Nous vous remercions d'avoir suivi notre couverture en direct.
Nous poursuivrons notre couverture du conflit dès demain matin.
🔴 "Nous avons fortement augmenté nos patrouilles aériennes dans le ciel libanais pour prévenir toute menace et la détruire", a indiqué le chef d'état-major de l'armée israélienne Herzi Halevi cité par le porte-parole arabophone de la troupe, Avichay Adraee, sur X. "Le Hezbollah tire de manière aléatoire et irresponsable, comme on l'a vu samedi lors de la tuerie de Majdel Chams", village druze du Golan syrien annexé par Israël où douze enfants et adolescents avaient été tués. Le Hezbollah a nié être à l'origine de cette frappe.
"Si le Hezbollah planifie quelque chose, nous ne resterons pas les bras croisés et ferons plusieurs attaques successives, pour éliminer les menaces", a ajouté le contre-amiral. "Nous sommes au plus haut niveau de préparation pour cette mission", a-t-il ajouté.
L'aviation israélienne a effectué deux attaques sur Kfar Kila, dans le caza de Marjeyoun, indique une source sécuritaire.
⚡ Les Etats-Unis estiment que l'Iran pourrait lancer "cette semaine" une "série d'attaques conséquentes" contre Israël, a dit un porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby, cité par l'AFP.
Il a précisé que le sujet avait été abordé lors d'un entretien lundi du président Joe Biden avec ses homologues français, allemand, italien et britannique.
Le Hezbollah a revendiqué une attaque menée à 19h15 sur la position israélienne de Rouaissat el-Alam, dans les collines contestées de Kfarchouba, par des obus d'artillerie. Le parti chiite a mené une autre attaque, quasiment à la même heure, contre "un déploiement de soldats ennemis" près de Hanita, située face à Alma el-Chaab (caza de Tyr).
Le ministre libanais sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, a demandé au Canada et aux autres pays occidentaux ”de faire davantage pression sur Israël afin qu’il arrête son agression contre le Liban et Gaza”, rapporte le palais Bustros dans un communiqué.
Le ministre s’exprimait à l’issue d’un entretien avec l’ambassadrice du Canada, Stefanie McCollum. Celle-ci a insisté sur les ”efforts continus” de son pays en vue d’une solution diplomatique au conflit, saluant au passage la circulaire détaillant la vision du gouvernement libanais pour l’après-guerre, distribuée vendredi aux chancelleries étrangères.
➡️ Retrouvez ici les détails de cette circulaire.
Les Etats-Unis ont averti que l'Iran devait s'attendre à d'importantes conséquences s'il décidait de fournir des centaines de missiles balistiques à la Russie.
"Nous sommes prêts à apporter une réponse rapide et forte si l'Iran venait à s'engager dans le transfert des missiles balistiques, ce qui constituerait, selon nous, une grave escalade au soutien de l'Iran envers la guerre d'agression menée par la Russie contre l'Ukraine", a déclaré à la presse Vedant Patel, un porte-parole du département d'Etat américain, cité par l'AFP.
L'armée de l'air israélienne a annoncé, dans un communiqué relayé par le Haaretz, avoir frappé un lance-roquettes du Hezbollah et des structures militaires du parti au Liban-Sud. Le communiqué ajoute que l'armée a dirigé ses tirs d'artillerie vers les zones de Ramiyé et Aïta el-Chaab (caza de Bint Jbeil), plus tôt dans la journée de lundi.
De multiples roquettes ont également été lancées depuis le Liban vers la chaîne de montagnes de Ramim, la localité de Metula (face au village libanais de Khiam) et la région du Mont Dov, dans le nord d'Israël, ajoute le communiqué.
L'administration Biden a déclaré qu'elle s'attendait à ce que les pourparlers de paix à Gaza se poursuivent comme prévu, ajoutant qu'elle pensait qu'un accord de cessez-le-feu était toujours possible, indique Reuters. Le porte-parole adjoint du département d'État, Vedant Patel, s'adressant aux journalistes lors d'une conférence de presse, a déclaré que le département s'attendait à ce que les pourparlers se poursuivent et qu'il continuerait à travailler avec les parties concernées, ajoutant qu'un accord était toujours possible.
Le Secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres a condamné les pertes en vies humaines causées par la guerre entre Israël et les militants du Hamas dans la bande de Gaza et a exhorté les deux parties à se réunir et à conclure un cessez-le-feu et un accord de libération des otages, a déclaré le porte-parole adjoint de l'ONU, Farhan Haq, cité par Reuters.
"Il a également souligné une nouvelle fois la nécessité d'assurer la protection des civils et de garantir un accès humanitaire sûr et sans entrave dans et à travers la bande de Gaza", a déclaré M. Haq.
Les yeux bandés, battus et parfois mordus par des chiens, les Palestiniens de Gaza libérés des prisons israéliennes affirment avoir été torturés dans le cadre de la guerre israélienne contre l'enclave. Ce conflit commencé le 7 octobre 2023 a, selon les groupes de défense des droits, aggravé les conditions de détention dans les geôles israéliennes, indique l'AFP.
Mohammad Abou Salmiya, ancien directeur d'al-Shifa, le plus grand hôpital de Gaza, est le dernier en date à faire état de mauvais traitements infligés par Israël. Salmiya, qui fait partie des dizaines de détenus libérés lundi, a déclaré : "Plusieurs détenus sont morts dans les centres d'interrogatoire, ils avaient été privés de nourriture et de médicaments.”
➡️ Plus de détails ici.
Un drone israélien a effectué une frappe sur Maroun el-Ras, dans le caza de Bint Jbeil, rapporte notre correspondant en citant des habitants.
Une unité de la Défense civile du Jabal Amel au sein du Comité sanitaire islamique, affilié au Hezbollah, a indiqué avoir effectué plusieurs actions dans les villages des cazas de Tyr, Bint Jbeil et Marjeyoun, a indiqué l'organisation dans un communiqué.
Au cours des deux derniers jours, ils ont "combattu 19 incendies : 11 causés par les bombardements israéliens dans différents villages, et 8 dus aux conditions météorologiques et à d'autres facteurs". Ils ont également dégagé des routes à Blida (caza de Marjayoun) et Tayr Harfa (Tyr) et enlevé les débris d'une maison à Kfar Kila (Marjeyoun).
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accusé son ministre de la Défense Yoav Gallant d'adopter "un discours anti-israélien et de nuire aux chances de parvenir à un accord pour la libération des otages", a rapporté le Haaretz, citant le service de presse de M. Netanyahu.
"Israël n'a qu'une seule option : remporter une victoire décisive, ce qui signifie éliminer les capacités militaires et gouvernementales du Hamas et libérer les otages", a-t-il indiqué. Plus tôt dans la journée, le Haaretz rapportait que M. Gallant avait qualifié de "non-sens" l'idée d'une victoire totale. "J'entends les héros avec les tambours [de guerre], [parler] de 'victoire totale' et d'autres absurdités", avait-il affirmé.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a exhorté le président iranien Massoud Pezeshkian, lors d'un entretien téléphonique, "à tout faire pour éviter une escalade militaire" au Moyen Orient, selon un communiqué diffusé à Berlin et repris par l'AFP. M. Scholz "a de nouveau souligné que le moment était venu de finaliser un accord sur un cessez-le-feu et la libération des otages dans la bande de Gaza", et de le mettre immédiatement en oeuvre pour une désescalade dans la région.
Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a accusé le chef de la politique étrangère de l'Union européenne, Josep Borrell, de "soutenir le Hamas" ainsi que "l'axe du mal" iranien, affirmant qu'ils "menacent la société occidentale dans son ensemble". "Il y aura un jour où l'Europe aura honte de M. Borrell et de la politique de deux poids deux mesures que lui et nombre de ses amis ont appliquée à Israël tout en soutenant de véritables terroristes", a posté Bezalel Smotrich sur X.
M. Borrell a appelé à davantage de sanctions à l'encontre des responsables israéliens "extrémistes" après les récents commentaires de ministres israéliens d'extrême droite opposés à un cessez-le-feu à Gaza et à l'acheminement de l'aide humanitaire dans l'enclave. Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, a appelé à couper l'approvisionnement en carburant et l'aide à Gaza, et M. Smotrich a déclaré qu'il serait "justifié et moral" d'affamer les enfants de Gaza.
Le Hezbollah revendique une attaque sur le site israélien de Samaka dans les collines contestées de Kfarchouba avec des obus d'artillerie à 15h20.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a accusé le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) d'Iran et les combattants du Hamas au Liban d'introduire clandestinement "des armes et des fonds en Jordanie dans le but de déstabiliser le régime".
Il a affirmé sur X que ces armes et cet argent sont ensuite passés en contrebande par la frontière orientale, inondant la Cisjordanie occupée, en particulier les camps de réfugiés, et visant à créer un "front terroriste islamique pro-iranien". L'Iran "contrôle effectivement les camps de réfugiés" en Cisjordanie par l'intermédiaire de ses mandataires, laissant l'Autorité palestinienne "impuissante à agir", a également affirmé le ministre.
Les derniers développements au Liban-Sud :
-Un incendie s'est déclaré dans la forêt de Kounine, dans le caza de Bint Jbeil, suite à un bombardement israélien au phosphore blanc, ont rapporté des habitants.
-Deux obus ont visé la périphérie de Sadana, située entre Chebaa et Kfarchouba, dans le caza de Hasbaya, ont rapporté des habitants.
Le président russe Vladimir Poutine rencontrera mardi son homologue palestinien Mahmoud Abbas, en visite en Russie, selon l'agence de presse russe TASS. M. Abbas est en visite officielle en Russie à l'invitation de M. Poutine, a ajouté l'agence de presse palestinienne Wafa.
Abdel Hafiz Nofal, ambassadeur palestinien en Russie, a déclaré à Wafa que M. Abbas discuterait avec le dirigeant russe des efforts déployés pour mettre fin à la guerre à Gaza et des moyens d'acheminer l'aide humanitaire dans l'enclave.
"Au cours des dix derniers mois, les règles ont été violées de manière flagrante jour après jour à Gaza par les forces israéliennes ainsi que par les groupes armés palestiniens, y compris le Hamas", a affirmé le commissaire général de l'Unrwa (Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens), Philippe Lazzarini, dans un post sur X.
"Plus préoccupant encore, les États membres - parties aux Conventions de Genève - ont manqué à leurs responsabilités de respect des conventions et de veiller à ce que les parties au conflit les respectent en toutes circonstances", a-t-il ajouté. "Les principes de base restent valables : les civils, les femmes, les enfants, les détenus doivent être protégés."
L'armée israélienne a annoncé avoir "identifié jusqu'ici 31" combattants du Hamas et du Jihad islamique, deux mouvements armés dans la bande de Gaza, "éliminés" dans sa frappe samedi sur une école abritant des déplacés ayant provoqué un tollé international, indique l'AFP.
L'armée, qui avait diffusé samedi les noms et les photos de 19 hommes qu'elle présentait comme des combattants de ces deux mouvements palestiniens, a publié un nouveau communiqué avec 12 noms et clichés supplémentaires. Les secours palestiniens affirment que cette frappe a fait 93 morts dont "75 ont été identifiés" avec parmi eux "11 enfants et six femmes".
L’armée libanaise a démenti dans un communiqué une rumeur relayée par plusieurs médias libanais, selon laquelle les patrouilles conjointes avec la Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban) auraient cessé au Liban-Sud. ”Le commandement de l'armée confirme que les unités militaires continuent de mener des missions conjointes avec la Finul, en étroite coopération et coordination avec elle, conformément à la résolution 1701 (de l’ONU)”, ajoute le texte.
Des responsables gazaouis ont indiqué lundi à l'AFP que 75 morts avaient été identifiés sur 93 Palestiniens tués samedi dans la frappe israélienne sur une école, tandis que l'identification des autres se poursuit.
"Il y a eu 93 morts à l'école al-Tabiine" dont "onze enfants et six femmes" et parmi eux, "75 ont été identifiés et nous avons leurs noms", affirme à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal. "Les autres n'ont pas été identifiés car des corps sont en lambeaux, d'autres ont été calcinés dans la violence du bombardement", précise-t-il.
➡️ Plus d'infos ici.
L'armée libanaise a neutralisé lundi un missile israélien non explosé à Hilan, dans le caza de Zghorta, rapporte notre correspondant au Liban-Nord, Michel Hallak.
➡️ Plus de détails ici.
Selon les services de renseignement israéliens, l'Iran est prêt à attaquer directement Israël en représailles à l'assassinat du chef politique du Hamas à Téhéran, Ismaïl Haniyé, et il est probable qu'il le fasse dans les jours qui viennent. On vous donne les détails ici.
Le ministre de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré qu'Israël avait renforcé ses défenses ces derniers jours dans la perspective d'une attaque de l'Iran et du Hezbollah contre le pays, et qu'il se préparait à (lancer) des attaques potentielles en guise de réponse, ou à des actions préventives si nécessaire, selon des propos relayés par le Times of Israel.
"Les menaces de Téhéran et de Beyrouth peuvent se concrétiser et il est important d'expliquer à tout le monde que l'état de préparation et la vigilance ne sont pas synonymes de peur et de panique", a déclaré M. Gallant lors d'une réunion de la commission des affaires étrangères et de la défense de la Knesset.
"Ces derniers jours, nous avons consacré notre temps à renforcer les défenses et à créer des options offensives en réponse, mais aussi en tant qu'initiative si nécessaire, n'importe où et dans n'importe quelle région, l'objectif principal étant la protection des citoyens de l'État d'Israël", ajoute-t-il.
Le député des Forces libanaises Fady Karam a estimé à la Voix du Liban libre que "l'Iran a rendu un grand service à Israël, car nous allons vers une véritable mise en œuvre de la résolution 1701".
"Sous prétexte de mettre fin au Hamas, Israël a détruit Gaza et il est possible que plus tard, sous prétexte de mettre fin au Hezbollah, il détruise Beyrouth", a souligné le député, dont le parti est un adversaire du Hezbollah.
⚡ L'armée israélienne demande à ses soldats en vacances en Géorgie et en Azerbaïdjan de rentrer immédiatement en Israël, par crainte d'une attaque iranienne dans ces pays, selon un message publié sur sa chaîne Telegram et repris sur des comptes X certifiés.
Lors d'un appel téléphonique avec le nouveau président iranien, Masoud Pezeshkian, le secrétaire d'État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, a appelé Téhéran au "dialogue, à la négociation et à la paix", selon un communiqué du Vatican.
Le cardinal Parolin a exprimé la "grave préoccupation du pape pour ce qui se passe au Moyen-Orient" et a réitéré la nécessité d'éviter de quelque manière que ce soit l'élargissement du très grave conflit en cours, en préférant "le dialogue, la négociation et la paix".
La ministre européenne de la Coopération au développement a accusé des personnalités d'extrême droite du gouvernement israélien d'appeler au refus de l'aide humanitaire aux civils, y compris aux enfants.
Caroline Gennez a souligné dans un message sur X que cette action constituerait "un crime de guerre", une accusation ciblant indirectement le ministre israélien de la Sécurité nationale (extrême droite), Itamar Ben-Gvir, et faisant écho aux critiques formulées plus tôt aujourd'hui par le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell Fontelles.
"Ils sabotent ainsi toute chance de solution pacifique et menacent la sécurité des populations palestinienne et israélienne", a déclaré Caroline Gennez.
Une femme palestinienne est émue tandis que des habitants de Gaza inspectent une maison détruite par une frappe israélienne dans la bande de Gaza.
Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza a annoncé lundi un nouveau bilan de 39.897 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël, entrée dans son onzième mois.
Le ministère, qui n'avait pas donné de bilan quotidien dimanche, ajoute que 92.152 personnes ont été blessées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.
Ce dernier bilan inclut en principe les 93 personnes tuées dans une frappe israélienne qui a ciblé une école de Gaza-ville samedi dernier.
Avigdor Lieberman, ancien ministre israélien de la Défense a affirmé que "le Hezbollah ne peut pas avoir une zone de sécurité en territoire israélien dix mois après le début de la guerre”, rapporte al-Jazeera.
Plusieurs familles israéliennes vivant dans le nord d’Israël ont quitté leurs domiciles depuis le début des échanges de tirs entre le Hezbollah et l’armée israélienne le 8 octobre 2023. Selon Haaretz, bien que certaines soient retournées chez elles, seules 10 % des 9 500 personnes évacuées ont regagné la région.
L'Iran a le "droit à une réponse appropriée et dissuasive" contre Israël pour assurer la stabilité régionale, a déclaré lundi le ministre des Affaires étrangères par intérim, Ali Bagheri Kani, à son homologue chinois, selon les médias d'État, a rapporté Reuters.
Les forces de sécurité israéliennes ont déclaré qu'un Israélien avait été tué par balle et qu'un autre avait été blessé après que des hommes armés ont ouvert le feu sur des véhicules qui circulainet dans la vallée du Jourdain.
La branche armée du Hamas a revendiqué la responsabilité de la fusillade sur leur chaîne Telegram.
⚡ Le ministre israélien de la Sécurité nationale (extrême droite), Itamar Ben-Gvir, a prévenu le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qu’il “se retirerait du gouvernement si l'accord proposé avec le Hamas était adopté”, rapporte la chaîne israélienne Channel 12. Dimanche, le Hamas avait réclamé la mise en oeuvre d'un plan présenté par Joe Biden pour une trêve à Gaza.
⚡ Le groupe Lufthansa a annoncé lundi qu'il prolongeait la suspension de ses vols vers plusieurs destinations du Moyen-Orient, notamment Tel Aviv en Israël, Beyrouth au Liban, Amman en Jordanie et Erbil en Irak, jusqu'au 21 août inclus, a rapporté Reuters.
▶️ Pour plus d'informations, cliquez ici
Le Hezbollah a démenti à L’Orient-Le Jour des informations qui circulent depuis début août et selon lesquelles le parti chiite aurait délocalisé ses bureaux en dehors de la banlieue sud de Beyrouth.
Ces informations ont notamment été reprises par le quotidien libanais Al-Joumhouria, lui-même cité par le Haaretz ce matin.
Les troupes des Gardiens de la révolution iranienne organisent des exercices militaires dans l'ouest de l'Iran qui se poursuivront jusqu'à mardi, a annoncé dimanche l'agence de presse officielle iranienne citée par Reuters.
Les exercices, qui ont commencé vendredi, se poursuivent dans la province occidentale de Kermanshah, près de la frontière avec l'Irak, afin de "renforcer la préparation au combat et la vigilance", a déclaré un responsable des forces armées à l'IRNA.
Selon un dernier bilan du ministère de la Santé, publié dimanche soir, la frappe israélienne dimanche à Maaroub (caza de Tyr) a fait douze blessés, un Libanais et onze Syriens, dont deux personnes dans un état critique (une fillette de cinq mois et une femme).
Selon le ministère libanais de la Santé, la frappe aérienne israélienne qui a visé la localité de Kfar Kila (caza de Marjeyoun) dimanche soir vers 20h30 a fait trois blessés.
⚡ La suspension des vols d'Air France et sa filiale Transavia France vers Beyrouth est de nouveau prolongée, jusqu'au mercredi 14 août inclus, en raison de la situation géopolitique du Liban, ont confirmé les compagnies aériennes à l'AFP lundi.
La reprise des opérations - interrompues depuis le 29 juillet du fait de la "situation sécuritaire au Liban" - "sera soumise à une nouvelle évaluation de la situation sur place", indique un communiqué d'Air France.
⚡ La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni ont affirmé lundi qu'il ne pouvait plus y avoir de délai supplémentaire pour négocier un cessez-le-feu à Gaza, appelant à la fin immédiate des combats et à la libération de tous les otages détenus par le Hamas.
Ils ont également mis en garde l'Iran et ses alliés contre toute nouvelle escalade, soulignant qu'aucun pays ne tirerait profit d'une intensification du conflit au Moyen-Orient, après les récents assassinats d'un haut commandant du Hezbollah, Fouad Chokor, et du chef du Hamas, Ismaïl Haniyé.
Au Liban-Sud, le Hezbollah a revendiqué une frappe, menée lundi à 8h40, visant du "matériel d'espionnage" dans la localité de Metula, qui fait face au village libanais de Khiam (Marjeyoun).
Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a ordonné dans la nuit de dimanche à mardi le déploiement d'un sous-marin à missiles guidés au Moyen-Orient, a annoncé le Pentagone dimanche, alors que la région se prépare à d'éventuelles attaques de l'Iran et de ses alliés après l'assassinat de membres importants du Hamas et du Hezbollah.
Bien que l'USS Georgia, un sous-marin à propulsion nucléaire, se trouvait déjà en Méditerranée en juillet, selon un message de l'armée américaine publié sur les réseaux sociaux, il est rare que le déploiement d'un sous-marin soit annoncé publiquement.
Le chef de la diplomatie de l'Union européenne Josep Borrell Fontelles a vivement critiqué les propos "incitant aux crimes de guerre" du ministre israélien de la Sécurité nationale (extrême droite), Itamar Ben-Gvir, affirmant qu'ils étaient passibles de sanctions, et appuyant ainsi la position du Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Türk, sur ce sujet.
« Alors que le monde entier réclame un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, le min. Ben Gvir appelle à couper le carburant et l'aide aux civils. Comme les sinistres déclarations du ministre Smotrich, il s'agit d'une incitation aux crimes de guerre. Les sanctions doivent figurer à l'ordre du jour de l'UE. »
La situation au Liban-Sud dans la nuit de dimanche à lundi :
* L’armée israélienne a frappé un bâtiment dans la localité de Maaroub (caza de Tyr), peu après 19h dimanche, faisant douze blessés, dont au moins deux Libanais et six enfants Syriens, selon le ministère de la Santé. Un des blessés est dans un état critique. La Défense civile des scouts Al Rissala (du mouvement Amal) a contribué à secourir les blessés et à éteindre un incendie qui s’est déclaré après la frappe. Des avions de chasse israéliens ont également frappé un commerce à Jibbein (Tyr).
* Peu après 20h30, l’armée de l’air israélienne a bombardé une habitation à Kfar Kila (Marjeyoun) après une première frappe au même endroit avec un missile qui n’a pas explosé. L’artillerie israélienne a également frappé la périphérie de Naqoura (Tyr).
* Peu après 22h, le Hezbollah a annoncé la mort d’un de ses combattants, Hassan Ghadbane Moustapha, blessé il y a une semaine dans une frappe sur Beit Lif (Bint Jbeil). Des sources avaient indiqué auparavant que ce combattant appartenait au mouvement Amal. Cela porte à 407 le nombre de combattants du Hezbollah tués depuis le 8 octobre dernier au Liban et en Syrie, dont 365 en tout au Liban.
* Le Hezbollah a ensuite revendiqué une frappe à 2h du matin sur une position de la division 146 de l’armée israélienne à Jaatoun (à l’est de Nahariyya), "en réponse aux hostilités israéliennes à l’encontre des villages du sud et en particulier à Maaroub". Le Haareetz a fait état de "30 roquettes tirées sur la région de Nahariya depuis le Liban", et assure que l'attaque n'a pas fait de victimes.
Au Liban-Sud ce matin, des avions de chasse israéliens ont frappé à l'aube une habitation dans la localité de Chihine (caza de Tyr), selon des habitants cités par notre correspondant dans la région Mountasser Abdallah.
L’artillerie israélienne a également frappé les périphéries de Kfarchouba (Hasbaya), Ramiyé et Aïta el-Chaab (Bint Jbeil).
Régulièrement, les troupes israéliennes reviennent dans des zones dont elles s'étaient retirées face à la résurgence d'unités de combattants palestiniens. Dimanche, de nouveaux bombardements ont été menés sur Khan Younès.
D'après des images de l'AFPTV, des Palestiniens ont afflué à l'hôpital Nasser de la ville après une frappe, convoyant des dépouilles et des blessés vêtus de T-shirts maculés de sang.
Ces derniers jours, plus de 75.000 personnes ont été déplacées dans le sud-ouest, selon l'agence de l'ONU en charge des réfugiés palestiniens (Unrwa).
D'autres secteurs dans le centre et le nord du territoire palestinien assiégé ont été visés au cours de la nuit. Au moins deux personnes ont été tuées, selon le Croissant-Rouge palestinien.
A Gaza-ville, les secours s'activent encore au lendemain de la frappe israélienne qui, selon la Défense civile à Gaza, a tué 93 Palestiniens, dont des femmes et des enfants, dans une école abritant des déplacés, soulevant un tollé international qui a mis du temps à se déclencher. "Il va nous falloir encore deux jours pour identifier les corps qui ont été déchiquetés", a affirmé le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.
L'armée israélienne a affirmé que cette école était utilisée par le Hamas et le Jihad islamique (autre mouvement palestinien armé) pour "mener des attaques" contre ses soldats, et affirmé y avoir éliminé "au moins 19 terroristes", admettant donc indirectement avoir causé la mort d'au moins 74 personnes civiles dans l'opération.
L'offensive israélienne de représailles à Gaza a fait au moins 39.790 morts, contre 1.198 tuée lors de l'offensive du Hamas le 7 octobre. Sur 251 personnes enlevées ce jour-là, 111 sont toujours retenues à Gaza, dont 39 sont mortes, selon l'armée.
Dans la bande de Gaza, l'armée israélienne a appelé tôt dimanche les civils à quitter la zone d'al-Jalaa, quartier nord de la ville de Khan Younès, déjà visée par plusieurs campagnes d'envergure.
Elle a affirmé que le Hamas y avait "implanté une infrastructure terroriste" et qu'elle "s'apprêtait à mener des opérations".
"Nous sommes fatigués d'avoir été déplacés 50 fois", soupire Saleh Ghaban, assis dans un véhicule de fortune, ses maigres biens entassés à bord.
Malgré des appels internationaux à un cessez-le-feu, les tentatives des pays médiateurs - Qatar, États-Unis et Egypte - ont échoué à plusieurs reprises ces derniers mois.
Le 31 mai, le président américain avait annoncé un plan présenté comme émanant d'Israël, prévoyant, dans une première phase, une trêve de six semaines accompagnée d'un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, et de la libération d'otages retenus dans le territoire palestinien et de prisonniers palestiniens détenus par Israël.
Le Hamas a appelé dimanche soir les médiateurs à "présenter une feuille de route" pour "appliquer" ce plan, "fondé sur la vision du (président américain Joe) Biden et les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU", "plutôt que de mener plus de négociations ou d'amener de nouvelles propositions".
Il y a quelques jours, les pays médiateurs avaient appelé à la reprise le 15 août des discussions sur une trêve à Gaza, associée à la libération des otages. Israël a donné son accord mais le Hamas n'a pour sa part pas clairement dit s'il participerait.
Pour commencer, voici ce qu'il faut savoir sur l'actualité de Gaza ce lundi :
Le Hamas a réclamé dimanche la mise en oeuvre d'un plan présenté par Joe Biden pour une trêve à Gaza "plutôt que de mener plus de négociations".
Cet appel du mouvement islamiste palestinien est intervenu au lendemain d'un raid israélien sur une école, considéré comme l'un des plus meurtriers depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée le 7 octobre 2023.
Bonjour !
Nous sommes au 311e jour de la guerre dans la bande de Gaza. Il s'agit du 310e jour depuis l'ouverture d'un front de "solidarité" au Liban-Sud par le Hezbollah.
Retrouvez ici notre couverture en direct de ces événements.
Boostez votre rentrée avec un centenaire ultra informé.
Offre spéciale : 100 jours d'abonnement pour 1$ seulement !
Cet article est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour 1$ et accédez à une information de qualité en continu.
Vous avez déjà un compte? Connectez-vous ici