Frappe israélienne à Haret Hreik : une femme et 2 enfants tués, 74 blessés, selon le ministère de la Santé| En direct

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Nous reprendrons notre couverture dès demain matin, pour suivre les événements au lendemain de la frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth.

"L'agression continue et les attaques brutales du Hezbollah entraînent le peuple libanais et l'ensemble du Moyen-Orient dans une escalade plus large", a déclaré le porte-parole militaire, le contre-amiral Daniel Hagari, dans un communiqué. "Bien que nous préférerions résoudre les hostilités sans déclencher une guerre plus large, l'armée israélienne est entièrement prête à faire face à n'importe quel scénario", a-t-il ajouté.

Des explosions ont retenti ce soir dans une base de la milice pro-iranienne Hachd al-Chaabi au sud de Bagdad, faisant au moins quatre morts et des blessés, ont indiqué une source sécuritaire et un responsable de cette formation, aujourd'hui intégrée à l'armée irakienne. Selon ce responsable, qui n'a pas voulu être identifié, « quatre membres de Hachd al-Chaabi ont été tués ». Selon lui, les explosions sont dues à un « raid aérien : quatre ou cinq missiles ont touché la base », située près de la ville de Babylone.

Plus d'informations ici.

La municipalité de Aïnata (Liban-Sud) a annoncé dans une publication sur Facebook l’identité des deux enfants tués dans la frappe israélienne sur la banlieue-sud, et qui sont originaires de ce village. Il s’agit de Hassan et Amira Fadlallah. Selon la chaîne al-Jadeed, les frère et sœur avaient dix et six ans et se trouvaient dans la maison de leurs grands-parents au moment des faits. L'identité de la femme tuée dans la frappe n'a pas encore été dévoilée.

L'armée israélienne a annoncé avoir éliminé "Sayyed Mohsen", le surnom donné à Fouad Chokor, qui était visé dans la frappe sur la banlieue sud de Beyrouth. Fouad Chokor était, selon le porte-parole arabophone de l'armée Avichay Adraee, dans une publication sur X, un haut commandant militaire du Hezbollah et chef de la division stratégique de l'organisation. Il était "le bras droit du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, et son conseiller en matière de planification et de gestion de la guerre".

M. Adraee a également déclaré que la victime "dirigeait la lutte contre l'État d'Israël depuis le 8 octobre et qu'il était responsable du massacre des enfants à Majdel Chams et du meurtre de nombreux Israéliens et étrangers au fil des ans". "La division stratégique dirigée par Mohsen est responsable de la plupart des armes les plus avancées du Hezbolla". Le porte-parole a ajouté que "Sayyed Mohsen a occupé divers postes militaires de haut niveau ... et a été membre du Conseil du Jihad, l'organe militaire suprême du Hezbollah".

Retrouvez ici notre portrait de Fouad Chokor. 

Toujours selon le ministère, six blessés sont entrés à l’hôpital Zahraa et sont tous ressortis, un blessé souffrant de brûlures est toujours à l’hôpital Geitaoui, neuf blessés ont été admis à l’hôpital Sahel dont trois restent hospitalisés, parmi eux un dans un état critique, dix blessés à l’hôpital al-Rassoul sont ressortis à l’exception d’un seul, deux blessés ont été traités à l’hôpital Saint Georges et 46 à l’hôpital Bahnam, dont 42 sont ressortis.

Le bilan de la frappe israélienne sur la banlieue-sud s’est alourdi, selon le ministère libanais de la Santé, qui fait désormais état de trois tués, une femme et deux enfants, ainsi que 74 blessés. Les recherches se poursuivent dans les décombres, poursuit le texte. Parmi les blessés, 65 sont déjà sortis des hôpitaux, 9 restent hospitalisés dont 5 dans un état critique.

La candidate démocrate à l'élection présidentielle et vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, a déclaré qu'Israël "a le droit de se défendre contre une organisation terroriste, ce qui est exactement le cas du Hezbollah", a rapporté Haaretz, citant un journaliste de NPR présent à un point presse. "Tout cela étant dit, nous devons encore travailler à une solution diplomatique pour mettre fin à ces attaques", a-t-elle ajouté. 

La coordinatrice spéciale des Nations Unies pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert, s'est dite "profondément préoccupée par le raid israélien dans un quartier densément peuplé du sud de Beyrouth, qui a entraîné de nombreuses victimes civiles", rapporte Reuters.

Dans un communiqué, elle “souligne une fois de plus qu'il n'existe pas de solution militaire et appelle Israël et le Liban à utiliser toutes les voies diplomatiques en vue d’un retour à la cessation des hostilités”. La coordinatrice spéciale “est en contact étroit avec les principaux interlocuteurs et appelle au calme”, conclut le texte.

D’après les informations obtenues par notre chroniqueur politique, les Iraniens assurent avoir été informés par les Etats-Unis qu'Israël ne visera ni Beyrouth ni la banlieue sud. Le dernier message reçu de la part des Etats-Unis affirmait qu’Israël cherchait à cibler un grand entrepôt militaire du Hezbollah en dehors de Beyrouth. C’est la preuve, selon l’Iran, qu’Israël ne répond pas aux pressions américaines, d’autant que la décision a été prise par Benjamin Netanyahu après son retour de Washington. Nous avons appris dans le même cadre que des contacts ont été établis entre l’Iran et les Etats-Unis tout de suite après l'attaque israélienne dans une tentative de contenir l'escalade.

Selon des informations obtenues par notre chroniqueur politique Mounir Rabih, les Etats-Unis ont envoyé des navires de guerre en Méditerranée, tandis qu'Israël a déclaré l’état de mobilisation totale et a préparé des abris anti-aériens. Israël a aussi préparé des armes très avancées, y compris des armes tactiques capables de causer de grands dégâts en cas d'escalade avec le Hezbollah.

Un haut fonctionnaire israélien a déclaré à Bloomberg qu'"il ne faut pas s'attendre à d'autres activités militaires pour le moment" de la part de l'Etat hébreu après la frappe sur la banlieue sud de Beyrouth.

Selon des informations obtenues par notre chroniqueur politique Mounir Rabih, le Hezbollah a mobilisé massivement ses forces militaires après la frappe contre la banlieue sud de Beyrouth et a d’ores et déjà commencé à préparer une réponse. Des contacts sont menés avec le parti par l'intermédiaire de médiateurs pour éviter une confrontation généralisée avec Israël.

Des sources sécuritaires, militaires et diplomatiques estiment que la situation est devenue très délicate et critique, le Hezbollah étant obligé de répondre de manière significative à l'attaque ciblant un de ses hauts responsables militaires.

Le ministère syrien des affaires étrangères a condamné la frappe de Haret Hreik "sur un immeuble résidentiel", selon le média d'Etat syrien SANA. Il a exprimé sa solidarité avec le peuple libanais "face à l'agression brutale dont il est victime".

Des explosions ont eu lieu à l'intérieur d'une base des Forces Populaires de Mobilisation (FPM ou Hachd al-Chaabi) au sud de Bagdad, causant des victimes, selon des sources policières et médicales citées par Reuters.

Le Conseil régional de Haute Galilée a demandé à ses résidents de rester à proximité des pièces sécurisées et de réduire leurs déplacements, rapporte le Jerusalem post. Ces directives ont été émises à la suite d'un barrage de roquettes de Hezbollah dans la région, ajoute le quotidien.

Le mufti jaafarite Ahmad Kabalan, proche du Hezbollah, a déclaré que "personne ne pourra protéger Israël du plus dangereux combat, sans frontières".

Plusieurs médias israéliens, notamment le Yediot Ahronoth et la chaîne 13, ont rapporté que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu et des responsables sécuritaires, se sont réunis à la base de Kirya, à Tel Aviv, à 22h, pour évaluer la situation, après la frappe dans la banlieue sud de Beyrouth.

La Jamaa islamiya, parti libanais proche du Hamas, a condamné l'attaque israélienne à Beyrouth et insisté sur "le droit de la résistance à défendre nos familles et nos villes, avec l'armée libanaise".

Le chef des Marada, Sleiman Frangié a condamné sur X "l'agression brutale contre la banlieue sud". "Chaque jour, il devient plus évident que la seule voie pour la libération ou pour affronter cet ennemi est la résistance. Que Dieu protège le Liban", a-t-il affirmé.

Affiche du programme de Rewards for Justice au sujet de Fouad Chokor. Photo RFJ

Israël a confirmé avoir visé, à Haret Hreik, le plus haut commandant militaire du Hezbollah, Fouad Chokor. Que sait-on sur lui ?

➡️ Retrouvez ici le portrait qu'en a fait Salah Hijazi.

"L'action vicieuse et criminelle" n'empêchera "certainement pas (...) la fière résistance libanaise de continuer (...) à soutenir les Palestiniens opprimés et lutter contre l'agression du régime d'apartheid israélien", a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, dans un communiqué.

À Haret Hreik, un secouriste de la Défense civile des Scouts d’al-Rissala (organisation affiliée au mouvement Amal) affirme à notre journaliste sur place qu'"il y a encore des personnes sous les décombres, mais nous ne savons pas combien". "Nous avons l'habitude de ce genre de situation, et cela ressemble à ce que nous avons vu en 2006", a affirmé un de ses collègues. Selon lui, la frappe a causé des "destructions importantes, affectant environ quatre immeubles, bien que l'attaque ait principalement touché un seul bâtiment".

"Israël n’a jamais eu besoin de prétextes pour attaquer le Liban, mais il les utilise pour justifier sa brutalité devant les yeux du monde passif, dénonce le chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil sur X. Maintenant qu'il l'a fait à nouveau, Israël doit savoir qu'il ne vaincra pas la volonté du Liban résistant. En tant que Libanais, nous devons comprendre que notre solidarité nationale, malgré nos divergences politiques, est ce qui nous sauve tous de la destruction".

La Russie a accusé Israël de violation du droit international après la frappe sur la banlieue sud de Beyrouth. "C'est une violation grossière du droit international", a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères aux agences russes.

Interrogées par L'OLJ à Haret Hreik, deux sœurs qui habitent dans le quartier, Lara et Léa, disent avoir eu peur que "la guerre ne commence". "On ne veut pas de guerre. On doit en finir", lance Lara qui assure par ailleurs : "même s’il y a la guerre, on sera victorieux".

Léa, pour sa part, dit que le Hezbollah doit répondre à cette frappe.

Selon un bilan du ministère libanais de la Santé, la frappe israélienne sur la banlieue-sud de Beyrouth a fait une victime, une femme, et 68 blessés, dont cinq dans un état critique. Les autres blessés ont été traités dans les urgences des hôpitaux. Ce bilan ne serait pas définitif, selon le ministère qui précise que les recherches se poursuivent dans les décombres. Il a précisé que les blessés ont été transportés aux hôpitaux Bahman, Sahel, al-Rassoul el-Aazam, al-Zahraa et Geitaoui

Le bilan de la situation après la frappe israélienne à Haret Hreik :

- La frappe a fait au moins deux morts et une soixantaine de blessés.

- Bien que des sources aient d'abord affirmé que Fouad Chokor, commandant militaire principal du Hezbollah dans le sud du Liban, avait échappé à l'attaque, certains médias rapportent maintenant qu'il aurait été tué.

- Selon CNN, Israël a informé les États-Unis avant la frappe.

- Le Premier ministre libanais Nagib Mikati a dénoncé "un acte criminel" et une "violation claire et manifeste du droit international" et a convoqué le Conseil des ministres à une réunion demain à 8h30.

- Le chef de la diplomatie libanaise espère qu'en cas de "réponse du Hezbollah, celle-ci sera proportionnelle", estimant qu'Israël a "franchi les lignes rouges" en ciblant Beyrouth.

- Le Hamas et les houthis ont condamné l’attaque.

- Le Hezbollah n’a pas encore commenté officiellement l’attaque.

La chaîne publique israélienne Kan affirme que le commandant du Hezbollah ciblé lors de la frappe a été tué, rapporte Reuters.

Le ministre sortant des Affaires étrangères Abdallah Bou Habib a déclaré à L’Orient Le Jour qu’"Israël a franchi les lignes rouges en ciblant la capitale libanaise". "Si la réponse du Hezbollah devrait avoir lieu, nous espérons qu'elle sera proportionnelle, a-t-il ajouté. Mais ce qui nous importe encore plus c'est que ce conflit prenne fin".

Alors que des sources avaient indiqué dans la soirée que Fouad Chokor, haut commandant militaire du Hezbollah visé par Israël, avait survécu à la frappe, des informations de la chaîne télévisée al-Arabiya font désormais état de sa mort. Le parti chiite n'a pas encore réagi sur le sort Fouad Chokor.

Les houthis du Yémen condamnent fermement l'attaque contre la banlieue sud de Beyrouth, la qualifiant de "violation flagrante" de la souveraineté libanaise, rapporte Reuters.

Les houthis avaient mené, le 19 juillet, une attaque de drone sur Tel Aviv, tuant une personne. En riposte, l'armée israélienne avait bombardé le port de Hodeida, au Yémen. Ces frappes avaient fait plusieurs morts et provoqué des incendies qui avaient mis des jours à être mis sous contrôle. 

L'hôpital Sahel a déclaré à la LBCI avoir reçu huit blessés, dont un dans un état grave. De son côté, l'hôpital Al-Rassoul Al Aazam a indiqué à Al-Jadeed avoir accueilli 17 blessés, dont six enfants, ainsi que deux personnes décédées, dont une femme.

Le Premier ministre libanais sortant Nagib Mikati a condamné dans un communiqué "l'agression flagrante d'Israël contre la banlieue sud de Beyrouth". "La machine de guerre israélienne ne se lasse pas de cibler les zones libanaises du sud jusqu'à la Békaa, en passant par Beyrouth", accuse M. Mikati, dénonçant "un acte criminel" et une "violation claire et manifeste du droit international et du droit international humanitaire". "C'est une question que nous soumettons à la communauté internationale, qui doit assumer ses responsabilités et exercer une pression forte pour obliger Israël à arrêter ses agressions et ses menaces, et à appliquer les résolutions internationales", a-t-il également dit.

"Nous conserverons également notre plein droit de prendre toutes les mesures qui contribueront à dissuader l'agression israélienne" conclut-il, rappelant avoir convoqué le Conseil des ministres à une réunion demain.

Dans un communiqué, le Hamas a "fermement condamné" la frappe israélienne sur un "quartier général du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth, qui a tué en martyr et blessé un certain nombre de citoyens innocents". Le mouvement palestinien a qualifié cette attaque de "dangereuse escalade" pour Israël, qui "porte l'entière responsabilité de ses répercussions". Il a aussi considéré que l’administration américaine était "responsable des crimes et violations" de l'Etat hébreu, en raison de son "soutien politique et militaire". Le Hamas a appelé "la communauté internationale et les Nations unies à assumer leurs responsabilités juridiques et politiques pour mettre fin au génocide et au nettoyage ethnique" contre les Palestiniens, et "arrêter l'agression sioniste contre le Liban".

Selon CNN, citant une source bien informée, Israël a informé les États-Unis avant la frappe israélienne dans le sud de Beyrouth. La source a indiqué que l'information avait été transmise par des "canaux sécuritaires". Elle n'a pas précisé quand elle avait été donnée.

Le bâtiment ciblé par Israël était un immeuble résidentiel, selon les témoignages des habitants sur place. Il comptait huit étages, dont trois se sont effondrés.

Alors que le bilan de la frappe reste toujours incertain, certaines sources évoquant au moins deux morts, les hôpitaux de la zone, Bahman and Rassoul al-Aazam ont refusé de donner plus d'informations à L'OLJ sur les victimes qu'ils ont reçues au cours des dernières heures.

"Le Liban condamne la frappe israélienne et prévoit de déposer une plainte auprès des Nations Unies", affirme le ministre libanais sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, à Reuters.

Le ministre a aussi déclaré à Reuters qu'il espérait une réponse proportionnée du Hezbollah "afin que cette vague de tueries cesse".

Selon un secouriste arrivé sur les lieux cinq minutes après la frappe, interrogé par L'OLJ, des victimes se trouvent encore sous les décombres. Trois des étages de l'immeuble se sont effondrés, de même que le toit du bâtiment adjacent.

Dans la banlieue sud, une journaliste étrangère est prise à partie par des hommes présents sur les lieux de la frappe : “Elle n'a pas le droit de dire que le Hezbollah est une milice. Le Hezbollah est un honneur”.

Selon notre collègue Caroline Hayek, présente à Haret Hreik, des membres du Hezbollah ont ensuite pris la journaliste de côté pour l'interroger, tandis que d'autres essayaient de calmer la foule, remontée, qui veut "donner une leçon" aux journalistes étrangers. 

« On ne s'attendait pas à une frappe sur Beyrouth. Ça a fait trembler la ville. Ils veulent frapper une cible en particulier, mais il n'y a que des civils ici, déclare un jeune homme à notre journaliste sur les lieux de la frappe. On verra cette nuit si cela déclenchera une guerre. Je veux une guerre, pour qu’on en finisse, que ce soit eux ou nous. »

Le Conseil des ministres tiendra une séance à 8h30 demain au Grand Sérail pour discuter des "développements récents", rapporte notre correspondante Hoda Chédid.

Sur les lieux de la frappe, les habitants suspectent qu'un drone les survole. “Un drone, un drone”, lancent-ils de temps à autre. 

Dans les minutes qui ont suivi la frappe dans la banlieue sud, le Haaretz a rapporté qu'environ "20 roquettes" avaient été tirées depuis le Liban-Sud vers le nord d'Israël, et plus précisément vers la Haute Galilée, provoquant des incendies dans les zones d'impact. Le Hezbollah n'a toujours pas publié de communiqué pour confirmer cette attaque.

Ce que l’on sait jusqu'à présent :

- Une frappe israélienne a visé peu avant 20h le quartier de Haret Hreik dans la banlieue-sud de Beyrouth.

- La cible était Fouad Chokor, le commandant militaire principal du Hezbollah dans le sud du Liban.

- Plusieurs sources indiquent que l'opération a échoué et qu’il est encore vivant.

- Au moins une personne a été tuée affirme la porte-parole du Hezbollah à L’OLJ

- Le Hezbollah n’a pas encore commenté officiellement l’attaque

- “Le déclenchement ou non d'une guerre dépend du Hezbollah”, a dit un haut responsable israélien cité par Channel 12.

“Je ne sais pas quelle doit être la réponse à cette frappe , ils savent mieux que nous”, dit un habitant du quartier sur les lieux de la frappe à notre journaliste Lyana Alameddine.

Selon Reuters, la Russie a estimé que les frappes sur le Liban constituent une violation flagrante du droit international.

Le porte-parole adjoint du département d'État américain, Vedant Patel, a déclaré à des journalistes que les États-Unis et Israël étaient en "discussions continues" avant la frappe, refusant de répondre à la question de savoir si Washington avait été averti que les Israéliens viseraient Beyrouth. "Je ne rentrerai pas dans les détails des discussions diplomatiques", a-t-il simplement répondu.

"Nous condamnons avec la plus grande fermeté l'agression israélienne lâche et vicieuse qui a visé la banlieue sud de Beyrouth et qui a fait un certain nombre de martyrs et de blessés" a déclaré l'ambassade d'Iran au Liban sur X.

Le commandant du Hezbollah visé par la frappe israélienne a survécu, affirment deux sources sécuritaires à l’agence de presse Reuters.

Les blessés sont transportés vers l’hôpital Bahman et al-Rassoul al-Aazam, dans la banlieue-sud de Beyrouth, affirme un secouriste à notre journaliste sur place.

C'est un drone israélien qui a mené la frappe dans la banlieue sud, affirme une source sécuritaire à notre journaliste sur place.

Notre journaliste Lyana Alameddine se trouve dans la banlieue sud de Beyrouth : des centaines de personnes sont présentes sur les lieux de la frappe et de nombreuses ambulances font des va-et-vient.

Au moins une personne a été tuée dans la frappe israélienne, affirme la porte-parole du Hezbollah à L’OLJ. Il s'agit d'une femme. Elle n'était pas en mesure de confirmer si Fouad Chokor était ciblé par Israël. Elle ajoute en outre que la frappe a probablement été menée par un drone, "parce que l’immeuble pris pour cible ne s'est pas effondré".

Si Chokor "avait été tué, ç'aurait été une frappe très dure", a ajouté cette source. "Maintenant, le Hezbollah va attendre, le temps de décider du timing opportun et de la cible de sa riposte". 

Une source proche du Hezbollah, a indiqué à L'OLJ que Fouad Chokor, qui était ciblé à Haret Hreik, n'a pas été tué dans la frappe.

L'armée israélienne a indiqué sur son compte "effectué une frappe ciblée à Beyrouth, sur le commandant responsable du meurtre des enfants de Majdel Chams et de l'assassinat de nombreux autres civils israéliens". Elle a ajouté que "pour l'instant, il n'y a pas de changement dans les directives défensives du commandement du front intérieur" et que "si des changements sont apportés, une mise à jour sera publiée."

Pour rappel, les Etats-Unis, à travers leur programme "Rewards for Justice" avaient offert en 2017 une récompense pouvant aller jusqu'à 5 millions de dollars pour toute information concernant Fouad Chokor, ciblé par Israël à Haret Hreik. Selon le site de RFJ, Chokor "est un conseiller principal pour les affaires militaires auprès de Hassan Nasrallah et fait partie de la plus haute instance militaire du Hezbollah, le Conseil du Jihad". "Chokor était un proche associé du commandant du Hezbollah Imad Moghniyé (et) a joué un rôle central dans l'attentat à la bombe du 23 octobre 1983 contre la caserne du corps des marines américains à Beyrouth, qui a tué 241 militaires américains et en a blessé 128 autres", ajoute RFJ.

“Le déclenchement ou non d'une guerre dépend du Hezbollah. Nous n'avons pas l'intention de déclencher une guerre régionale”, dit un haut responsable israélien cité par Channel 12.

Conformément aux directives de l'armée israélienne, les habitants du nord d'Israël sont invités à réduire les rassemblements et à annuler les activités non essentielles jusqu'à nouvel ordre, indique le Conseil régional du Golan, cité par le Haaretz.

Des sources à l'hôpital Bahman, dans la banlieue sud de Beyrouth, ont indiqué à la LBCI que la dépouille d'une femme est arrivée dans l'établissement, ainsi que plusieurs blessés, dont un dans un état critique. 

Les États-Unis poursuivront leurs efforts diplomatiques pour éviter une escalade du conflit entre Israël et le Hezbollah, a déclaré mardi le département d'État, cité par Reuters.

« Nous continuons à travailler à une résolution diplomatique qui permettrait aux civils israéliens et libanais de rentrer chez eux et de vivre en paix et en sécurité. Nous voulons certainement éviter toute forme d'escalade », a déclaré Vedant Patel, porte-parole adjoint du département d'État, lors d'une conférence de presse.

"Selon plusieurs sources, la cible de l'attaque israélienne semble être Fouad Chokor, le commandant militaire principal du Hezbollah dans le sud du Liban. Il est le numéro 2 (du secrétaire général du parti chiite, Hassan) Nasrallah et un haut dirigeant, aux côtés d'Ibrahim Akil et Ali Karachi. Il est également un membre senior du Conseil du Jihad. On peut le comparer à Imad Moghniyé et Moustapha Badreddine", explique Hanine Ghaddar spécialiste du Hezbollah au Washington Institute sur X. "Le Hezbollah affirme que l'attaque a échoué, tandis qu'Israël dit qu'elle a été un succès", ajoute-t-elle.

Au moment où a retenti l’explosion, le Hezbollah a publié cinq communiqués d’affilée rapportant autant d’opérations contre des positions israéliennes :

• A 17h30, une première attaque a cible un déploiement de soldats israéliens à Avivim, en face de la localité libanaise de Maroun el-Ras (caza de Bint Jbeil).

• A 18h20, une seconde a ciblé le site de Ramtha, dans les collines contestées de Kfarchouba.

• A 18h20 toujours, une troisième attaque a ciblé le site de Zebdine, dans les fermes contestées de Chebaa.

• A 18h35, une seconde a visé le site de Bayad Blida, en face de la localité libanaise de Blida (caza de Marjeyoun).

• Une cinquième attaque, sans précision sur l’heure a ciblé « le quartier général de la défense aérienne et antimissile à Kila'a avec des dizaines de roquettes Katioucha. »

Selon le Haaretz, citant une source israélienne, la frappe était "la réponse à l'assassinat des enfants de Majdel Chams" et "la balle est désormais dans le camp du Hezbollah."

“Le Hezbollah a franchi la ligne rouge”, a brièvement écrit le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant sur X.

Selon le Haaretz, “la cible de la frappe israélienne à Beyrouth était Fouad Chekr, également connu sous le nom de Hajj Mouhassin”. “Chekr est considéré comme étant le numéro deux du Hezbollah et est responsable des activités militaires de l'organisation”, ajoute le quotidien israélien.

Beaucoup d'ambulances se sont rendues sur place, indique également la chaîne de télévision locale al-Jadid qui spécule sur un nombre de blessés élevés. La chaîne évoque une possibilité de deux morts dont un responsable du Hezbollah qui n'a pas été nommé. 

Une habitante de Haret Hreik témoigne à L'OLJ :

"Je tremble encore. Je suis en état de choc. Avant de regarder par la fenêtre, j'ai pensé qu'Israël avait franchi le mur du son, a déclaré Dana Issam, étudiante de 19 ans. Elle indique que selon elle, "la réponse de la résistance ne tardera pas". 

Un photographe de l'AFP présent sur les lieux a rapporté que le dernier étage d'un bâtiment de huit étages a été visé par la frappe et que des ambulances se sont dirigées vers le site. 

Un chef militaire du Hezbollah a été visé par la frappe israélienne à Haret Hreik, a affirmé une source proche du parti à l’AFP.

Photo envoyée par Hassan Chaitani, habitant de Haret Hreik, à L'OLJ

Une rue de Haret Hreik après la frappe israélienne ayant ciblé ce quartier de la banlieue sud. 

Une résidente de Bourj Barajné (quartier de la banlieue sud de Beyrouth) contactée par notre journaliste Lyana Alameddine, affirme avoir "entendu deux frappes".

De la fumée s'élevant au-dessus de la banlieue sud de Beyrouth

Daniel Hagari, porte-parole de l'armée israélienne, a annoncé sur X que cette dernière "a pris pour cible à Beyrouth le commandant responsable du meurtre des enfants de Majdel Chams".

La frappe sur la banlieue sud de Beyrouth a visé un haut commandant du Hezbollah, a déclaré une source sécuritaire à Reuters. Son sort est inconnu.

Photo relayée par notre correspondant Mountasser Abdallah

Selon des témoins résidant dans la banlieue sud contactés par notre correpondant, l'explosion a retenti dans un immeuble dans la zone de l'hôpital Bahman à Haret Hreik.

⚡ Selon plusieurs témoins et résidents contactés par notre correspondant Mountasser Abdallah, la frappe israélienne a ciblé une zone proche de l'hôpital Bahman à Haret Hreik. Il n'est pas clair à ce stade s'il s'agit d'une frappe de drone ou d'un avion de chasse.

🤳 [#Vidéo] Frappe israélienne sur la banlieue-sud de Beyrouth.

Suivez notre direct ici : https://t.co/umdUz09qO5 pic.twitter.com/Ii3qPhgVIZ

— L'Orient-Le Jour (@LOrientLeJour) July 30, 2024

⚡ Détonation entendue à Beyrouth et dans ses environs, de la fumée au-dessus de la banlieue sud. Une vidéo filmée par notre journaliste Wael Taleb depuis Baabda montre une colonne de fumée s'élèvant de cette partie de la capitale.

Des roquettes ont été tirées depuis le Liban-Sud en direction du Golan, rapporte une source de sécurité à notre correspondant. En outre, des avions de guerre israéliens ont ciblé le village de Deir Siriane, dans le caza de Marjeyoun, affirment des habitants de la région. 

Le bâtiment pris pour cible par une frappe aérienne israélienne à Markaba (caza de Marjeyoun). Photo fournie par notre correspondant Mountasser Abdallah.

Des drones israéliens ont ciblé le village de Aïta el-Chaab (caza de Bint Jbeil), une maison à Kfar Kila et une autre maison à Houla (caza de Marjeyoun), ont rapporté des habitants à notre correspondant au Liban-Sud.

Les compagnies aériennes Air France et Transavia France prévoient de reprendre mercredi leur desserte de Beyrouth à partir de la France, a indiqué mardi à l'AFP un porte-parole de leur maison mère, Air France-KLM.

Plus de détails ici. 

Les quartiers résidentiels de Taybé, les villages de Kfar Kila (caza de Marjeyoun) et de Maroun al-Ras (caza de Bint Jbeil) ainsi que les périphéries de Adayssé, de Markaba (caza de Marjeyoun) et de Yaroun (caza de Bint Jbeil) ont été soumis à des tirs d'artillerie israéliens, selon les témoignages des habitants relayés par notre correspondant dans le Sud.

Derniers développements au Liban-Sud, selon les témoignages d'habitants relayés par notre correspondant :

• ⁠L'armée israélienne a ciblé les environs de Markaba (caza de Marjeyoun) avec des obus au phosphore.

• ⁠Les environs des villages de Rab al-Thalathine et de Taybé ont été soumis à des tirs d'artillerie israélienne.

Les vols de la MEA pour les 30 et 31 juillet maintenus à quelques ajustements près

Middle East Airlines (MEA) a annoncé dans un communiqué que « ses vols des 30 et 31 juillet 2024 resteront au même horaire à l'exception de certains vols ».  

Lire ici. 

Le Hezbollah a annoncé trois nouvelles attaques contre Israël en réponse aux différentes frappes israéliennes qui ont visé des villages libanais hier et aujourd'hui.

Tout d'abord, le parti a déclaré qu'en réponse à l'attaque israélienne qui a visé le village libanais de Beit Lif, il a lancé une attaque aérienne avec "un escadron de drones" sur le quartier général du bataillon du Sahel dans la caserne de Beit Hillel, "tuant et blessant" des officiers et des soldats israéliens.

En réponse à l'attaque israélienne sur Kfar Remman (caza de Nabatiyé), le Hezbollah a lancé une attaque aérienne avec un "escadron de drones", visant une position de l'armée israélienne "créée pour protéger" le village de Kfar Yuval. Le parti a ajouté qu'il avait "tué et blessé" des soldats israéliens. Des drones israéliens ont lancé un missile sur une moto dans le village de Kfar Remman hier, tuant un Syrien et en blessant d'autres.

Le Hezbollah a enfin indiqué qu'en réponse à l'attaque israélienne sur Jebchit, il a tiré des roquettes Katioucha sur le quartier général du bataillon du Sahel dans la caserne de Beit Hillel. Il s'agit de la troisième attaque contre cette cible aujourd'hui.

Le directeur général du port de Beyrouth, Omar Itani, a déclaré que « le port a mis son personnel en état de préparation totale ... pour effectuer les transactions des produits alimentaires importés (qui sont) à l'intérieur du port », rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).

« Le fonctionnement sera assuré 24 heures sur 24 pour faciliter tout ce qu’il faut avec les ministères et les départements concernés », a-t-il déclaré. M. Itani a indiqué que ces mesures étaient prises « dans l'intérêt du Liban et du peuple libanais » et « conformément à l'appel lancé par le Syndicat des importateurs de produits alimentaires pour préserver la sécurité alimentaire ».

Israël devrait riposter à une frappe meurtrière qui a tué 12 enfants sur le plateau du Golan occupé samedi soir, ce qui fait craindre une guerre totale entre le Hezbollah et Israël

Le directeur de l'Aéroport international de Beyrouth (AIB), Fadi El-Hassan, a révélé l'existence d'un plan de réponse d'urgence complet pour l'aéroport, prêt à être activé en cas d'attaque. 

Lire notre article ici. 

« Ce qui se passe menace toute la région. Mais malgré sa gravité, nous n’avons pas peur pour le Liban et son avenir, car la garantie du Liban est l’unité, l’unité entre ses citoyens dans le pays et la diaspora, et aussi l’adhésion à la force du Liban et à ses droits légitimes à défendre sa terre… », a déclaré le président du Parlement Nabih Berry.  

🔗 Plus de détails ici. 

Derniers développements à la frontière libano-israélienne :

- En réponse à l'attaque israélienne contre le village de Beit Lif (caza de Bint Jbeil), le Hezbollah a annoncé avoir tiré des obus d'artillerie sur le site israélien de Jal al-Alam, face à Naqoura. Hier soir, un drone israélien a pris pour cible le village de Beit Lif, tuant un membre du Hezbollah.

- Citant l'armée israélienne, le Haaretz a rapporté qu'une roquette avait touché une maison à Beit Hillel, dans le nord d'Israël, et qu'un incendie s'était déclaré dans la zone. Le Hezbollah avait auparavant annoncé avoir tiré des roquettes Katioucha sur le quartier général du bataillon du Sahel, dans la caserne de Beit Hillel.

- Selon Haaretz, des sirènes ont retenti dans le nord d'Israël à la suite de tirs de roquettes et d'une « intrusion d'avions hostiles ».

- Les quartiers résidentiels du centre du village de Khiam (caza de Marjeyoun) ont été soumis à des tirs d'artillerie et de phosphore, ont déclaré des habitants à notre correspondant. 

Voici les derniers développements à la frontière libano-israélienne :

- En réponse à la frappe aérienne israélienne sur le village de Jebchit, dans le sud du Liban, le Hezbollah a annoncé avoir tiré des roquettes Katioucha sur le quartier général du bataillon du Sahel, dans la caserne de Beit Hillel, face au village libanais de Khiam (caza de Marjeyoun). Le parti a affirmé dans sa déclaration que la frappe aérienne de Jebchit avait fait des blessés « parmi les civils ». L'Orient Today avait précédemment rapporté que quatre personnes avaient été blessées par des éclats de verre et des pierres à la suite de la frappe.

- Les tirs d'artillerie israéliens ont visé la périphérie de Naqoura (caza de Tyr) et de Khiam, ont indiqué des habitants à notre correspondant dans le sud.

⚡ Un trentenaire israélien originaire de HaGoshrim, près de la frontière israélienne avec le Liban, a été tué à la suite d'un tir de roquette depuis le Liban-Sud en direction de communautés de Haute Galilée, rapporte le Haaretz.

Selon le média israélien, l'armée israélienne a visé les sites de lancement au Liban.

Le Népal a exhorté ses ressortissants au Liban à « faire preuve de prudence », selon l'Agence nationale d'information.

Le ministère népalais des Affaires étrangères a exhorté, dans un communiqué, tous les ressortissants népalais au Liban à « faire preuve de prudence et à prendre les mesures de précaution qui s'imposent [...] à la lumière des événements et des développements actuels au Liban ».

Le ministère a également appelé tous les citoyens népalais à contacter immédiatement l'ambassade du Népal au Caire ou le consulat à Beyrouth en cas de besoin d'assistance et leur a demandé d'enregistrer leur nom via un lien inclus dans le communiqué afin que le ministère puisse mettre à jour les listes de contacts et apporter son aide en cas d'urgence.

"Mon message aux ressortissants britanniques au Liban est clair : partez", a déclaré le ministre des Affaires étrangères David Lammy dans une vidéo publiée sur X.

"Au cours du week-end, nous avons assisté à un attentat tragique sur les hauteurs du Golan qui a tué 12 jeunes personnes", a poursuivi M. Lammy. "Notre gouvernement est sans équivoque : nous condamnons cet horrible attentat et demandons au Hezbollah de cesser ses activités", a-t-il encore ajouté. "Les tensions sont vives et la situation pourrait se détériorer", a-t-il poursuivi, avertissant que “le gouvernement ne peut garantir que nous serons en mesure d'évacuer” les citoyens cherchant à quitter le Liban si la situation s'aggrave.

"Vous devriez quitter le pays tant que les vols commerciaux sont assurés", a ajouté M. Lammy, “et si vous êtes au Royaume-Uni, ne vous rendez pas au Liban”.

La Défense civile de Gaza a annoncé que l'opération militaire israélienne lancée le 22 juillet dans le gouvernorat de Khan Younès, dans le sud du territoire palestinien, avait fait environ 300 morts, rapporte l'AFP.

"Depuis le début de l'invasion terrestre israélienne des régions orientales du gouvernorat de Khan Younès, qui a commencé le 22 de ce mois et a duré huit jours, la Défense civile et les équipes médicales ont récupéré environ 300 martyrs, dont une grande partie sont des cadavres en état de décomposition", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.

Le Hezbollah a annoncé que son « unité de défense aérienne a affronté des avions de guerre israéliens qui ont franchi le mur du son au-dessus de l'espace aérien libanais, les obligeant » à retourner en Israël. Il s'agit de la première attaque revendiquée par le Hezbollah aujourd'hui.

Selon notre correspondant Mountasser Abdallah, des avions de guerre israéliens ont franchi le mur du son au-dessus de la ville de Saïda et des camps palestiniens au Liban-Sud il y a plus d'une heure.

La frappe aérienne israélienne qui a visé la périphérie de Jebchit (caza de Nabatiyé) a détruit une maison, endommagé les bâtiments voisins et coupé des fils électriques, selon notre correspondant dans le Sud.

De plus, quatre personnes ont été blessées par des éclats de verre et des pierres dans les zones environnantes, ont indiqué des secouristes à notre correspondant.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé un nouveau bilan de 39.400 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre.

Au moins 37 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, indique le ministère dans un communiqué, ajoutant que 90.996 personnes ont été blessées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.

Des milliers de Palestiniens ont regagné leurs maisons dans les ruines de Khan Younès après la fin de l’incursion des forces israéliennes dans cette zone qui visait « à empêcher le groupe armé islamiste Hamas de se regrouper », selon ces forces, rapporte Reuters.

Les autorités sanitaires palestiniennes ont déclaré que les secouristes avaient jusqu'à présent récupéré 42 corps de Palestiniens tués lors de l'incursion israélienne dans l'est de Khan Younès. Le service des urgences civiles de Gaza a observé que d'autres recherches étaient en cours et que 200 personnes étaient toujours portées disparues.

L'armée israélienne a affirmé de son côté avoir tué plus de 150 Palestiniens armés au cours de ce raid d'une semaine, détruit des tunnels de militants et saisi des armes.

Après le départ des forces israéliennes, les habitants ont regagné leurs maisons à pied ou avec des charrettes tirées par des ânes. Beaucoup ont trouvé leurs maisons endommagées ou détruites.

L’aviation israélienne a franchi le mur du son au-dessus de la ville de Saïda et des camps palestiniens du Liban-Sud, rapporte notre correspondant.

L'aviation israélienne a lancé un raid sur une localité du sud-ouest de Nabatiyé située entre Choukine et Jebchit, rapporte notre correspondant au Liban-Sud, informé par des habitants.

L'armée israélienne a annoncé avoir touché une dizaine de cibles du Hezbollah dans le sud du Liban et tué l'un des membres du parti chiite lors de frappes aériennes et terrestres dans la nuit.

L'armée a "frappé une dizaine de cibles terroristes du Hezbollah dans sept zones différentes", a-t-elle indiqué, citant notamment un entrepôt de stockage d'armes et diverses infrastructures. Au cours de ces opérations, l'armée a aussi "éliminé un terroriste du Hezbollah", a-t-elle ajouté dans un communiqué.

La compagnie aérienne grecque Aegean Airlines a annoncé qu'elle annulait ses vols vers Beyrouth jusqu'au 1er août, en raison de la situation sécuritaire dans le pays.

« Nous évaluons constamment l'évolution de la situation en suivant les instructions des autorités compétentes », a déclaré la compagnie aérienne, selon un communiqué relayé par Reuters. 


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La Grande-Bretagne retarde de plusieurs semaines sa décision d’interdire les exportations d’armes vers Israël, rapporte la publication britannique The Times.

Selon un rapport publié par le journal, le ministère britannique des Affaires étrangères a pris cette décision afin de prendre le temps d'examiner d'éventuelles preuves de crimes de guerre commis par Israël pendant les combats à Gaza.

Pour le gouvernement britannique, l'arrêt des exportations pourra alors se concentrer sur les armes dont il a été prouvé qu'elles ont été utilisées pour commettre des crimes de guerre.

Une source haut placée au sein du Hezbollah a déclaré à Al-Jazeera que le parti chiite « prenait les menaces d'Israël au sérieux ».

« Le Hezbollah considérera toute frappe - qu'elle soit limitée ou pas - comme une agression », a ajouté la source, affirmant qu'« il y aura une réponse ».

Les dirigeants druzes de Majdel Chams ont fait savoir qu'ils rejetaient l'idée de riposte annoncée par Israël après le tir de roquette samedi qui a coûté la vie à 12 jeunes dans cette ville du Golan syrien occupé par Israël, rapporte l'AFP.

Après la visite du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu à Majdel Chams la veille, les dirigeants ont publié un communiqué dans lequel ils soulignent que "la tragédie est immense, l'impact est douloureux et la perte est partagée par tous les foyers du Golan".

En raison de la doctrine druze qui "interdit le meurtre et la vengeance sous quelque forme que ce soit, nous rejetons le fait de verser ne serait-ce qu'une goutte de sang sous le prétexte de venger nos enfants", ajoutent-ils.

La première ministre italienne, Giorgia Meloni, a appelé Israël à ne pas tomber dans le « piège » des représailles, se disant « très, très inquiète » de la situation au Liban et du risque d'une escalade régionale, selon Reuters.

S'exprimant lors d'une visite officielle en Chine, Mme Meloni a déclaré que la communauté internationale devait continuer à envoyer des messages de modération, et que la Chine pouvait contribuer à ces efforts grâce à ses « liens solides » avec l'Iran et l'Arabie saoudite.

Le ministère de la Santé de Gaza a annoncé lundi une épidémie de poliomyélite dans l'enclave palestinienne, estimant que l'offensive militaire israélienne aggravait la propagation du virus.

Il a également plaidé en faveur d'une "intervention immédiate pour mettre fin à l'agression et trouver des solutions radicales" à l'urgence sanitaire.

Le mouvement irakien Al-Nujaba de la résistance islamique a annoncé aujourd’hui la fin de la trêve entre les factions armées et les forces américaines. Lors d’un entretien à la presse, un membre du mouvement, Mahdi Al-Kaabi a déclaré que la trêve était terminée, rapporte le site d’information alarabiya.net.

Ce mouvement, qui fait partie des Forces de mobilisation populaire, avait annoncé en février dernier l’arrêt de ses attaques contre les forces américaines dans le pays. Il a toutefois participé par la suite aux actions de la résistance islamique en Irak, proche de Téhéran, contre Israël, sous forme notamment, de lancement de missiles vers Israël.

Le Hezbollah a annoncé ce matin la mort de l'un de ses combattants, Hassan Hussein Malak, né en 1995 et originaire de Beit Leif au Liban-Sud.

Selon notre correspondant, la victime a été tuée dans la frappe israélienne nocturne sur Beit Lif.

La situation au Liban-Sud dans la nuit de lundi à mardi : 

Un calme précaire règne sur le front du Liban-Sud ce matin, après une nuit agitée.

- Dans la nuit, dès 21 heures, l’aviation israélienne a effectué un raid sur la localité de Maroun el-Ras (caza de Bint Jbeil), selon des sources sécuritaires à notre correspondant. Mais le missile n’a pas explosé.

- L’aviation israélienne a de plus lancé une série de raids sur les localités de Yaroun et de Aïta el Chaaba (caza de Bint Jbeil) avant de frapper une nouvelle fois Maroun el-Ras. Elle a également visé une habitation à Chihine (caza de Tyr).

- De son côté, l’artillerie israélienne a bombardé la localité de Kfarchouba (caza de Hasbaya), alors que des drones survolaient les villages de Qaaqaïat Al-Sanaoubar (caza de Saïda), de même que Adchit, Kssaybé et les environs (caza de Nabatiyé).

- Vers 2 heures du matin, des drones ont bombardé la localité de Beit Lif (caza de Bint Jbeil), faisant un mort. Selon des habitants, peu avant la frappe, la victime était assise au balcon avec ses parents. La frappe l’a touchée dès que les parents sont rentrés à l’intérieur.

Sur le front sud d'Israël, l'armée a poursuivi ses bombardements par air et terre contre la bande de Gaza. 

Après un nouvel ordre d'évacuation de l'armée, des centaines de Palestiniens, bagages et matelas entassés dans des remorques, ont fui al-Bureij et al-Chouhada (centre).

Dans le sud de la bande de gaza, l'armée a dit poursuivre ses opérations à Rafah et Khan Younès contre le Hamas.

A Washington, la Maison Blanche s'est dite « confiante » dans la possibilité d'éviter une guerre plus large entre Israël et le Hezbollah.

En Iran, le président Massoud Pezeshkian a averti qu'Israël commettrait « une grave erreur lourde de conséquences s'il attaquait le Liban », lors d'un appel téléphonique avec son homologue français Emmanuel Macron.

Selon la présidence française, M. Macron a affirmé au président iranien « que tout devait être fait pour éviter une escalade » et appelé l'Iran à « cesser son soutien aux acteurs déstabilisateurs ». Une nouvelle guerre « aurait des conséquences dévastatrices », selon lui.

Lundi, le Hezbollah a annoncé avoir lancé des roquettes et des missiles contre des positions militaires dans le nord d'Israël, après la mort de deux de ses combattants dans un raid israélien.

A Kfar Remmane (Liban-Sud), une frappe de drone israélien qui a visé une moto a fait un mort, un ressortissant syrien qui se trouvait sur les lieux au moment de la frappe, et deux blessés, parmi lesquels un autre ressortissant syrien.

Craignant une guerre à grande échelle, plusieurs compagnies aériennes, dont Air France et Lufthansa, ont suspendu leurs vols vers Beyrouth.

Le Royaume-Uni a conseillé lundi à ses ressortissants de quitter le Liban. « La situation évolue rapidement », a écrit le ministre des Affaires étrangères David Lammy sur X.

Pour Orna Mizrahi, experte du Hezbollah à l'Institut israélien d'études de sécurité nationale, la riposte sera « plus dévastatrice que ce que (les Israéliens) ont fait jusqu'ici, mais ce sera une réponse qui pourra être contenue par le Hezbollah et empêchera la détérioration en une guerre à grande échelle ».

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a juré lundi d'apporter une « réponse sévère » à l'attaque ayant tué 12 jeunes sur le Golan occupé, à l'heure où les efforts se multiplient pour éviter une escalade entre Israël et le Hezbollah.

« Ces enfants sont nos enfants (...) L'Etat d'Israël ne laissera pas, et ne peut pas laisser passer cela. Notre réponse viendra, et elle sera sévère », a déclaré M. Netanyahu, qui s'est rendu à Majdel Chams, sur le plateau du Golan.

Des dizaines de résidents de Majdel Chams, certains criant « meurtrier, meurtrier », ont manifesté contre M. Netanyahu, rassemblés dernière des barrières métalliques sous la surveillance des policiers.

Bonjour !

Nous sommes au 298e jour de la guerre dans la bande de Gaza. Il s'agit également du 297e jour depuis l'ouverture d'un front de "solidarité" au Liban-Sud par le Hezbollah.

Retrouvez ici notre couverture en direct du conflit et de ses répercussions dans la région.