espace restreint ? Un « front de soutien » n’est pas un front à part entière, semblait-il croire. Quel est donc le raisonnement qui a prévalu pour que le Liban se trouve engagé dans le maelström le plus tragique que l’on pût imaginer ?

Dans sa guerre folle, Israël a opté pour une expédition punitive d’écrasement, assortie de surprises stratégiques

Sans doute deux motivations l’ont emporté. La première est militaire : elle tient à « l’unité des fronts », approche patiemment bâtie par le général iranien Kassem Soleimani qui, du Liban à Gaza en passant par la Cisjordanie et du Yémen au Golan en transitant par l’Irak, imaginait encercler ainsi Israël. Le chef de la milice libanaise avait partie liée avec ce projet dont il avait à maintes reprises accueilli les protagonistes dans son fief de la banlieue sud de Beyrouth. Même surpris par la décision de Sinouar d’ouvrir les hostilités, pouvait-il se dédire, lui dont le projet politique global était lié au triomphe de l’imperium iranien ? La seconde motivation est stratégique. Hassan Nasrallah croyait fermement qu’il avait atteint grâce à son arsenal un point d’équilibre dissuasif avec son ennemi, de telle sorte qu’il pensait pouvoir tenir Israël à distance par la menace. Et si l’ennemi n’est pas intimidé, alors ce sera front contre front, village contre village, ville contre ville. Et en cas d’escalade, ne pas hésiter alors à aller « au-delà », au-delà de Karish, de Haïfa, de Tel-Aviv... En vain toutefois. Car la menace n’a pas suffi et la dissuasion n’a pas joué. Dans sa guerre folle, Israël a opté pour une expédition punitive d’écrasement, assortie de surprises stratégiques dont la moindre ne fut pas de décimer la chaîne de commandement du Hezbollah et d’éliminer son dirigeant et ses cadres.

Pour mémoire

Que fut le aounisme ?

Si Hassan Nasrallah a tenu pendant longtemps son monde par le discours et tancé Israël par ses menaces, encore fallait-il pour qu’il tienne cette position dominante qu’il s’impose à la société libanaise et qu’il contrôle ce qu’il restait de son État. C’était là la condition de son emprise. C’était, là aussi, le sens de l’entente recherchée entre le populisme démagogique à caractère religieux du Hezbollah avec le populisme opportuniste à finalité affairiste du aounisme. Dès lors, en contrôle de l’intérieur des rouages de l’État, de ses institutions et de ses services de sécurité, de ses frontières, de son port, de son aéroport, ayant bâti une société parallèle dans les régions sous son influence, se revendiquant d’une théologie politique d’une autre époque inspirant une milice surarmée au service de desseins extérieurs et n’ayant jamais reculé devant aucune violence ni liquidation interne, Hassan Nasrallah à la tête du parti-milice est parvenu au faîte de la puissance. Au point qu’en homme seul, il ait pu de manière inouïe, un 8 octobre 2023, déclarer la guerre à l’État d’Israël.

Par Joseph MAILA

Professeur de relations internationales à l’Essec (Paris). Ancien recteur de l’Université catholique de Paris et ancien vice-doyen de la faculté des lettres et des sciences humaines de l’USJ


Les coups terribles portés au Hezbollah par Israël ont bouleversé l’échiquier politique libanais. Un parti qui avait dominé par sa milice surarmée la vie politique interne du pays et constitué un relais de puissance pour l’État iranien s’est trouvé pris, après un an d’engagement militaire déclaré « en soutien » au Hamas, au piège de sa stratégie. L’engagement militaire...
commentaires (32)

Certaines Raisons d'un effondrement: Mauvaise fondations, mauvaises structures, mauvaise repartition des charges, et bien sûr construction dont le but est précisément l'effondrement...

Wlek Sanferlou

13 h 45, le 15 novembre 2024

Tous les commentaires

Commentaires (32)

  • Certaines Raisons d'un effondrement: Mauvaise fondations, mauvaises structures, mauvaise repartition des charges, et bien sûr construction dont le but est précisément l'effondrement...

    Wlek Sanferlou

    13 h 45, le 15 novembre 2024

  • Bravo et Merci M. Maïla ! Enfin une lumière sur les 40 ans de domination progressive du Hezbollah, qui a grapillé le pouvoir pièce par pièce, avant de l'avaler grâce à Aoun et son Gebran de traitre ! Malheur à ceux qui ont laissé faire, Hariri, Joumblat et consorts. Le seul perdant est ce pauvre peuple dans toutes ces composantes socio-confessionnelles. Y compris les chiites, bien sûr, premières victimes par leur ignorance et leur suivisme aveugle !

    GM92190

    17 h 13, le 12 novembre 2024

  • Malgré votre position qui favorise le défaitisme face à Israël, il vous faudrait quand même reconnaître que le Hezbollah a vaillamment défendu notre territoire et avec SUCCÈS. Vous devriez tout de même en tenir compte dans vos calculs.

    Karim JBEILI

    05 h 45, le 12 novembre 2024

  • Bravo Professeur Maila: Excellente analyse juste et judicieuse, sans parti pris: On pourrait aussi comparer ce fameux parti de s'etre comporte comme un nouveau riche s'imaginant follement tout permis.

    RAYMOND SAIDAH

    19 h 23, le 11 novembre 2024

  • Bravo Professeur Maila: Excellente analyse juste et judicieuse, sans parti pris:

    RAYMOND SAIDAH

    19 h 22, le 11 novembre 2024

  • Cet article part de l'hypothèse que Nasrallah avait le pouvoir absolu de déclarer la guerre à Israël. J'imagine qu'il lui a quand même fallu l'accord explicite ou tacite de l'Iran avant de se lancer, si ce n'est l'injonction que lui a faite l'Iran pour démarrer.

    Kettaneh Tarek

    18 h 27, le 11 novembre 2024

  • KERBAJE ELI,en gros vous nous dites qu'il a lance une guerre en faisant confiance a ses plus grands ennemis declares, les américains,ma fille de 4 ans n'aurait pas fais ca!

    MNC

    13 h 28, le 10 novembre 2024

  • Ceux qui croient qu’Israel n’aurait pas attaqué le Liban sans le « front de soutien à Gaza » se fourvoient. Le hezb a offert le pretexte sur un plateau certes, mais sans cela Israel l’aurait fabriqué

    Phenix

    13 h 01, le 10 novembre 2024

  • N'empêche qu'il est toujours et malgré tout bien vrai , mon cher Joe, que cette entité n'est pas un Ètat légitime , qu'elle a conquis la Palestine par la force et expulsé ses habitants , qu'elle est faite d'un méli´mélo de juifs errants à travers les continents qui sont venus dans le but d'en faire une colonie impitoyable , basée sur un apartheid bête , aveugle et mèchant , et que cette entité est la seule au monde dont la Constitution ne prévoit aucune frontière, ce qui la rend expansioniste et dangereuse pour notre Liban sans défense . Il fallait le préciser !

    Chucri Abboud

    08 h 58, le 10 novembre 2024

  • Je me demande si c'etait juste de la bravado ou si les hauts commandants, maintenant tous décédés croyaient vraiment en ces balivernes. Il y a toujours eu chez les adversaires d'Israël un complexe d'infériorité qui se traduit à contrario par un sentiment de supériorité mal placé. Comme un boxeur qui se faire mettre chaque fois au tapis mais refuserait toujours d'adapter sa tactique à l'adversaire et croit qu'il est éminemment superieur et qu'il suffit de continuer dans la même voie pour avoir des résultats. De l'autre côté on voit qu'Israel adapte sa tactique et apprend de ses erreurs passées.

    Liban Libre

    08 h 14, le 10 novembre 2024

  • Ne prenez pas vos désirs pour une réalité. Il n'y aura ni effondrement, ni débâcle du hzb et vous le savez bien. Plutôt que de faire le travail de l'ennemi israélien, Concentrez vous à trouver des solutions aux millions de réfugiés syriens qui risquent de changer la démographie du pays. Concentrer vous à construire une armée libanaise qui est inexistante aujourd'hui pour défendre votre pays demain. Apparamment vous vous êtes trompés d'ennemi.

    Oussama HADIFE

    08 h 12, le 10 novembre 2024

  • Il faut envoyer l’original de l’article , en recommandé , à Michel Aoun , et son génial gendre !

    LeRougeEtLeNoir

    06 h 22, le 10 novembre 2024

  • Très bonne analyse

    Dorfler lazare

    22 h 05, le 09 novembre 2024

  • Effondrement. Étrange, Bizarre, vous avez oublié résurrection !!! Il y a plusieurs milliers d'années une résurrection a eu lieu, serait ce le seul miracle de Dieu ?

    KERBAJE Eli

    22 h 01, le 09 novembre 2024

  • Excellente analyse, merci.

    AA

    17 h 36, le 09 novembre 2024

  • L'intelligence lucide de l'analyse de J. Maïla nous rend plus intelligents. Et sans doute plus courageux. Et brusquement, on se demande comment certains d'entre nous ont pu se mettre de teilles oeillères pendant des années. Pour justifier qu'ils n'aient pas agi ? Bravo et merci.

    Aractingi Farid

    17 h 35, le 09 novembre 2024

  • Ne prenons pas nos désirs pour des réalités . Les termes " effondrement " et "débâcle " sont encore malheureusement prématurés. Son pouvoir de nuisance demeure.. l La destruction du Liban entamée par Nasrallah se poursuit sous Qassem et il n'est pas encore possible d'élire un président sans son aval.

    Yves Prevost

    16 h 08, le 09 novembre 2024

  • Il aurait été intéressant que cette analyse sur le Hezbollah arrive beaucoup plus tôt ...

    Ludovic Hasquette

    16 h 06, le 09 novembre 2024

  • Enfin une analyse froide et objective de la défaite stratégique , militaire politique et idéologique du Hezbollah . Encore faut-il que ses affidés et alliés en tirent la juste leçon et se décident finalement à concevoir un nouveau Liban bannissant à jamais les milices et les divisions confessionnelles . Une nation libanaise introuvable jusqu’ici . Il est infiniment révoltant et humiliant que ce soit Israël qui nous inflige cette leçon.

    Tabet Lamia

    15 h 48, le 09 novembre 2024

  • -LE HEZBOLLAH CROYAIT, -ET BERRY ESPERAIT, -QUE LEUR BREVE MAINMISE, -S,ACCROIT ET S,ETERNISE. =BIEN AVANT LES BIPEURS, -EN PREVENUS JOUEURS -DES ENTURBANES AUTRES, -CONSEILLERENT AUX NOTRES, -DE CHOISIR LE PERCHE, -POUR PARTOUT DEPECHER,-LUI ASSIGNANT LE ROLE, -DE PARLER EN BIPOLE, -POUR NE JAMAIS GLISSER, -AUX AUTRES UN SECRET. =HELAS LE PAYSAGE,-A CHANGE DE VISAGE.-PLUS D,AMOS ET QUINTETE.-UNE NOUVELLE TETE,=ELLE CONSEILLE ET PRONE,-DE LACHER LE CYCLONE. -AFIN D,ERADIQUER, - TOUTE ILLEGALITE.

    LA LIBRE EXPRESSION. LA PATRIE EST EN DANGER.

    15 h 38, le 09 novembre 2024

  • Merci M. Maila pour cet article éclairant sur les erreurs tactiques du Hezbollah. En réalité, la rhétorique "arabe" sur l'ennemi israélien ne change pas à travers les années. Rappelons-nous le Nasser d'avant 1967 et ses diatribes enflammées contre l'ennemi israélien. Plus de 50 ans se sont écoulés et nous en sommes toujours au même point. Les uns parlent, les autres agissent et le malheur arabe se poursuit, mais cette-fois-ci, au détriment de notre cher Liban.

    Thierry BERCIN

    15 h 06, le 09 novembre 2024

  • Belle analyse M. Maila. Nous attendons maintenant, et avant l’effondrement inéluctable du régime Iranien, une analyse de cette théocratie qui navigue contre les vents de l’histoire.

    AFL

    14 h 52, le 09 novembre 2024

  • C'est très vrai. Comme le régime Nazi durant la deuxième guerre mondiale. Hezballah a fabriqué un mythe et y a cru. Cela continue quand on voit le déni de la réalité de sa minorité de fanatiques.

    Moi

    14 h 13, le 09 novembre 2024

  • Bref, il se confirme que le Hezb etait un grand mensonge.

    Michel Trad

    12 h 57, le 09 novembre 2024

  • Oublions le Hezbollah, il n’existe plus. Il y a juste encore Naïm Kassem à garder en souvenir …

    Lecteur excédé par la censure

    12 h 22, le 09 novembre 2024

  • Passionant!

    Onaissi Antoine

    10 h 50, le 09 novembre 2024

  • Merci Monsieur Maïla pour la pertinence de l’analyse. Une réflexion sur le jour qui suit et la "re-fondation" du liban sur des bases plus solides est le principal enjeu.

    Tony Nakhle

    10 h 49, le 09 novembre 2024

  • Bref... on nous a vendu des balivernes pendant des années afin faire prospérer les affaires de l'Iran sur notre dos. Bon débarras de ce hezb du diable.

    Aboumatta

    10 h 13, le 09 novembre 2024

  • Merci pour cette bonne analyse. Un parti corrompu, fanatique (manipule par le regime moyen ageux des Mollahs qui se cachent), sans vision pour le futur des citoyens, qui se lance dans une guerre folle et perdante, au secours d'une autre milice fanatique, contre des autres fous militairement superieurs forts du support des grandes puissances mondiales..... Pour sortir de cet imbroglio, il s'agit d'admettre defaite, se rendre a l'etat et re-batir nos institutions deconstruites par les politiciens corrompus et la milice. Ici revient le role important des Libanais, de la communaute internationale

    Cadmos

    10 h 06, le 09 novembre 2024

  • le projet n'a jamais ete de liberer la palestine, c'etait juste une excuse pour dominer les peuples de la region....le front de soutien n'a jamais ete pour liberer la palestine mais juste une tactique pour montrer ses muscles....yalla yalla que tout le monde se reveille et prenne son cafe, on est dans un nouveau monde

    Elementaire

    09 h 58, le 09 novembre 2024

  • Excellent, clair et limpide....

    Nad

    09 h 40, le 09 novembre 2024

  • Professeur, Vous avez oublié d autres éléments qui ont beaucoup impacté le Hezbollah. Primo : il a fait confiance aux américains qui affirmaient que la Dahiyeh ne serait pas bombardée. Secundo, il a fait aussi confiance aux français qui ont négocié avec les américains un cessez-le-feu avec Satanyahou (Macron s'est fait berné). Et tertio, il a fait confiance aux nouveaux arrivés au gouvernement iranien pour négocier un arrêt définitif des hostilités.

    KERBAJE Eli

    09 h 35, le 09 novembre 2024

Retour en haut