Chère lectrice, cher lecteur,
Ce mercredi 6 novembre, les urnes ont parlé : Donald Trump a une nouvelle fois remporté la course à la Maison Blanche, face à son adversaire démocrate, Kamala Harris.
« Je vais arrêter les guerres », a proclamé hier le Républicain, avant même l’annonce officielle de sa victoire, comme pour se distinguer de son prédécesseur. Son conseiller d’origine libanaise, Massaad Boulos, a notamment déclaré que Donald Trump s’était engagé à y mettre fin « avant son entrée à la Maison-Blanche », prévue dans deux mois. Déjà, des formations libanaises d’opposition se montrent optimistes et veulent y croire.
Davantage « businessman » que chef de guerre, remettra-t-il pour autant en question l’alliance indéfectible et historique de Washington et Tel-Aviv, alors même que les conseillers qui l’entourent se situent à la droite de Netanyahu ? Pas sûr, mais il promet en tout cas de durcir le ton contre l’Iran et le Hezbollah, et d’inviter les pays du Golfe à se réinvestir sur la scène libanaise, ce qui pourrait avoir un impact positif sur le pays.
L’élection de Trump peut-elle modifier les dynamiques de guerre au Proche-Orient ? Comment ses décisions vont-elles se répercuter sur le Liban ? Réussira-t-il à calmer l’appétit israélien ?
De nombreuses questions se posent aujourd'hui. Adressez les vôtres à notre co-rédacteur en chef, Anthony Samrani. Il vous répondra ici, jeudi 7 novembre à 15h, heure de Beyrouth.
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