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Nos Lecteurs ont la Parole

Jour 353 de la guerre de Gaza : un nouveau juillet 2006 ?

La grande détresse est à son apogée, les citoyens libanais se heurtent contre la rapine d’Hadès. Anéantis par l’angoisse, la peur, la désolation, la pétoche, le deuil, nous ne savons plus de quoi ou de qui s’inquiéter. Est-ce des crises économiques ou financières ? Des bombardements du sud du Liban ou de la banlieue sud de Beyrouth ?

De nos téléphones menacés ? De la révolution technologique imprévisible ? De la hiérarchie ? De nos dirigeants ?

Un pays saigné à blanc, qui pourra le sauver ? C’est trop tard de hurler le ras-le-bol.

Sur le fond des bombardements incessants, le 23 septembre 2024 nous pilonne par des souvenirs atroces âgés de 18 ans. Peut-on dire a posteriori que c’est un nouveau juillet 2006 ? En effet, cette guerre transfrontalière, qui a aggravé les cicatrices entre ces deux entités, laissant le Liban abasourdi, n’est qu’un simple épisode de l’atrocité des circonstances actuelles. Avec plus de 500 martyrs et plus de 1 600 blessés identifiables à présent, selon le dernier bilan officiel provisoire, la guerre totale se profile à l’horizon.

En effet, est-ce de la fiction ? Ces circonstances abominables sont loin d’être authentiques. Un songe tragique ! Un abîme de désillusion ! Cette réalité altérée en un cauchemar tangible est devenue un enfer palpable, une porte ouverte au royaume de Pluton.

D’après saint Thomas, il est requis que l’on attaque l’ennemi en raison de quelque faute. Ou comme l’écrivait Machiavel, « une guerre est juste quand elle est nécessaire ».

Mais la perte des esprits puérils et innocents n’est pas nécessaire ! Ces ruisseaux de sang ne sont pas nécessaires ! Les larmes de cette veuve, de cette mère ne sont pas nécessaires ! L’abolition de notre « Jnoub » n’est pas nécessaire !

Malheureusement, le tic-tac de l’horloge s’écoule d’une manière pulsatile, le temps nous fuit, le futur s’emmitoufle par l’ambiguïté et la situation est devenue irrépressible. La guerre réside au Liban depuis des siècles et l’expérience de juillet 2006 n’est qu’une vague imperceptible dans l’océan.

Enfin, mes amis cachés derrière ce beau rideau bleu, priez pour ceux encore sous les débris et les décombres, en espérant le lever d’un jour X qui pourra pilonner cette croisade obsolète et rétablir la paix dans le pays du Cèdre qui était, est et restera pour toujours notre Liban « libre », notre patrie fière et « unifiée »…

Rita P. YOUNÈS

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « Courrier » n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, « L’Orient-Le Jour » offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires, ni injurieux, ni racistes.

La grande détresse est à son apogée, les citoyens libanais se heurtent contre la rapine d’Hadès. Anéantis par l’angoisse, la peur, la désolation, la pétoche, le deuil, nous ne savons plus de quoi ou de qui s’inquiéter. Est-ce des crises économiques ou financières ? Des bombardements du sud du Liban ou de la banlieue sud de Beyrouth ?De nos téléphones menacés ? De la révolution technologique imprévisible ? De la hiérarchie ? De nos dirigeants ? Un pays saigné à blanc, qui pourra le sauver ? C’est trop tard de hurler le ras-le-bol.Sur le fond des bombardements incessants, le 23 septembre 2024 nous pilonne par des souvenirs atroces âgés de 18 ans. Peut-on dire a posteriori que c’est un nouveau juillet 2006 ? En effet, cette guerre transfrontalière, qui a aggravé les cicatrices entre ces deux entités,...
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Qui a voulu cette guerre?

Eleni Caridopoulou

16 h 59, le 25 septembre 2024

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Commentaires (1)

  • Qui a voulu cette guerre?

    Eleni Caridopoulou

    16 h 59, le 25 septembre 2024

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