Le prix de Flore a été décerné hier jeudi à Benjamin Stock pour son premier roman, Marc, une critique loufoque du conspirationnisme à partir des romans de Marc Levy, a annoncé le jury.
Le lauréat l’a emporté avec 11 voix contre une à Joy Majdalani, lors des délibérations au café de Flore, brasserie du quartier Saint-Germain-des-Prés. Majdalani, jeune écrivaine franco-libanaise, figurait parmi les finalistes du prix pour Jessica, seule dans une chambre (Grasset), avec Nagui Zinet et sa Trajectoire exemplaire (Joëlle Losfeld), Daphné Tamage avec Le retour de Saturne (Stock) et enfin Pierre Deram, pour Nuits (Grasset).
Le prix de Flore a été créé en 1994 par l’écrivain Frédéric Beigbeder et une dirigeante du café, Carole Chrétiennot, qui sont tous deux restés membres du jury depuis. Il distingue « de jeunes auteurs prometteurs, au talent insolent et original ».
Doté de 6 150 euros, il a l’originalité d’offrir à son lauréat un verre de pouilly-fumé chaque jour pendant un an au célèbre café-restaurant parisien, sur un verre gravé à son nom. Marc, paru aux éditions Rue Fromentin, est l’œuvre d’un auteur de 36 ans qui « a travaillé dans la communication pour des entreprises du secteur de la transition écologique », selon la présentation de son éditeur.
Le héros est un dirigeant de start-up, David, qui grâce à une collègue va découvrir l’existence d’une communauté clandestine de lecteurs de Marc Levy. Peu à peu, David va se persuader que ce romancier populaire cache des messages communistes dans ses intrigues et le nom de ses personnages.