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Campus - ORIENTATION

La LAU lance un nouveau master en ligne dédié à l’intelligence artificielle

Face aux avancées en matière d’intelligence artificielle, l’Université libano-américaine (LAU) propose un master en ligne en intelligence artificielle appliquée. L’objectif : permettre à chacun de se former, de comprendre et d’appréhender les changements qu’apporte cette nouvelle technologie, pour ne pas les « subir ».

La LAU lance un nouveau master en ligne dédié à l’intelligence artificielle

Le Dr Haidar Harmanani, doyen de la faculté des arts et des sciences à la LAU. Photo DR

La question se pose, aujourd’hui plus que jamais : comment se préparer aux changements provoqués par l’intelligence artificielle (IA) ? Comment être prêt pour réussir dans le monde de demain ?

C’est ce à quoi a cherché à répondre l’Université libano- américaine (LAU) en proposant un master en ligne en intelligence artificielle appliquée. Lancée il y a déjà un an, cette formation s’adresse à tout type de public et ne nécessite pas de prérequis ni une formation initiale en technologie, comme l’indique le Dr Haidar Harmanani, doyen de la faculté des arts et des sciences à la LAU. « L’idée de ce master remonte à plus de trois ans, bien avant l’émergence d’OpenAI et de ChatGPT.

Avant-gardiste, la LAU, face à l’attention croissante portée à l’intelligence artificielle et à l’atout que cela représente, a voulu anticiper ces changements », a-t-il encore expliqué. Flexible et sur mesure, ce programme est conçu pour permettre aux candidats issus de tous horizons et de divers pays d’utiliser des outils et des méthodes d’intelligence artificielle, ainsi que d’appliquer les techniques d’IA, chacun suivant son domaine de spécialité, et donc de rester en quelque sorte « bankable » dans les années à venir. Si nous n’avons pas tous vocation à avoir une compréhension fine de l’IA, il n’empêche qu’il est possible, grâce à ce cursus, de se familiariser avec les grandes lignes de son fonctionnement et de ses limites. Des cours de remédiation sont ainsi proposés à tous ceux qui n’ont pas un background technique, pour qu’ils puissent ultérieurement résoudre des problèmes du monde réel et améliorer l’efficacité de leurs processus, que ce soit dans le secteur des affaires, le commerce électronique, les soins de santé, les médias numériques ou encore les sciences humaines numériques.

« Le but est d’outiller les personnes afin qu’elles puissent s’adapter aux différents changements, d’autant plus que l’IA se développe à toute vitesse et gagne de plus en plus de terrain. Comme le dit le proverbe : « Quand un homme a faim, il vaut mieux lui apprendre à pêcher que de lui donner du poisson » », précise le Dr Harmanani. En effet, contrairement à d’autres diplômes en intelligence artificielle, l’atout de cette formation réside dans le fait qu’elle se concentre sur l’implémentation des techniques et des outils d’intelligence artificielle plutôt que sur leur conception. « Le but est que les étudiants soient en mesure de dénicher des solutions innovantes aux difficultés qu’ils rencontrent sur le terrain, dans toutes les sphères d’activité, notamment dans les fonctions ou rôles qui s’appuient sur les dernières technologies », indique le Dr Harmanani.

Étalé sur deux ans, avec 30 heures d’enseignement, ce cursus, proposé entièrement en anglais, permettra aux postulants d’aborder des aspects sensibles et cruciaux tels que l’éthique et les implications sociétales de l’IA. Les étudiants exploreront ainsi les questions morales et les responsabilités liées à l’utilisation de l’IA, notamment la protection de la vie privée, la partialité, la confidentialité, l’utilisation des données, l’accessibilité et la sécurité, ainsi que l’évitement des biais algorithmiques. Ils appréhenderont également la programmation pour l’IA, les principes fondamentaux et les applications de l’apprentissage automatique (machine learning), les applications de l’apprentissage profond (deep learning), ainsi que la science des données (data science) et ses applications. Autre atout-clé : un personnel encadrant d’excellence. Ce dernier se compose d’enseignants de la LAU, mais aussi d’intervenants professionnels étrangers en provenance d’entreprises et d’institutions partenaires de grande renommée.

Mais au moment où l’IA avance à la vitesse grand V, quel est l’intérêt de suivre un master en IA ? « Le programme de master est constamment révisé et réactualisé, parfois à un rythme quotidien. Des cours sont ajoutés ou mis à jour. En moins d’un an, nous avons dû réviser les cours à deux reprises », assure le Dr Harmanani, soulignant au passage qu’à l’heure actuelle, 200 étudiants, libanais et étrangers, dont des infirmiers et des hommes d’affaires, suivent ce programme.Source d’inquiétude mais aussi de formidables opportunités, l’IA, dont on ignore encore l’étendue des capacités, suscite actuellement de vifs débats. « Certains, à l’instar de Geoffrey Hinton ou Yoshua Bengio, estiment qu’elle constitue une menace, surtout qu’elle est en train de remodeler et de transformer radicalement notre manière de vivre, de travailler, de percevoir et d’interagir avec le monde qui nous entoure, alors que d’autres, comme Yann LeCun, considèrent qu’elle représente une opportunité et pourrait amplifier le potentiel de l’homme », a avancé le Dr Harmanani. « Quoi qu’il en soit, son impact s’étend sur de nombreux secteurs, révolutionnant la manière dont nous abordons les problèmes et créons des solutions », a-t-il tenu à préciser. Et de conclure : « C’est pourquoi il est primordial de renforcer notre capacité d’adaptation, sous peine d’être relégués à la périphérie. »


La question se pose, aujourd’hui plus que jamais : comment se préparer aux changements provoqués par l’intelligence artificielle (IA) ? Comment être prêt pour réussir dans le monde de demain ? C’est ce à quoi a cherché à répondre l’Université libano- américaine (LAU) en proposant un master en ligne en intelligence artificielle appliquée. Lancée il y a déjà un an, cette formation s’adresse à tout type de public et ne nécessite pas de prérequis ni une formation initiale en technologie, comme l’indique le Dr Haidar Harmanani, doyen de la faculté des arts et des sciences à la LAU. « L’idée de ce master remonte à plus de trois ans, bien avant l’émergence d’OpenAI et de ChatGPT. Avant-gardiste, la LAU, face à l’attention croissante portée à l’intelligence artificielle et à l’atout...
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