De nouveaux détails ont été révélés lundi sur le terrible crime qui a secoué samedi le Liban et la région de Batroun (Liban-Nord) en particulier. Dans le village de Kouba, un père de famille avait abattu le même jour son propre père, sa femme et son fils de 5 ans, avant de se donner la mort.
Lundi, selon notre correspondant Michel Hallak, l’enquête se poursuivait pour déterminer ce qui a pu pousser Johnny M., policier municipal de Kouba, à commettre l’irréparable. On sait dorénavant que sa jeune épouse Leila N. était enceinte de leur second enfant, ce qui porte le nombre de victimes à cinq. La justice s’est saisie de la voiture du tueur, avec laquelle il s’était déplacé pour tuer son père Assaad, avant de revenir tirer sur sa femme Leila et son fils Johnny, à son domicile.
Les funérailles de la jeune mère et de son enfant se sont déroulées lundi, dans un climat de douleur et d’incompréhension, dans le village d’Enfé, également au Liban-Nord, d’où la victime est originaire. Les deux victimes ne seront pas inhumées à Kouba, comme le voudrait la tradition, conformément au souhait de la propre famille du tueur, qui a refusé que sa femme et son fils soient enterrés dans le même cimetière que lui.
L’Université de Balamand (Koura) a publié un communiqué dans lequel elle déplore la mort de Leila, une de ses anciennes étudiantes, diplômée en 2019. La jeune femme était enseignante au Collège Notre-Dame du Balamand depuis son entrée dans la vie professionnelle.
Du jamais vu, au Liban, tous ces crimes répétitifs et sans raison. La raison c est L Etat et l état merdique avec et dans lesquels on vit.
20 h 33, le 16 septembre 2024