En pleine guerre civile, des exemplaires de L’Orient-Le Jour sont brûlés sur la place publique. Dans la capitale scindée en deux, des miliciens supportent mal de voir le visage de Yasser Arafat affiché à la une du quotidien fétiche de la francophonie libanaise. Aux yeux d’une partie de la rue chrétienne, le leader palestinien est coupable des « dérives » commises contre les civils. La présence palestinienne est vécue comme une occupation en bonne et due forme. La voir exhibée en première page est une insulte. Pas pour le chef de file de la droite chrétienne pourtant, Bachir Gemayel, qui rappelle aux contempteurs du journal que ce dernier, basé à Hamra, « fait plus qu’une unité de blindés » à l’Ouest. Ballotté entre les différentes intentions qu’on lui prête, L’Orient-Le Jour est tantôt critiqué pour ses largesses vis-à-vis de la « cause », tantôt raillé pour des couvertures jugées trop conciliantes vis-à-vis d’Israël.
La réalité est plus nuancée. En cent ans d’existence, la couverture du « dossier » palestinien a été longue et complexe. Les titres ont évolué (L’Orient ; Le Jour ; puis la fusion des deux). Les signatures se sont succédé. Le contexte s’est transformé. À quelques années d’intervalle, un même éditorialiste a parfois exprimé des opinions différentes. Difficile de réduire cette foisonnante diversité de points de vue et d’époques à une poignée de clichés. Une constante se vérifie néanmoins d’un bout à l’autre de ce siècle. De la naissance de L’Orient, le 8 juillet 1924, à aujourd’hui, la Palestine est l’un des principaux fils rouges qui traversent nos pages. D’une génération à l’autre, elle habite les consciences, anime les débats internes et structure la pensée politique de certains.
Le « problème juif »
Les premières années de la vie de L’Orient, puis du Jour, fondé une décennie après en 1934, sont marquées par l’éclosion du « problème juif » en Palestine. À compter de la fin des années 1920, les soulèvements arabes contre le projet sioniste rythment l’actualité régionale. Le « conflit » n’en est pas encore un. Tout juste apparaît-il comme une série de « troubles » à l’issue incertaine. La communauté chrétienne libanaise, activement courtisée par les organisations sionistes qui cherchent à construire un réseau d’alliés dans la région, alterne entre deux extrêmes. D’un côté, l’attrait pour l’aventure sioniste, perçue comme une version moderne et innovante de la politique des minorités. De l’autre, le rejet catégorique d’une menace existentielle germant aux portes du pays. Cette rupture s’incarne dans les écrits des deux maîtres à penser du journalisme francophone en cette première moitié de siècle.
À L’Orient, le cofondateur Georges Naccache ne cache pas sa fascination face au « miracle terrien du sionisme » (5 novembre 1937). « D’un pays sans aucune valeur économique, ils ont fait un marché mondial », écrit-il, tout en condamnant les « terribles ravages » du « terrorisme palestinien » (16 novembre 1937). En face, son grand rival du Jour, Michel Chiha, place l’antisionisme au cœur de sa pensée politique. « Seize millions de juifs ne pouvaient pas avoir plus de droit sur la Palestine que l’univers chrétien et l’Islam réunis », ironise-t-il le 26 septembre 1945. Aux yeux de ce dernier, le modèle sectaire que propose l’État juif est l’antithèse d’un Liban qui se veut multiconfessionnel, ouvert et libéral.
Mais les grands débats d’idées sont vite rattrapés par les nouvelles d’un terrain qui s’emballe. Au fil des ans, l’état insurrectionnel se généralise côté arabe, tandis que les milices juives se font de plus en plus offensives. L’impuissance des autorités mandataires ne laisse plus de place au doute. « L’utopie d’une fusion judéo-arabe sombre dans une sanglante faillite », alerte Georges Naccache dès 1936. En septembre 1945, plusieurs années avant la Nakba, Michel Chiha dénonce pour sa part les « dépossessions systématiques » et la « substitution violente » qui s’opèrent aux dépens des Palestiniens. L’affaire est encore loin des préoccupations quotidiennes des Libanais. Mais elle remue une partie croissante de l’intelligentsia locale qui y voit la recette pour une catastrophe à venir.
L’ouragan de 1948
Elle aura lieu peu après. Entre 1947 et 1949, les journalistes des deux rédactions assistent en quelques mois à une reconfiguration totale des équilibres régionaux. L’escalade sécuritaire en Palestine mandataire, le départ des troupes britanniques, la création de l’État hébreu et la réplique arabe déclenchent la première guerre israélo-arabe. Face à l’ouragan, L’Orient et Le Jour adoptent une couverture factuelle centrée sur les développements militaires et l’évolution du contexte géopolitique à travers, notamment, l’usage généralisé des dépêches internationales telles que l’Agence France-Presse, United Press ou la BBC. « Dans la nuit de vendredi à samedi, à 00h01, les armées arabes sont entrées en Palestine », titre Le Jour du 15 mai 1948, carte à l’appui.
Mais le ton quasi scientifique affiché en une n’annule pas l’émotion qui se dégage des pages. « Le passé est mort à minuit », annonce Kesrouan Labaki ce même 15 mai. L’heure est grave. Le patron de L’Orient déplore « qu’en 1948, on n’est pas fier d’être homme ».
Face aux exactions sionistes et à l’impuissance de la communauté internationale, les deux rédactions sont désormais alignées. Des éditos coups-de-poing taclent l’« aveuglement des nations occidentales », le « demi-sommeil » des Arabes, la « propagande » du journalisme occidental ou encore le « préjugé » américain qui fait qu’en matière de politique moyen-orientale, « la passion domine la raison ». Les éventuelles sympathies qui existaient vis-à-vis de l’entreprise sioniste, notamment sous la plume de Georges Naccache, ont entièrement disparu.
Une sensibilité humaniste s’illustre également à travers le genre nouveau du reportage. De retour du front ou des camps de déplacés, des journalistes témoignent des coulisses de la guerre. « « Avant » – souvenirs et regrets obsèdent ces hommes. Ils sont de tous les milieux et de tous les âges. (…) Ils n’ont en commun que d’être à l’étranger, souvent sans savoir où se trouve leur famille », écrit Lucie Vidal au sujet des réfugiés (L’Orient, 18 juin 1948).
Si la couverture est soutenue, elle n’est pas exhaustive : certains événements historiques passent parfois sous les radars. Au lendemain du carnage de Deir Yassine, lorsque plus d’une centaine de villageois sont abattus par des miliciens juifs, aucun article ne s’attarde sur les faits – tout juste quelques mentions indirectes d’une « grève générale » ayant eu lieu à Beyrouth « en signe de protestation contre le massacre » (L’Orient, 17 avril 1948).
Il faut dire que le flux d’informations à traiter est hors norme. Outre le front « judéo-arabe », les répercussions internes sont immédiates pour les Libanais. L’état d’alerte ayant été décrété, des pouvoirs étendus sont accordés à l’autorité militaire. L’afflux de réfugiés de Palestine, s’il est alors vu comme provisoire, interroge également les capacités d’accueil du jeune État fraîchement indépendant. Le pouvoir surfe sur ce contexte précaire pour restreindre les libertés, en instaurant une nouvelle censure. Dans les pages de L’Orient, Kesrouan Labaki dénonce ces pratiques dignes d’un « Goebbels en herbe » (16 mai 1948). En dépit de ce climat électrique, un consensus émerge autour du devoir de solidarité arabe.
La « libanisation » de la question palestinienne
Les deux rédactions condamnent depuis déjà plusieurs années l’arrogance sioniste. Israël est « la prolongation du fait colonial », peut-on lire en juin 1961 dans les pages de L’Orient, qui accuse Tel-Aviv de n’avoir esquissé « aucun geste susceptible de traduire une réelle volonté de paix » (19 avril 1962). Mais la guerre de juin 1967 inaugure une nouvelle phase. Elle marque le deuxième grand tournant de cette moitié de siècle. En six jours, la défaite arabe propulse les pays de la région dans un nouvel abîme. Aux réfugiés de 1948 s’ajoutent désormais ceux des territoires conquis par l’État hébreu. Dans les pages de L’Orient, la tonalité est résolument antisioniste. « Toutes les énergies doivent être mobilisées » contre le « péril sioniste » (éditorial de L’Orient, 6 juin 1967). Georges Naccache va plus loin encore en affirmant devant l’Académie diplomatique internationale de Paris que « la création d’un État créé dans la chair du monde arabe est à l’origine de toutes les violences dans cette région ».
Mais une nuance de taille commence à s’introduire dans les esprits. L’affaire palestinienne n’est plus exclusivement celle « des autres », elle concerne aussi le Liban. Dans un article intitulé « Simplement libanais » publié au lendemain de l’offensive israélienne, Jean Choueri, le directeur du Jour, explique que « si on nous a dit que la disparition d’Israël pouvait avoir des conséquences dramatiques pour le Liban, personne n’a voulu mesurer ce que pouvait représenter pour ce pays la victoire de cette autre minorité, dont l’agressivité est à la base de l’existence même ».
À partir de là, et jusqu’à l’explosion de la guerre civile, le dossier israélo-palestinien s’invite chaque jour un peu plus sur la scène nationale. La présence armée des fedayin, actée avec les accords du Caire de novembre 1969, précipite la « libanisation » de l’affaire palestinienne. La séquence marque la fin du consensus interne qui prévalait jusque-là. Le débat se polarise désormais entre les champions de la cause arabe et les apôtres de la souveraineté nationale. C’est l’heure des manifestations de la gauche étudiante, des grèves et des échauffourées avec l’armée. Pour la première fois, le sang coule entre Libanais au nom de la Palestine.
L’Orient, où coexistent des personnalités de bords différents, se positionne rapidement en faveur du dialogue et du débat d’idées. Un grand colloque est organisé dans les locaux du quotidien, rue Trablos, à l’automne 1968, afin de mettre « face à face » les champions des deux camps. Amin Maalouf, Samir Frangié, Bachir Gemayel, Karim Pakradouni et d’autres s’affrontent dans les règles de l’art face aux journalistes de la rédaction. « Une première dans le milieu… » se souvient Anne Frangié, épouse de l’intellectuel décédé en 2017. Probablement la dernière aussi.
Acteur du conflit
L’ambiance relativement bon enfant de la fin des années 1960 tourne court. Le luxe de la discussion, le temps béni des tables rondes sont rapidement évacués par la violence des affrontements. L’urgence, écrit Jean Choueri au lendemain de la « tragédie de Aïn el-Remmané », est que « les dirigeants des deux camps fassent montre d’assez de sagesse afin d’oublier, du moins pour un temps, leurs différends pour ne se consacrer qu’à l’apaisement ». Il n’en sera rien. Le 13 avril 1975 entre dans l’histoire comme étant le premier jour d’une longue série noire.
Pour L’Orient-Le Jour (OLJ), fraîchement né en juin 1971 de la fusion des anciens frères ennemis, la guerre civile change tout. Outre les kidnappings et autres tentatives d’intimidation dont sont victimes les journalistes, le quotidien est propulsé au cœur d’un conflit qui le cerne de toutes parts. À Hamra, où se trouvent les bureaux de la rédaction, les milices imposent leur loi. « Nous leur disions : vous vous trompez d’ennemi, il ne s’agit pas du Liban mais du violeur sioniste », se remémore Issa Goraieb, rédacteur en chef de 1977 à 2003. Les missives viennent aussi du camp israélien. Le 4 août 1982, alors qu’Israël tente de faire plier l’Ouest de la capitale, des obus ciblent les locaux du journal, contraint de fermer pendant deux semaines. Quelque temps plus tard, un colonel de l’armée israélienne se déplace en personne pour questionner le rédacteur en chef : « Pourquoi L’OLJ est-il aussi dur avec l’État hébreu ? »
Le journal devient un acteur – malgré lui – des événements. Sur le plan strictement journalistique pourtant, la guerre est aussi une aubaine. Alors que les regards du monde entier sont tournés vers Beyrouth, l’équipe dispose d’un accès privilégié au terrain et aux protagonistes du conflit. L’un des temps forts de la période est sans aucun doute l’entretien réalisé avec Yasser Arafat à l’état-major de Sabra. « Le salut pour le Liban réside aujourd’hui dans le rétablissement des institutions étatiques. On pourrait être tenté de penser que cette énorme carence rend service à la résistance palestinienne. Croyez-moi, c’est exactement le contraire », déclare le leader palestinien en septembre 1980 face à Amine Abou-Khaled, directeur de la rédaction, et Issa Goraieb. Le président du comité exécutif de l’OLP s’offre une tribune-fleuve, en français, dans le journal de la chrétienté libanaise.
Ce dernier réalise également un coup médiatique fort. En pleine guerre, la direction tient à assurer une pluralité d’opinions au-delà des lignes de fracture partisanes. « Il y a toujours eu dans ce journal un certain effort, peut-être pour imiter Le Monde, en tout cas pour préserver un degré d’objectivité journalistique », note Gilbert Achcar, professeur de relations internationales à la School of Oriental and African Studies (SOAS). Mais dans un pays où l’appartenance communautaire dicte tout, des fréquentations sociales aux réflexes politiques, cette vigilance n’est pas toujours suffisante. Le 19 septembre 1982, au lendemain des atrocités perpétrées par les milices chrétiennes dans le camp palestinien du sud de Beyrouth, L’OLJ titre sur l’« effroyable massacre à Sabra et Chatila ». Malgré la publication dans ses pages de reportages émanant d’agences internationales relatant le degré d’horreur sur place, la rédaction semble amorphe. Aucun éditorial ne sort ce jour-là pour condamner les violences. Aucun journaliste ne se rend sur place avant plusieurs jours. « Je regrette de ne pas en avoir fait plus », reconnaît aujourd’hui Issa Goraieb. Peut-on imiter Le Monde, s’astreindre à une impartialité totale, lorsqu’il s’agit des « nôtres » ?
D’Oslo au 7 octobre
D’un bout à l’autre de la guerre civile, la rédaction continue de couvrir sans interruption les développements de Palestine. De la répression israélienne lors de la journée de la terre (mars 1976) aux « vendredis sanglants » de la première intifada (1987), L’OLJ se fait l’écho des violations de l’« occupant » en Cisjordanie, à Gaza et à l’« intérieur », tout en accompagnant avec enthousiasme les élans populaires. « En ce siècle finissant, la révolution ne se fait-elle pas au jour le jour ? » écrit Christian Merville au terme de la première année du soulèvement des pierres.
L’engagement de L’OLJ passe désormais également par la voix de Michel Eddé, PDG depuis 1990, qui poursuit l’héritage à la fois antisioniste et judéophile de son mentor de toujours, Michel Chiha. Sur les plateaux de télévision comme dans les colonnes de la presse écrite, le « maronite rouge » s’épanche sur les origines du sionisme ou l’histoire de la pensée juive. En acquérant une certaine notoriété dans les milieux de la résistance, son aura contribue à façonner l’image du journal – sans jamais intervenir dans les choix éditoriaux de la rédaction.
Mais si la question ne quitte pas nos pages, la fin de la guerre civile atténue progressivement la charge politique associée au dossier. Au soir du conflit de quinze ans, L’OLJ redevient un observateur presque comme un autre de la sanglante impasse entre Israéliens et Palestiniens. Le vocabulaire utilisé se lisse progressivement pour épouser le jargon de la presse occidentale. D’« ennemi » ou « occupant » sioniste, Israël devient un acteur étatique faisant désormais partie de la donne régionale.
D’autant que la décennie 1990 vient avec son lot d’espoirs. À Oslo, la « machine de la paix » promet un monde nouveau. « Pris de lassitude et de remords, le siècle qui finit se met à dégorger le trop-plein de clivages et de haine apparu durant sa première moitié. Après l’effondrement du communisme (…) c’est un mur non moins tenace, non moins chargé de tragiques symboles que celui de Berlin, qui est en train de s’abattre sous nos yeux incrédules », écrit Issa Goraieb (L’Orient-Le Jour, 11 septembre 1993). L’heure est à l’« exaltation » – elle sera éphémère.
À partir des années 2000, l’atmosphère bascule. La solution à deux États meurt chaque jour un peu plus. Les guerres « israélo-arabes » des décennies précédentes se sont transformées en conflit de « basse intensité » entre l’État hébreu et des milices non étatiques. L’intifada de l’esplanade, la guerre de juillet 2006 puis les « opérations » menées par l’armée israélienne à Gaza, de 2008 à aujourd’hui, entament un cycle de violence sans fin. À L’OLJ, les années passent, les titres se ressemblent. « Dans les tunnels de Gaza, des enfants défient la mort pour gagner leur vie ». L’article date du 15 juillet 2009. Il aurait pu être écrit cinq, douze ou quinze ans plus tard.
Les nouvelles en provenance de Palestine sont tragiquement monotones, mais le contexte régional change. L’opinion arabe développe une certaine fatigue vis-à-vis d’un conflit qui paraît sans solution ni fin. Surtout, les bouleversements des années 2010 contribuent à resserrer l’attention autour d’enjeux inédits. La montée en puissance des milices pro-iraniennes, les retombées des printemps arabes puis la guerre en Syrie modifient provisoirement l’ordre des priorités. L’urgence s’est déplacée. Il s’agit désormais de dénoncer les atrocités commises par des autocrates « autochtones » ayant souvent prospéré sur le commerce de la « cause » palestinienne. À Damas notamment, « le régime a gagné la guerre en sacrifiant sa population, sa souveraineté et son avenir. Le roi est nu et règne sur des ruines », écrit Anthony Samrani, corédacteur en chef depuis 2022.
Une partie du public du 8-Mars s’appuie sur cette ligne anti-moumanaa pour remettre au goût du jour de vieilles accusations. « L’Orient-Le Jour poursuit sa descente dans le bourbier de la normalisation (avec Israël, NDLR) », tacle le site al-Manar, proche du Hezbollah, en novembre 2016. Centenaire, L’OLJ peut pourtant se targuer d’avoir combattu les ravages du sionisme à travers les âges. De la « grande révolte » (1936) à l’« intifada de l’unité » (2021), ses pages ont représenté une puissante caisse de résonance pour les voix palestiniennes.
Les raisons qui sous-tendent cet engagement, en revanche, ont évolué. Le journal est le reflet d’une époque autant qu’il est le produit d’un héritage. La « conscience palestinienne » de L’OLJ n’a aujourd’hui plus rien à voir avec ce qu’elle était il y a un siècle. Depuis l’arrivée de jeunes générations plus versées dans les théories « décoloniales » que dans la pensée de Michel Chiha, cette dernière se décline aussi à l’heure des campus américains et de l’antiracisme.
Depuis le 7 octobre en particulier, l’image du journal prend une nouvelle dimension. La triple offensive du Hamas, suivie de la réplique israélienne à Gaza, ont propulsé la Palestine au cœur de l’actualité internationale. Alors que le dialogue est de plus en plus difficile entre les deux camps et que les sociétés occidentales se déchirent sur le dossier, L’OLJ tente de se distinguer par une couverture factuelle, affranchie des injonctions partisanes, sans rien sacrifier en matière d’engagement et d’esprit critique. Il n’empêche, cette voix reste inaudible pour une partie du public. Trop « palestinien » pour les uns, trop « sioniste » pour les autres.
Cet article qui presente une vue objective de sa propre histoire est tout a l'honneur de l'OlJ.
09 h 37, le 28 août 2024