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Économie - Enquête

Derrière l’affaire Salamé, cette « boîte noire » qui pourrait faire trembler la BDL

Selon des documents consultés par « L’OLJ », l’une des opérations effectuées à travers le « compte de consultation » de la banque centrale a contribué au financement du Tribunal spécial pour le Liban.

Derrière l’affaire Salamé, cette « boîte noire » qui pourrait faire trembler la BDL

Le frontispice du siège de la BDL, à Hamra.

Depuis l’arrestation de l’ancien gouverneur de la banque centrale (BDL) Riad Salamé le 3 septembre, la classe politique – à quelques exceptions près – et surtout le secteur financier et bancaire se sont montrés étonnamment discrets s’agissant d’un...
Depuis l’arrestation de l’ancien gouverneur de la banque centrale (BDL) Riad Salamé le 3 septembre, la classe politique – à quelques exceptions près – et surtout le secteur financier et bancaire se sont montrés étonnamment discrets s’agissant d’un...
commentaires (14)

C'est deja tres etonnant de savoir que Riad Salame soit inquiete, malgre tous ces secrets qu'il garde jalousement pour se proteger de tous ces mafieux qu'il a aide, moyennant commissions et autres benefices. Y a-t-il vraiment un sursaut d'honnetete??? Ce serait tres, tres etonnant, sachant pertinamment bien qui sont les "mafieux"!!!!!!!!!!

RAYMOND SAIDAH

19 h 38, le 13 septembre 2024

Tous les commentaires

Commentaires (14)

  • C'est deja tres etonnant de savoir que Riad Salame soit inquiete, malgre tous ces secrets qu'il garde jalousement pour se proteger de tous ces mafieux qu'il a aide, moyennant commissions et autres benefices. Y a-t-il vraiment un sursaut d'honnetete??? Ce serait tres, tres etonnant, sachant pertinamment bien qui sont les "mafieux"!!!!!!!!!!

    RAYMOND SAIDAH

    19 h 38, le 13 septembre 2024

  • "afin de ne pas compromettre encore davantage la crédibilité de l'institution"... Parceque vous trouvez que la BDL a encore une crédibilité à sauver ? Allons allons... La réalité est que beaucoup craignent que la vérité soit exposée. C'est pourtant le rôle de la justice, et elle le doit au peuple libanais.

    K1000

    19 h 20, le 12 septembre 2024

  • On voit bien que le pouvoir politique est également responsable des malheurs des Libanais. On accuse à tort et à travers les Yankees, les Russes et que sais-je encore, mais personne ne retient le nom du ministre des Finances de l'époque, ni du nom du Premier ministre lors de l’octroi de la contribution du Liban, et de sa part à la création du Tribunal pour le Liban. Un tribunal pour établir la vérité sur l’événement meurtrier de février 2005 (jour férié pour l’OLJ). Chacun aura pour son grade, je l’espère du fond du cœur. Salamé, sera-t-il le dernier "martyr économique" de l’ère Hariri ?

    NABIL

    16 h 56, le 12 septembre 2024

  • La seule initiative qui rassurerait tous les déposants serait de permettre à la juge Ghada Aoun de continuer à faire son travail . Il n' y a aucune raison valable de lui mettre des bâtons dans les roues ou de vouloir la remplacer , toute manoeuvre en ce sens étant louche ethautement suspecte

    Chucri Abboud

    14 h 25, le 12 septembre 2024

  • Ils ne rendront ni justice ni argent...

    Alexandra

    13 h 27, le 12 septembre 2024

  • ""…opérations entre la BDL et OI a été en réalité dédiée au paiement d’une partie de la part libanaise du financement du Tribunal spécial..."". Longtemps on a présenté le financement du Tribunal Hariri très exorbitant pour le Liban, mais sur un ton familier on me disait "t’inquiète", le Royaume (à bien entendre l’Arabie Saoudite) contribue largement. On découvre qu’un compte de consultation servait en partie au financement, et le coût de la vérité à établir est plus élevé que l’achat de plusieurs avions de chasse. Et si ce tribunal a rendu son verdict, il a fermé faute de quoi ?

    NABIL

    12 h 01, le 12 septembre 2024

  • Une analyse qui rapproche énormément le lecteur de la réalité complexe de ce scandale. Une crise où ne circulent (en toute liberté) qu’une monnaie dévaluée (monnaie de singe), et la rumeur. Cher, la réputation de finasserie, la fraude pour enrichissement, (rien qu’à entendre les récits des "carrousels à la tva" dans certains pays de la diaspora). Le vice-gouverneur ira plus loin en livrant d’autres secrets, où se contente de quelques opérations du "compte de consultation", pour éviter l’inscription sur la "liste grise". Chez nous, les autorités fonctionnent, mais en leurs forçant la main.

    NABIL

    11 h 36, le 12 septembre 2024

  • Ce scandale risque d’éclabousser beaucoup de banques à l’étranger qui pourraient être poursuivies pour recèle. Cet argent placé un peu partout dans le monde n’a pas pu être justifié vu les sommes astronomiques volées. Alors comment une banque étrangère a pu accepter cet argent qui puait puisque provenant d’un pays aux abois sans qu’aucune d’elle ne lance une alerte sur le pillage d’un pays en danger de mort financière. C’est là où il faut creuser pour mettre à nu ces banques qui prétendent être plus blanche que blanche et viennent rejeter la faute sur les ferreux locaux.

    Sissi zayyat

    11 h 20, le 12 septembre 2024

  • Bref. Le naufrage du pays n'est pas du a une seule personne (comme tout le monde le sait) mais a une mafia tentaculaire qui a investi non seulement le monde politique mais aussi les rouages de l'etat, de l'appareil securitaire, de la haute magistrature, du monde financier et des affaires. "Kellon ya3ne kellon" concerne plusieurs centaines de personnes souvent tres haut placees et tout a fait sans scrupules. Les Libanais ont le droit d'exiger que tout ce beau monde suive Riad en prison.

    Michel Trad

    10 h 40, le 12 septembre 2024

  • Partant de cette logique, toute la caste politique qui a gouverné depuis 1992 devra être jugée ainsi que tous les banquiers impliques dans toutes ces magouilles. Une analyse qui invite chaque libanais à accepter son malheureux sort, tu n'auras pas ton argent par peur du scandale mondial. Mais quel scandale quand on n'a plus rien à perdre.

    Antoine Sabbagha

    10 h 04, le 12 septembre 2024

  • Du blabla du blabla pour jeter de la poudre aux yeux et noyer le poisson dans l’eau

    RIGA Pavla

    09 h 00, le 12 septembre 2024

  • qui fait trembler la BDL? Mais il était temps!

    Massabki Alice

    08 h 18, le 12 septembre 2024

  • Puisque les juges qui occupent les plus hautes fonctions dans la hiérarchie de la Magistrature sont soigneusement nommés par les leaders politiques, comment peut-on imaginer ces juges poursuivre et mettre en accusation leurs bienfaiteurs même s'ils sont coupables des pires méfaits?Seule donc une très forte pression de l'étranger, assortie de menaces dissuasives, serait de nature à faire bouger les choses et laisser espérer la récupération des milliards de dollars détournés ces dernières années.Dans ce cas seulement,la confiance dans le système bancaire libanais pourra renaître. Est-ce un rêve?

    Georges Airut

    03 h 09, le 12 septembre 2024

  • Riad Salamé n'aurait certainement rien pu faire au cours des 32 années de son Gouvernorat sans l'acquiescement ne serait-ce que tacite des plus hautes autorités de l'État, à commencer par les 3 présidences qui lui ont toujours renouvelé son mandat puisqu'ils bénéficiaient des faveurs de son génie financier. Entretemps le citoyen lambda honnête et non averti a été plumé jusqu'à la moelle et a perdu les fruits du labeur de toute une vie. Ce sont les grands pontes de l'État qui devraient être traduits en justice et contraints de rendre tous les milliards volés.À défaut AUCUNE CONFIANCE À ATTENDRE

    Georges Airut

    02 h 46, le 12 septembre 2024

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